Sud Ouest du 12/11/11 : « Ces jeunes qui s’ engagent »

Parmi les idées courantes, il en est une qui a la peau dure : les jeunes ne s’intéressent pas à la politique. C’est évidemment faux et le mouvement des « Indignés » est là pour le rappeler. Il est vrai cependant qu’ils répugnent à entrer dans des mouvements organisés alors que ceux-ci tiennent une position non négligeable. D’où l’idée de donner la parole à cinq présidents de mouvements de jeunes avant la présidentielle.

« D’abord la réflexion » : Adrien Debever (jeunes démocrates).

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Sur la ligne de départ pour 2012, le MoDem s’échauffe

Pas encore officiellement candidat, mais déjà certain de l’être. François Bayrou se prononcera début décembre, laisse-t-il entendre. En attendant, voici donc l’amorce d’une campagne, avec à l’agenda deux déplacements par semaine, dont le cadre est le suivant: à chaque déplacement, son thème (autant que possible, lié à l’un des trois piliers du projet de François Bayrou: produire, instruire et construire la démocratie), ses visites et son dialogue direct. Jeudi dernier, le Cantal, sur le thème «instruire». Ce lundi, direction la Loire et Saint-Étienne pour parler de sport.

Côté militants, on regarde aussi vers 2012, et plus loin encore. «Le MoDem n’existera l’année prochaine que si François Bayrou gagne la présidentielle. Sinon, c’est mort.» Les propos de Christophe Azanza, responsable du MoDem du Gers, sonnent presque comme un ultimatum. Si tous les militants du Mouvement démocrate qui ont répondu à Mediapart ne le formulent pas ainsi, tous, en revanche, s’accordent à dire que l’année à venir est décisive. Comment le MoDem aborde-t-il les prochaines échéances électorales? Avec quelles forces? Quelles faiblesses? Revue de détail, état des troupes, après un tour de France des mouvements départementaux.

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Retour sur l’Université de Rentrée 2011 du MoDem à Giens

Organisée sur le même site que l’an dernier, cette édition 2011 fut cependant très différente. En effet, elle a été marquée par une affluence record et une importante présence des médias. Une dynamique est en train de naitre dans le sillage de la publication du livre de François Bayrou : « 2012, état d’urgence ».

Les débats et tables rondes, très nombreuses et qualitatives, ont d’ailleurs beaucoup tournés autour des thèmes de la production, de l’éducation et de la reconstruction d’un système politique irréprochable et efficace.

Ce fut également l’occasion de vérifier que François Bayrou est loin d’être seul et que plusieurs personnalités politiques sont en train d’amorcer un retour à ces cotés, telles que : Pierre Méhaignerie, Bernard Bosson, Anne-Marie Idrac, Jean François Kahn, Jean Arthuis…

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Quand Bayrou renaît, le Modem ressuscite

Le Modem départemental s’est réuni hier soir en conseil à Cenon pour préparer les prochaines échéances électorales.

Les élus et militants du Modem sont visiblement impatients d’en découdre avec leurs rivaux pour les prochaines élections. Heureux lors des régionales mais sevrés dans les cantonales, un peu déstabilisés par les mauvais sondages d’avant l’été, ils commencent à redresser la tête au moment même où leur héros François Bayrou remontre la sienne et refait entendre sa voix.

Quand Bayrou va, le Modem va et inversement. L’université d’été de la presqu’île de Giens (Var) a marqué le retour du Béarnais dans le débat, au moment où sort son livre « 2012 État d’urgence » (Plon), véritable vade-mecum des « vrais centristes » (dixit eux-mêmes) pour la prochaine campagne.

Hier dans une brasserie de Cenon, tout l’état-major du Modem ou presque, ruraux et urbains, s’était réuni avant le conseil départemental à Cenon, chez le conseiller municipal local Mustapha Yildiz. Joan Taris, le président girondin, en a profité pour rappeler les grands principes qui vont gouverner le parti orange, en particulier la nécessité de produire une démocratie « irréprochable », pour reprendre le mot de Véronique Fayet, l’élue bordelaise, qui ne cache pas sa colère : « J’ai honte d’apprendre que certains pays d’Afrique ont payé des campagnes électorales de partis français. Il ne faut pas s’étonner s’il y a une désaffection de la vie politique alors qu’on se dévoue tous les jours pour l’intérêt général ».

Le Modem reste évidemment très critique sur la bipolarisation de la politique française mais ne tire pas de plans sur la comète pour l’après présidentielle, où il compte malgré tout occuper une position… centrale : « Nous sommes libres », répète Véronique Fayet, élue à la CUB dans un groupe commun avec l’UMP.

L’heure du choix n’est pas arrivée : « Avec la crise et toutes ces affaires qui éclatent, on ne sait pas ce qui va se passer dans les mois à venir », concluent Joan Taris et ses amis.

 

Source : Sud Ouest du 23/09/2011

Par Hervé Mathurin

Lettres Girondines

Les Jeunes Démocrates de Gironde ont pris l’habitude, depuis plusieurs années, de mener un travail de réflexion avant chaque grand rendez-vous électoral.

En cette année présidentielle, nous n’avons pas la prétention d’influer sur les programmes mais plutôt de faire part au futur Président de la République des sujets qui nous préoccupent en tant que jeunes et pour lesquels nous essayons de trouver des pistes de progrès.

Si la situation actuelle de notre pays nécessite à court terme des mesures courageuses pour rétablir l’équilibre de nos finances publiques, cela n’est acceptable par la jeunesse qu’accompagnées d’un plan de retour à la prospérité à moyen et long terme.

Nous demandons de la justice dans les décisions politiques et de l’ambition. La pierre angulaire de nos vies, c’est l’emploi, vecteur de notre épanouissement de jeune adulte. Or, pour avoir des emplois en nombre, il y a deux préalables absolus : une éducation performante pour une formation de haute qualité et un pays qui produit et qui permet à ses forces vives de créer de la richesse.

Cela semble simple, mais seul François Bayrou porte ce diagnostic et ces priorités dans l’action publique. En effet, on se heurte depuis 15 ans à une résignation collective entretenue par la droite et la gauche. Produire en France est devenu impossible avec la mondialisation !

Et bien non ! A cœur vaillant rien d’impossible; d’autres l’ont fait avant nous. Nous, Jeunes Démocrates, nous refusons ce défaitisme, nous n’entrerons pas dans un déclin irréversible sans agir !

C’est pourquoi, nous appelons de nos vœux une candidature victorieuse de François Bayrou lors de la présidentielle de 2012. Il est, aujourd’hui, le seul à pouvoir tracer le chemin pavé de nos aspirations…

Nous avons, ainsi, réunit dans un recueil 5 lettres au futur Président de la République sur des sujets divers, écrites par des jeunes étudiants et des jeunes actifs. Ce sont les Lettres Girondines, clin d’œil à l’un des « 3 M » de Bordeaux…

Découvrir les Lettres Girondines


Adrien Debever

Etat d’urgence : le chemin est tracé, les tabous doivent tomber !

François Bayrou vient de sortir un livre qui préfigure son programme présidentiel : « 2012, état d’urgence ».

Il y cible avec clairvoyance et lucidité les causes profondes des problèmes de notre pays et ses besoins.

En 2007, François Bayrou fut le seul à mettre au cœur de la campagne présidentielle, le problème des déficits publics et de la dette…ces dernières années lui ont malheureusement plus que donné raison.

Cinq ans après, la situation de notre pays s’est encore dégradée avec en plus l’accélération des difficultés sous l’effet de la crise mondiale.

La présidentielle de 2012, n’aura rien de commun avec ses devancières, la France est au bord de l’abîme, elle est en état d’urgence, ce sera probablement, pour les Français, la dernière occasion d’inverser le cours des événements.

Cela demande une prise de conscience collective et de briser les idées reçues et le fatalisme ambiant.

Certains pays proches comme l’Allemagne ont su se redresser spectaculairement il y a quelques années. Pourquoi pas nous, si nous concentrons les efforts de la nation sur les deux leviers qui entraînent tout le reste : la production et l’éducation.

Cette révolution des mentalités ne peut être conduite par ceux (droite et gauche) qui ont échoué depuis si longtemps mais par une majorité d’un nouveau type : large, courageuse et d’union nationale.

Je vous encourage à découvrir ce livre, pierre fondatrice de ce qui pourrait bien être le grand défi de ma génération !

 

Adrien Debever