Primaire : à Bordeaux, le MoDem en ordre de marche derrière Alain Juppé

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A Bordeaux et en Gironde, le MoDem affiche son soutien à la candidature d’Alain Juppé à la primaire à droite. Le parti de François Bayrou en profite pour récupérer plusieurs élus déçus de l’UDI.

Le mercato en football est terminé depuis lundi soir. Au MoDem de Gironde, il n’y a pas de date limite. Le parti de François Bayrou, présidé dans le département par Joan Taris, voit affluer les déçus de l’UDI… voire même des Républicains. Un adjoint d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux, Didier Cazabonne, a choisi de revenir au MoDem déserté en 2012. Même chose pour le conseiller municipal Benoît Martin.

Autres prises de guerre : Alain Dupouy, ex-élu municipal bordelais très proche d’Alain Juppé (il fait d’ailleurs partie des conseillers chargés d’élaborer le projet du candidat à la primaire) et Alain Moga, autre « historique », ancien conseiller général de Bordeaux et ancien adjoint à la mairie de Bordeaux. La dernière en date à quitter l’UDI pour le MoDem est Catherine Mélul, la première-adjointe à la mairie de Gradignan.

Tous derrière Alain Juppé pour la primaire

C’est la volonté affichée du MoDem, à l’image de la stratégie adoptée par François Bayrou. Le candidat naturel pour la Présidentielle 2017 s’appelle Alain Juppé. Mais il doit franchir l’obstacle de la primaire à droite. Le mouvement centriste ne co-organisera pas cette primaire mais appelle ses adhérents à y participer. « Pour co-piloter le camion, il faut être solidaire du résultat, explique Fabien Robert, le chef de file du MoDem à Bordeaux. Mais il est clair que si c’est Sarkozy qui gagne, ce ne sera plus notre affaire ». 

« Si Alain Juppé échoue, on ne pourra pas se reconnaître dans une candidature Sarkozy, poursuit Joan Taris. Mais une candidature Bayrou serait alors naturelle ». « Nous sommes fidèles à François Bayrou et loyaux à Alain Juppé, précise Joan Taris. Nous demandons à chaque adhérent, à chaque sympathisant de participer à la primaire pour pousser derrière la candidature d’Alain Juppé. Il faut un candidat de rassemblement ».

La « famille » se recompose

Le MoDem commence par rassembler la famille centriste. C’est l’heure des « retrouvailles » affirme Fabien Robert. « Nous avons toujours fait partie de la même famille de pensée », estime l’adjoint à la culture à la mairie de Bordeaux. Pour plusieurs des « nouveaux encartés », il s’agit d’un retour au bercail. Didier Cazabonne, adjoint au maire en charge des relations internationales, a été le premier président du MoDem en Gironde. « J’avais eu une divergence de vue avec François Bayrou au second tour de la Présidentielle 2012, explique-t-il. Cela n’avait pas rompu nos liens d’amitié ». 

C’est la position ambiguë du patron de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, qui ne veut pas prendre position en vue de la primaire à droite qui a amené Didier Cazabonne à revenir au MoDem. « Dans les grands choix, il ne faut pas tergiverser, poursuit-il. Alain Juppé est l’homme qu’il faut à la France ». Benoît Martin est sur la même ligne et affirme : « les hésitations du président de l’UDI ne me conviennent pas ». « Je suis resté centriste et juppéiste » résume pour sa part Alain Dupouy qui fut de ceux qui ont œuvré en leur temps à l’installation d’Alain Juppé à Bordeaux. 

La fidélité à Alain Juppé est d’ailleurs ce qui explique l’arrivée d’Alain Moga, en provenance… de l’UMP. « Depuis trois ans, je n’avais plus de carte, explique l’ancien président du club de rugby de Bègles. Les Républicains ? Je ne connais pas (sourire). Je ne peux plus supporter les Sarkozy et les Morano et tous leurs discours excessifs ».

Source : France bleu du 03/02/16 

Retrouvez aussi l’article de Sud Ouest du 04/02/16

Le Sud-Médoc veut le tram D à Saint-Médard

Les élus du Sud-Médoc lancent une pétition commune pour que le Tram D soit prolongé jusqu’à Saint-Médard-en-Jalles pour 2020. 4 000 personnes ont déjà signé.

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Samedi matin, un stand étant installé à l’entrée du supermarché U de Lacanau. En sortant des courses, la clientèle pouvait apercevoir de grandes affiches mentionnant la future quatrième ligne de tramway de la métropole bordelaise. « Nous sommes ici pour faire signer une pétition, signale Adrien Debever, adjoint au maire de Lacanau et présent sur la liste de Virginie Calmels pour les élections régionales. Nous souhaitons mobiliser le Médoc pour que la ligne D rejoigne au plus vite Saint-Médard-en-Jalles, dans l’idéal dès 2020 ».

Pour le moment, Bordeaux métropole a acté une ligne D partant de la place des Quinconces de Bordeaux et reliant le quartier Cantinolle d’Eysines, à la limite du Taillan-Médoc. Un tracé qui permettrait aux Médocains d’accéder plus facilement au centre-ville de la préfecture de Gironde.

Les travaux débuteront dès le mois de janvier 2016 et devraient s’étaler sur presque trois ans.Un prolongement vers Saint-Médard-en-Jalles est aussi en projet, mais aucune date n’estfixée pour l’instant. « La décision sera prise lors de la réunion plénière de Bordeaux Métropole le 17 décembre. D’ici là, nous espérons faire pression pour que Saint-Médard soit désservi le plus rapidement possible ! »

En quoi les Canaudais se sentiraient concernés par la constructuion d’un tramway à cinquante kilomètres de chez eux ? « Si Eysines-Cantinolles devient le terminus définitif, les Sud-Médocains se retrouveront à prendre le tramway avec tous ceux qui arrivent du nord… Et ça va créer un trafic très lourd. »

Urgence grande ligne D

Alors le collectif, baptisé Urgence grande ligne D, va à la rencontre des habitants de la péninsule, au porte à porte ou sur les marchés, afin de les sensibiliser à la question.

L’opération est soutenue par de nombreux maires médocains, soucieux de dynamiser leurs communes avec l’arrivée du tram.

« Nous avons rencontré les maire de Lacanau, Carcans, Saint-Laurent-du-Médoc et Castelnau. Tous nous soutiennent, explique Michel Barat élu à Saint-Médard. a déjà recueilli plus de quatre mille signatures.

Source : Sud Ouest du 30/11/15

Aqui.fr : « Les candidats girondins de Virginie Calmels sont connus »

aquiEn ces temps d’élections régionales, la Garonne, décidément, apparaît comme le lieu stratégique pour présenter les listes de candidats. Après Alain Rousset qui avait procédé à l’excercice, sur l’eau, à bord du Sicambre, Virginie Calmels a présenté ces 48 candidats girondins (dont elle), en bordure du fleuve, dans le cadre bucolique de la Guinguette Chez Alricq, sur la rive droite de Bordeaux. Une liste qu’elle évoque comme « une équipe forte, renouvelée et d’union ». On peut en tout cas lui reconnaître que, dans les 12 premiers noms, éligibles même en cas de défaite, figurent Républicains, Modem, UDI et non encartés…

La Gironde est, quantitativement parlant, la section départementale la plus importante de la grande Région, puisqu’elle représente à elle seule 23% des électeurs. De quoi alors renouvelée une recette qui semble ici bien fonctionner : l’union entre droite et centre, sans oublier la société civile. « Notre union nous a permis de gérer Bordeaux et Bordeaux Métropole, et en poursuivant notre effort a permis une remise en cause historique du PS lors des départementales », souligne Virginie Calmels. Et pour cause, les 12 premiers candidats, comptent 2 MODEM, par ailleurs conseillers régionaux sortants : Yohan Taris en numéro 4, qui est aussi adjoint au Maire du Bouscat, et Martine Moga en n°7. Au nom de l’union figurent aussi 2 UDI, Nathalie Delattre, adjointe au Maire de Bordeaux et Aurélien Sebton, 30 ans adjoint au Maire de Talence, représentant aussi de l’argument «jeunesse »  de ce premier quart de la liste, ainsi qu’un candidat CPNT : Eddy Puyjalon, vice président de son parti au niveau national.
Dans ce haut de liste on constate par ailleurs trois autres conseillers régionaux sortant : Alexandra Siarri, sans étiquette, adjointe au Maire de Bordeaux en charge de la cohésion sociale et territoriale, au rang 11, juste derrière, Nicolas Florian, également adjoint au Maire de Bordeaux en charge des finances, de l’administration générale, et des ressources humaines, en n°10. Mais au nombre des élus régionaux sortants on notera la 3ème position sur la liste d’Hélène Estrade, Maire de Lapouyade. Une position attestant la volonté de la candidate à la présidence de la région, de représenter les territoires ruraux dès le haut de la liste. Dans cet esprit, figure également en n°10 Yves D’Amécourt, candidat malheureux au Conseil départemental, qui représente ici le territoire du Sauveterrois, ou encore Marie-Angélique Latournerie (n°9), conseillère municipale de Langon. Un visage qui marque le renouvellement voulue par Virginie Calmels. Le numéro 2 de sa liste, l’inattendu Pierre Durand, Champion Olympique de sauts d’obstacles à Séoul en 1998, illustrant la volonté de représentation de la société civile. Une société civile également présente dans le reste de la liste où l’on retrouve outre Pierre Durand, Mohamed Jamai, fondateur du club de boxe de Pessac, ou encore Matthieu Bissseni, champion d’Europe de Basket en 1984.

Une liste et un certain clinquantComptant évidemment avoir plus de 12 élus sur cette liste, les territoires de Gironde sont aussi présents sur le reste de la liste à travers par exemple,  Sophie Mette, conseillère régionale sortante, du territoire du bazadais, Bernard Lummeaux, « le monsieur culture » de la liste et adjoint au Maire d’Arcachon, Catherine Viandon, Maire de Saint Germain du Puch représentant du Libournais, tout comme Chantal Dugour, Conseillère municipale à Saint-Denis-de-Pile, ou encore Adrien Debever, adjoint au maire de Lacanau, en représentant du Médoc…

listeUne liste qui n’est pas sans avoir un certain clinquant au regard du choix des personnalités présentes issues de la société civile ou politique. En effet, au côté de l’ancienne dirigeante d’Endemol France et Endemol monde (entre autre), et du médaillé Olympique, candidatent des personnalités bien connues de l’écosystème métropolitain et girondin : parmi eux Sylvie Cazes, Présidente de la Cité du Vin, Stephan Delaux « Monsieur tourisme » de la liste, actuel adjoint au Maire de Bordeaux, et Président de l’Office de Tourisme et des Congrès de Bordeaux Métropole, Guillaume Petit, Directeur de l’EFAP (école française des attachés de Presse) ou encore François Sztark, Chef du pôle d’anesthésie du CHU de Bordeaux, Nicolas Brugère, adjoint au maire de Bordeaux, médecin généraliste et Président du Centre Communal d’Action Sociale de Bordeaux. Le monde économique reconnaîtra aussi la candidature, sa première en politique, de Betty Ourry, chef d’entreprise industrielle, Présidente de la délégation régionale de la FCE (Femme chef d’entreprise), élue à la CCI de Bordeaux.

Au total pour Virginie Calmels, « une liste faite de profils variés en phase avec les préoccupations des citoyens, en adéquation avec leur volonté d’alternance (…) loin du carcan socialiste stérile qui ne propose face à nous que la répétition d’un système en place et proche du gouvernement socialiste. » Un jugement sans nuance  bien à sa façon.
A noter que le tout dernier nom, en place de suppléant, est celui de Dominique Ducassou, conseiller régional sortant, symbole que le « renouvellement » volontiers affirmé ne se fait pour autant pas sans passage de relais d’une génération à l’autre.

Liste des candidats

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Sud Ouest: « Virginie Calmels a dévoilé sa liste en Gironde »

Tête de liste de la droite et du centre pour les régionales, Virginie Calmels a présenté sa liste girondine ce vendredi.

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Virginie Calmels, la tête de liste de la droite et du centre, pour les régionales en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, a présenté sa liste girondine ce vendredi à la Guinguette chez Alriq, à Bordeaux.
Voici les 48 noms de cette liste. Les 12 premiers sont élus en cas de défaite. En cas de victoire, et selon les résultats, cette liste pourra compter entre 25 et 30.

1. Virginie CALMELS, Adjointe au Maire de Bordeaux en charge de l’économie, de l’emploi et de la croissance durable, Chef d’entreprise, 2 enfants, 44 ans.
2. Pierre DURAND, Champion Olympique de sauts d’obstacles à Séoul en 1988 avec Jappeloup, un enfant, 60 ans.
3. Hélène ESTRADE, Maire de Lapouyade, pharmacienne, 2 enfants, 59 ans.
4. Joan TARIS Adjoint au Maire du Bouscat en charge des finances, de l’économie et de l’emploi, directeur de cabinet du Maire de Saint-Médard-en-Jalles, 39 ans.
5. Nathalie DELATTRE, Maire Adjoint de Bordeaux Maritime, Conseillère communautaire, 2 enfants, 47 ans.
6. Yves D’AMECOURT, Maire de Sauveterre-de-Guyenne, Président de la communauté de communes du Sauveterrois, viticulteur, 6 enfants, 47 ans.
7. Martine MOGA, Conseillère régionale, membre du bureau la LICRA Bordeaux-Gironde, 3 enfants, 66 ans.
8. Eddie PUYJALON, Vice-président national de Chasse, Pêche, Nature et Traditions (CPNT) délégué départemental de CNPT, un enfant, 56 ans.
9. Marie Angélique LATOURNERIE, Conseillère municipale de Langon, Directrice d’un laboratoire d’analyses médicales, 4 enfants, 52 ans.10. Nicolas FLORIAN, Conseiller Régional, Adjoint au Maire de Bordeaux en charge des finances, de l’administration générale, des ressources humaines, un enfant, 46 ans.
11. Alexandra SIARRI, Conseillère régionale, Adjointe au Maire de Bordeaux en charge de la cohésion sociale et territoriale, fonctionnaire territoriale, 3 enfants, 43 ans.
12. Aurélien SEBTON, Adjoint au Maire de Talence en charge de la vie associative, de la jeunesse, de la politique de la ville, de la lutte contre les discriminations, chef d’entreprise dans l’hôtellerie et la restauration, 30 ans.
13. Sophie METTE, Conseillère régionale, Conseillère municipale de Bazas, élue communautaire de la Communauté de communes du Bazadais, 3 enfants, 56 ans.
14. Bernard LUMMEAUX, Adjoint au Maire d’Arcachon délégué aux affaires culturelles, Vice Président de la Communauté d’agglomération du bassin d’Arcachon Sud (COBAS), 66 ans.
15. Christelle LAPOUGE, Adjointe au Maire de Latresne en charge du Développement économique et communication, Directrice administrative d’une PME dans l’agro alimentaire, 2 enfants, 43 ans.
16. Mohamed JAMAI, Fondateur, entraineur et éducateur du club de boxe de Pessac Saige, 3 enfants, 49 ans.
17. Sylvie CAZES, Présidente de la fondation de la Cité du Vin, viticultrice, 3 enfants, 60 ans.
18. Nicolas BRUGERE, Adjoint au Maire en charge de la santé, des séniors et de l’autonomie, Vice-Président du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Bordeaux, médecin généraliste, 4 enfants.
19. Aurélie DI CAMILLIO, Adjointe au maire de Pessac secteur 4, déléguée à l’événementiel, collaboratrice d’élus au groupe Communauté d’Avenir à Bordeaux Métropole, 32 ans.
20. Xavier PARIS, Adjoint au Maire de Gujan-Mestras en charge des finances, Vice Président de la Communauté d’agglomération du bassin d’Arcachon Sud (COBAS), agent général d’assurance, 47 ans.
21. Betty OURRY, Chef d’entreprise, Présidente de la délégation régionale de la FCE (Femme Chef d’Entreprise), élue à la CCI de Bordeaux, 4 enfants, 40 ans.
22. Pierre BRAUN, Adjoint au Maire de Saint Médard en Jalles en charge du Sport, de la Jeunesse, de la vie associative et de la communication, 32 ans.
23. Mylène VILLANOVE, Conseillère municipale déléguée de Bordeaux auprès du Maire en charge des relations avec les territoires, Conseillère métropolitaine, 3 enfants, 55 ans.
24. Stephan DELAUX, Adjoint au Maire de Bordeaux en charge du tourisme, de l’animation de la ville, des grands évènements et de la vie du fleuve, Président de l’Office de Tourisme et des Congrès de Bordeaux Métropole, 3 enfants, 63 ans.
25. Catherine VIANDON, Maire de Saint Germain du Puch, Vice Présidente de la Communauté de communes du Libournais, 62 ans.
26. Bernard LAURET, Maire de Saint Emilion, Président de la Communauté de communes du Grand Saint Emilionnais, cadre agricole, 2 enfants, 58 ans.
27. Chantal DUGOURD, Conseillère municipale à Saint Denis de Pile et Conseillère à la Communauté d’Agglomération de Libourne (CALI), 46 ans.
28. Adrien DEBEVER, Adjoint au Maire de Lacanau en charge des finances et de la communication, 37 ans.

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France Bleu Gironde: « Régionales 2015, Virginie Calmels présente sa liste en Gironde »

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La tête de liste de la droite et du centre en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes a dévoilé vendredi après-midi la composition de la liste qu’elle mène en Gironde pour le scrutin des 6 et 13 décembre. Une équipe selon ses mots, « forte, unie et renouvelée »

Virginie Calmels a choisi vendredi après-midi un lieu plutôt insolite pour présenter sa liste girondine pour les élections régionales des 6 et 13 décembre : la guinguette Alriq, sur les bords de Garonne, rive droite à Bordeaux, a servi de cadre à cette présentation.

La tête de liste de la droite et du centre en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes qualifie elle-même cette équipe de « forte, unie, renouvelée », avec comme la loi l’exige, la parité parfaite : 24 femmes, 24 hommes.  En cas de victoire, 25 à 30 de ces candidats pourraient siéger  en cas de défaite, les 12 premiers pourraient être élus.

Cette liste répond à un savant dosage, en respectant d’abord les équilibres entre les Républicains, l’UDI, le MODEM, CPNT et la société civile,  ensuite entre élus de terrain, représentant tout le territoire géographique, et membres de la société civile. 

FBG2« Chacun dans son domaine apporte son expertise, avec beaucoup de nouveaux venus, face aux gens du système (NDLR : la liste d’Alain Rousset) » Virginie Calmels

Parmi ceux qui s’engagent pour la première fois en politique : Betty Ourry. Cette chef d’entreprise de 40 ans dirige une société d’équipement électronique à Gradignan.

« Il faut arrêter de râler dans son coin, à un moment donné, il faut agir. Celà fait 15 ans que je suis chef d’entreprise, dans un contexte économique difficile, et je pense que je peux amener quelque chose » Betty Ourry, 21ème de la liste de la droite et du centre en Gironde.

D’anciens sportifs figurent aussi sur cette liste :  Outre Pierre Durand, l’ancien champion olympique d’équitation qui occupe la 2ème position, on trouve aussi  Matthieu Bisseni, ancien international de basket, ou bien encore Mohamed Jamai, entraîneur du club de boxe de Pessac-Saige

« Je suis comme disait Djamel Bourras français de branche, et les gens pourront s’identifier à mon parcours. Moi ce qui m’intéresse, dans le domaine sportif comme dans la vie, c’est de faire bouger les choses » Mohamed Jamai, 15ème de la liste.

6 conseillers régionaux sortant font partie des 48 candidats : Helène Estrade, maire de Lapouyade, n°3; Martine Moga, n°7; Nicolas Florian en 10ème position, Alexandra Siarri en 11ème place, Sophie Mette 13ème, et Dominique Ducassou, en 48ème et dernière position. Virginie Calmels explique qu’elle a choisi des candidats qui une fois élus, siégeront quoi qu’il se passe dans la nouvelle assemblée régionale.

« J’ai choisi des personnes qui ont envie comme moi d’être engagé demain dans leur mandat régional. Comme moi d’ailleurs, je le répète : si je suis élue présidente de la région, j’abandonnerai mon mandat d’adjoint au maire de Bordeaux » Virginie Calmels.

Source : France Bleu Gironde du 30/10/15

L’affaire de tous !

fond_dotationLes communes de France subissent de plein fouet la décision du Gouvernement de pratiquer une baisse massive et brutale des dotations de l’Etat aux collectivités locales. Et pourtant, dans le même temps les charges et règlements nouveaux ne cessent de venir alourdir les budgets de nos villes et de nos villages.

Les conséquences de cette politique gouvernementale sont multiples : hausse de la fiscalité locale, chute de l’investissement public, atteinte au périmètre des services publics de proximité et enfin à terme, risque de faillite pour de nombreuses communes.

Face à une telle adversité, plusieurs stratégies existent pour les équipes municipales en responsabilité. Celle de l’autruche qui consiste à occulter la réalité et à continuer comme avant mène tout droit à la catastrophe financière et la mise sous tutelle de la préfecture. Celle du repli sur soi avec la réduction des services publics et l’arrêt des investissements entraîne à moyen terme un cercle vicieux qui sclérose l’économie et l’emploi du territoire. Reste la stratégie courageuse de continuer à investir, à développer l’attractivité de son territoire et de tenir l’équilibre financier par une optimisation du fonctionnement interne de la collectivité et le développement de nouvelles sources de recettes.

En matière de recettes nouvelles pour l’action communale, il faut définitivement faire tomber le tabou de l’investissement et de la participation de partenaires privés. Le développement économique et social d’un territoire est l’affaire de tous : élus, acteurs associatifs, entreprises, commerçants et bien sûr habitants !

Ainsi face à de grands enjeux, l’action municipale peut être appuyée par la levée de fonds privés. C’est dans ce cadre que nous avons créé en 2015, à Lacanau, le fonds de dotation « Lacanau Durable ».

La commune, accompagnée de personnalités et d’acteurs locaux, a ainsi participé à la création d’un outil moderne permettant de mobiliser des fonds privés en offrant en particulier des avantages fiscaux à ses donateurs.

Le fonds de dotation, Lacanau Durable, pourra ainsi venir en appui financier sur des projets d’investissement menés par la commune dans le domaine de la préservation de son littoral, de son environnement naturel et de son patrimoine bâti historique.

Cette nouvelle forme de mécénat doit permettre à tous les acteurs du territoire, les amoureux de notre station balnéaire et même aux grandes entreprises qui s’engagent dans la protection de l’environnement de participer à la préservation de notre cadre de vie et à sa transmission aux générations futures.

N’hésitez plus, devenez acteur et aidez-nous à préserver Lacanau et notre littoral aquitain !  

Cliquez-ici pour accéder au site du fonds Lacanau Durable

Surf : Lacanau, le rêve olympique

La station balnéaire du Médoc a annoncé son souhait d’accueillir la compétition de surf si la candidature de Paris est retenue.

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Jeudi soir, en séance de conseil municipal, les élus de la ville de Lacanau ont adopté à l’unanimité une motion de soutien à la candidature de la commune comme ville hôte de l‘épreuve de surf aux Jeux Olympiques de 2024. La motion apporte aussi son soutien, évidemment, à Paris pour sa candidature à l’organisation des JO et au travail réalisé par la Fédération française de surf qui défend l’intégration du surf au programme olympique.

« Notre savoir -faire »

« Je ne pensais pas que notre démarche allait faire autant le buzz. Mon téléphone n’arrête plus de sonner » confie Laurent Peyrondet, le maire de Lacanau. L’élu de poursuivre : « Sur un tel projet, nous allons tous travailler ensemble. Il y a un coup fantastique à jouer pour la ville. Notre identité surf est affirmée à travers Le Lacanau Pro. Avec les écoles de surf et les magasins, toute une économie s’est développée autour de la glisse. Nous avons un savoir-faire que personne ne peut nous contester. C’est le moment de se lancer. Nous n’en retirerons que des bénéfices ».

Adrien Debever, l’adjoint aux finances de la ville de Lacanau et Jérémy Boisson, en charge du développement économique, ont aussi rappelé la position géographique stratégique de la station balnéaire. L’aéroport de Bordeaux-Mérignac est à proximité.

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