Que l’on ne s’y trompe pas, dimanche prochain, nous, Français, sommes appelés aux urnes pour une élection qui n’a rien de commune avec les précédentes.
Cela pour deux raisons principalement :
- La situation de notre Pays est extrêmement critique, l’occulter serait une erreur irréversible. Nos finances et notre économie sont exsangues, sans une politique de choc sur les finances publiques et la relance de la production, nous seront condamnés durablement au déclin.
- Le constat d’échec des responsables politiques depuis 30 ans pousse à une remise en cause du système droite/gauche qui en réalité n’est qu’un jeu de rôle. Ce système bi polaire porte en lui des politiques de « clans »: ce sont les deux faces d’une même pièce, condamnées à s’opposer l’une à l’autre pour toujours. Or en cette présidentielle 2012, un candidat se présente en étant le champion ni de la droite, ni de la gauche et en position centrale de rassemblement (à la différence des extrêmes). Cette offre politique est rare et elle ne se représentera sans doute pas avant longtemps si on ne la saisit pas dimanche prochain.
Dimanche 22 avril, nous Français, avons donc rendez-vous avec l’histoire et notre avenir. Nous sommes à la croisée des chemins : Soit on fait le choix du seul candidat qui depuis le début ne parle que des sujets clés de notre redressement (dette, production, éducation) et qui propose d’unir les forces du pays à cette tache, soit on fait le choix des promesses faciles, des clivages simplistes et des sujets périphériques peu anxiogènes.
Les Français sont-il un peuple lucide, responsable et courageux ? Ou avons-nous définitivement sombré dans l’individualisme, dans le renoncement et dans une acception d’un monde prémâché par les médias pour mieux nous contrôler ?
Tel est l’enjeu de ce dimanche 22 avril, définitivement un tournant dans l’Histoire de France !
Adrien Debever
Bonsoir,
Vous oubliez que deux générations ont déjà été « formées » pour être des consommateurs – travailleurs occasionnels, et qu’on les a déconnectés à cet effet de tous leurs repères linguistiques, culturels, historiques, pour qu’ils soient justes capables « de comprendre la publicité de Coca-Cola à la télévision ». Ca n’aide pas, hélas, à faire des choix éclairés …
Cordialement,
Jacques.