La Génération Bayrou est en marche !…

Notre pays vit des heures sombres. Il est au bord du gouffre, ses valeurs sont bafouées, sa justice sociale est en déliquescence, ses finances publiques sont exsangues et son économie est en panne…

Devant un tel constat, soit c’est la résignation, l’abandon, et le déclin inéluctable, soit c’est un sursaut de courage et d’ambition, une révolution de notre société avec pragmatisme et raison, loin des mécanismes primaires de peur et de colère qui n’engendrent que haine et chaos.

Le système de pouvoir alternatif entre la droite et la gauche, depuis 30 ans, a échoué, tant au niveau de ses résultats qu’au niveau de sa légitimité. C’est un fait dont on se doit de tirer les conséquences.

Dans les périodes de périls, il ne faut pas diviser pour mieux régner, mais au contraire, rassembler, unir les bonnes volontés pour réaliser un programme d’efforts et de reconstruction nécessairement exigeant et nécessitant une large acceptation démocratique.

François Bayrou représente la seule réelle possibilité de changement de notre système politique français. Il est le seul candidat qui ne s’inscrit pas dans le clivage droite/gauche et qui peut l’emporter par un grand rassemblement au second tour de l’élection présidentielle.

Les jeunes, si éprouvés actuellement, privés depuis trop longtemps d’espoir et de rêve, ne peuvent se résigner ! C’est le propre de la jeunesse d’aspirer au renouveau et à la reconstruction de notre « maison commune ».

C’est toute une génération qui, souvent engagée dans la vie associative ou simplement indignée dans son quotidien, aspire à se réapproprier la sphère politique, seule capable de traiter en profondeur les causes de nos maux.

Nous souhaitons demain avoir un pouvoir politique qui nous respecte, proche de nous, décentralisateur, faisant preuve de transparence, de justice sociale et d’intérêt collectif.

François Bayrou porte ce projet de Société et pour qu’il puisse le mettre en œuvre, la jeunesse s’organise et dans un large mouvement de rassemblement, nous créons une dynamique de terrain : Génération Bayrou !

Nous sommes à la veille d’une nouvelle ère : une génération se lève ! l’Histoire est en marche…

Adrien Debever

Bonne année 2012 !

Je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne année 2012 !

Je vous transmets ici tous mes vœux de santé, bonheur et réussite pour vous et vos proches.

2012 sera une année essentielle politiquement avec les élections législatives mais surtout l’élection présidentielle. C’est le grand rendez-vous démocratique où le peuple français peut changer son destin !…

Plus que jamais, 2012 doit être une année de mobilisation citoyenne pour que chacun soit acteur de son avenir et participe à une dynamique collective, seule capable de relever les formidables défis qui se dressent devant nous en cette période si difficile et incertaine.

Avec mes amitiés,

Adrien Debever

Quelle folie d’instrumentaliser l’Histoire au détriment de la cohésion nationale et de notre diplomatie !

La semaine dernière une poignée de députés (une cinquantaine) a voté une proposition de loi d’une élue UMP pour pénaliser la négation des génocides.

Si cette loi, votée en période de fêtes et en catimini peut sembler très générale et sans grandes conséquences, il n’en est rien.

En effet, elle ne concerne en réalité que le génocide arménien puisqu’il n’existe que deux génocides reconnus par l’Etat français : la Shoah (mais dont la négation est déjà pénalisée) et le génocide des arméniens en 1915 reconnu en 2001 (et qu’il n’est pas question de remettre en cause ici).

Confier à la justice pénale le traitement de l’Histoire est bien périlleux surtout quand ce n’est pas l’Histoire de France, elle n’en a ni la vocation ni les moyens. L’Histoire doit être jugée et analysée par les historiens !

Comme l’a indiqué François Bayrou lors de son intervention pour expliquer son vote contre le texte, pénaliser le sujet du génocide arménien c’est courir le risque de créer ou de développer des conflits au sein de la communauté nationale entre les Français d’origine arménienne et ceux d’origine turque.

Par ailleurs, cette loi ciblée contre la Turquie met en péril les relations entre la France et Turquie, pourtant vieilles de plusieurs siècles. C’est un manque de respect pour le travail diplomatique entreprit par le Quai d’Orsay et le Ministre des Affaires Etrangères avec leurs homologues Turques, en particulier au Moyen-Orient et face à la situation syrienne.

La Turquie est un pays hautement stratégique pour l’Europe et la France tant en matière géo-politique qu’économique, alors pourquoi une telle initiative et maintenant ?

Il est fort à craindre que les conséquences graves de cette loi ne soient que les résultantes de motivations électoralistes visant à s’assurer le vote de la communauté d’origine arménienne pour la présidentielle. Un nouvel exemple de la gouvernance sarkozienne qui, depuis 5 ans, œuvre à la division et à l’exacerbation des différences entre les Français, avec cette fois, le consentement de la gauche en prime !

Adrien Debever

Les acteurs adéquats pour une stratégie ciblée et de long terme (partie 2)

Suite de  » Produire en France…mais comment ? »

Dans un monde globalisé, les Pouvoirs publics ont encore un rôle à jouer. Il ne s’agit pas de prétendre diriger ou maîtriser l’économie, cela serait utopique et contreproductif, mais il s’agit d’en être un moteur et un facilitateur.

Cependant, ce rôle ne doit pas forcément être tenu par l’Etat centralisateur dont on mesure trop souvent les limites en France. C’est plutôt aux collectivités locales d’être les partenaires des acteurs économiques.

L’un des intérêts de concentrer les efforts sur les PME/PMI (petite et moyenne entreprise et industrie) est d’assurer le tissu économique dans nos différents territoires, oeuvrant ainsi à une forme de décentralisation économique, là où les multinationales poussent à la centralisation vers les grands centres d’affaires et de pouvoir.

Il faut donc pour les PME/PMI des interlocuteurs publics également décentralisés afin de coller à leurs problématiques locales.

Les Conseils Régionaux sont, sans doute, les structures les plus adaptées pour participer à ce combat de la reconquête productive de notre pays.

Longtemps l’Etat a eu un rôle important dans la capacité de production de la France et dans sa puissance industrielle. Cela se manifestait en particulier par le Commissariat au Plan, dont la grande qualité était de donner une vision à long terme et de coordonner les efforts de la nation.

Cela s’est perdu au fil des années et au rythme d’une Société toujours plus enfermée dans l’immédiateté et l’éphémère.

Les Conseils Régionaux devraient se doter de Commissariats au Plan locaux. Ces services devront se constituer autour de compétences humaines adaptées aux besoins des PME/PMI. Compétences qui n’existent pas aujourd’hui au sein des collectivités.

Il faut, en particulier, chercher ces compétences dans le secteur privé et recruter un personnel qui a l’expérience de terrain de la PME/PMI et des secteurs économiques locaux.

Ainsi, de tels pools de compétences doivent réunir : des fonctionnaires territoriaux chevronnés, des cadres expérimentés issus du privé (bien souvent touchés par le chômage lorsqu’ils ont passé 50 ans), des juristes, des spécialistes en micro-économie, des banquiers et des financiers…

Une fois ces équipes de choc constituées dans chaque Conseil Régional, leurs principales missions seraient :

Le JDD du 11/12/11 – Sondage : l’effet Bayrou

Le patron du Modem récolte 13% des intentions de vote au premier tour de la présidentielle, selon un sondage LH2 pour Yahoo! réalisé après l’officialisation de sa candidature. François Bayrou talonne désormais Marine Le Pen, alors que François Hollande reste favori pour briguer l’Elysée.

Le « troisième homme » de 2007 pourrait-il être celui de 2012? Dans un sondage LH2 pour Yahoo! publié dimanche, François Bayrou est en forte progression dans les intentions de vote. Le patron du Modem gagne six points et franchi pour la première fois la barre symbolique des 10%, pour être crédité de 13% des voix au premier tour de l’élection présidentielle.

Cette hausse est la conséquence d’un temps fort médiatique dans sa campagne, relève l’institut LH2, qui a réalisé cette enquête les 9 et 10 décembre. Une campagne marquée par l’officialisation mercredi de sa candidature, d’une participation jeudi à l’émission Des paroles et des actes sur France 2 et d’un premier meeting à Pau samedi.

Déjà il y a cinq jours, un sondage BVA pour Le Parisien mesurait une progression de François Bayrou, le créditant de 9% des voix, soit trois points de plus par rapport à la précédente enquête. Surtout, le sondage LH2 publié dimanche révèle que le centriste menace directement Marine Le Pen. En baisse de 1,5 point par rapport au précédent sondage LH2 (18-19 novembre), la présidente du Front national bénéficie désormais de 13,5% des intentions de vote.

« L’Histoire est en marche! »

Dans le camp centriste, ce rebond sondagier suscite l’optimisme pour 2012. Certains parient sur un meilleur résultat que pour la dernière présidentielle, où la candidature Bayrou s’était envolée dans les sondages à partir de février 2007 seulement. Sur Twitter, l’ancien ministre du Budget, Alain Lambert, qui a rallié le patron du Modem, explique que François Bayrou « fera plus que les 18,57% de 2007 car il est prêt ».

L’ancien sénateur précise même qu’il « sera à plus de 20% au 15 février quand tout bascule dans la tête des Français ». Même enthousiasme pour le vice-président national des Jeunes démocrates, Adrien Debever : « Sondage à 2 chiffres avant Noël…l’Histoire est en marche! », écrit ce dernier.

Reste que François Hollande et Nicolas Sarkozy sont toujours loin devant dans les intentions de vote et assurent leur qualification pour le second tour. Selon le sondage LH2, le candidat socialiste recueillerait 31,5% des voix si le premier tour avait lieu dès à présent, gagnant ainsi 1,5 point. Le président sortant, lui, recule de trois points, désormais à 26%. Au second tour, l’écart entre les deux hommes se réduit quelque peu. Mais François Hollande reste le favori, avec 57% des voix et un point de moins.

De leurs côtés, les candidatures Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly sont en baisse, et recueillent respectivement 6,5% (-0,5 point) et 4,5% des voix (-1,5). L’ensemble des autres candidatures ne dépassent pas les 1% d’intentions de votes.

Source : Le JDD du 11/12/11

Produire en France…mais comment ? (partie 1)

La nécessité de restaurer une production en France est aujourd’hui criante. Notre balance du commerce extérieur, déficitaire de 80 milliards d’euros, est là pour le rappeler. Nous avons, non seulement, les poches vides mais, en plus, elles sont trouées ! S’il faut les remplir, il faut avant tout s’assurer que cela ne sera pas en pure perte.

Finies donc les idéologies de résignation et de facilité répandues par nos dirigeants politiques, de droite comme de gauche; eux qui nous ont asséné, depuis 15 ans, que nous ne pouvions plus produire en France, que l’industrie c’était du passé et qu’il fallait tout miser sur une économie de services.

Quelle chimère, quelle folie ! Car ne plus produire, c’est ne plus créer de richesse, c’est, rapidement, atrophier notre économie. La mondialisation a bon dos pour expliquer notre déchéance productive, elle est bien commode pour justifier l’irresponsabilité de nos gouvernants.

Ne plus produire, c’est aussi pour, les extrémistes de tous bords, un formidable vecteur de cristallisation des peurs, afin de promouvoir un modèle de société autarcique, raciste et surtout irréaliste économiquement.

En réalité, si la mondialisation pose de nombreux problèmes, rien n’est insurmontable pour une nation développée comme la nôtre. Certains de nos voisins, comme l’Allemagne, l’ont prouvé en l’espace de quelques années. Pour surmonter ses peurs et ses handicaps, il faut déjà être convaincu que c’est possible, que nous sommes à même de trouver les solutions, et laisser de côté la recherche stérile de boucs-émissaires ou la tentation de faire l’autruche.

Le peuple français doit bien vite récupérer sa force productive, retrouver les talents de son industrie qui a accompagné sa croissance depuis l’aube industrielle.

Alors, comment produire de nouveau en France ?

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