Pour développer l’emploi, protégeons nos entreprises.

jean-lassalleQuelque soit le résultat de dimanche prochain, Jean Lassalle aura marqué cette campagne régionale de son empreinte.

Personnage déjà bien connu du grand public, il s’est illustré par des ralliements très médiatiques tel que celui de Marouane Chamakh, ou par des propositions d’avenir spectaculaires comme l’Exposition Universelle à Bordeaux en 2020 ou les Jeux Olympiques dans les Pyrénées en 2022.

La tentation pour ses adversaires fut donc très forte de le caricaturer en « farfelu » des montagnes (voir les déclarations, entre autres, de Gilles Savary). Malheureusement pour ces détracteurs, le programme économique de Jean Lassalle a balayé tout cela.

Compétence probablement la plus importante de la Région, Forces Aquitaine propose une petite révolution dans l’approche du rôle économique du Conseil Régional.

En effet, nous voulons tourner la page des subventions ponctuelles, distribuées à la tête du client, et trop souvent réservées à l’élite économique de l’Aquitaine et aux grandes sociétés.

Fini le temps d’une Région spectatrice : avec Jean Lassalle, le Conseil Régional deviendra acteur à part entière de l’économie aquitaine.

Nous ciblerons notre soutien vers les PME/PMI (petite et moyenne entreprise et industrie) et TPE (très petite entreprise, artisan) qui représentent plus de 80 % de nos emplois d’aujourd’hui et de demain. Elles fondent durablement le tissu économique de notre région.

A court terme, nous apporterons une aide d’urgence aux secteurs les plus touchés par la crise (en particulier le monde agricole).

Nous favoriserons la création de 10 000 emplois dans  les PME/TPE en assumant, pendant deux ans, pour ces entreprises les charges des 2 premiers emplois créés.

Pour soutenir durablement notre industrie, nous lui assurerons une pérennité d’un chiffre d’affaires  généré par la commande publique (Small Business Act) dans le respect des règles des marchés publics (nous ferons un lobbying à Bruxelles pour les rendre plus souples).

Nous aiderons au développement du secteur tertiaire souvent oublié par la majorité sortante. En particulier les activités non délocalisables afin de constituer un réservoir d’emplois moins exposés aux fluctuations de l’économie mondiale.

Enfin, face aux carences du secteur bancaire et à la brutalité de l’économie mondiale, nous envisageons d’impliquer directement le Conseil Régional dans l’économie.

Nous sommes, ainsi, prêts à entrer dans le capital de sociétés stratégiques pour l’Aquitaine : par exemple celles qui assurent de nombreux emplois (Comme FIRST), qui agissent dans un secteur innovant, qui exploitent un savoir-faire ou bien encore qui font vivre des  infrastructures précieuses….

Cette procédure est possible lorsque la participation reste minoritaire (maximum 33%) et après validation du Conseil d’Etat (ou par l’intermédiaire d’une agence régionale de développement).

Les principaux intérêts de cette mesure se résument ainsi :

  • renforcer les capitaux propres de la société
  • être un message fort et incitatif envoyé aux partenaires financiers
  • être une aide dans le cadre d’une reprise d’entreprise
  • pallier  la défaillance d’investisseurs privés ou  leur volonté de retrait
  • offrir des garanties au Conseil Régional dans l’utilisation de ses fonds : droit d’information, lutte contre les OPA sauvages et les délocalisations brutales (minorité de blocage assurée par le CR)…
  • constituer des recettes pour la collectivité à travers de possibles versements de dividendes

Ce programme économique est à l’image de la liste Forces Aquitaine que mène Jean Lassalle. Il est très novateur et  s’inscrit dans une vision à long terme pour notre région. Il est, par ailleurs, d’un grand pragmatisme car débarrassé des idéologies « droite/gauche ». Nous rassemblons au-delà des clivages, des femmes et des hommes de tous horizons qui n’ont pas peur d’oser se battre et entreprendre à une époque où le politique est trop souvent démissionnaire.

Nous allons réveiller notre région et c’est à partir de cette vieille et riche terre d’Aquitania que nous allons construire une Société nouvelle !

Adrien Debever
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La force de nos propositions !

jeunes-europeensIl y a quelques jours, avec Robert Rochefort (Député Européen) et Martine Moga (2ème de la liste menée par Jean Lassalle), nous avons représenté Forces Aquitaine lors d’un débat avec les Jeunes Européens.

Le thème était la relation Région/Europe.

En effet, même si cela n’est pas une évidence pour le grand public, la région est le niveau de proximité de l’Europe.

Malheureusement, les dirigeants politiques locaux n’utilisent pas forcément au mieux les fonds structurels européens (FEDER, FSE…) et surtout ils ne communiquent pas autour de l’Europe à cette occasion.

Jean Lassalle, qui souhaite faire de la proximité une des caractéristiques de sa gouvernance, saura mettre en valeur ce lien Région / Europe.

Cela passe notamment par une coopération renforcée avec les régions voisines. Nous souhaitons mettre en place de nombreux projets en collaboration avec l’Aragon, la Navarre et l’Euskadi (JO d’hiver 2022, autoroute de la mer pour le fret, représentation commune à Bruxelles, Cluster sur la voiture propre, LGV…).

Ces collaborations renforcées permettront ainsi à l’Aquitaine d’être précurseur en matière de développement durable, de mobilité des jeunes (et pas seulement les étudiants les plus brillants) et de voir grandir son pouvoir d’attractivité.

Au terme de ce débat, les Jeunes Européens ont semblé particulièrement marqués par la qualité et l’importance de nos propositions. Il semble que cela ait été moins le cas pour nos concurrents qui nous ont précédés dans cet exercice.

Une preuve de plus, s’il en était encore besoin, que Jean Lassalle porte des valeurs humaines très fortes mais aussi qu’il est à la tête d’une liste au programme solide, novateur et ambitieux !

Adrien Debever

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Les jeunes socialistes démagos… Un pléonasme ?

le-pouce-vers-le-basLes MJS ne donnent pas une image très moderne des pratiques politiques et utiliser Facebook ne change rien sur le fond. En Aquitaine, pour cette campagne régionale, ils sombrent dans la démagogie crasse et l’humour de comptoir. Référence à leur dernier article sur leur « grenelle des idées » pour Jean Lassalle.

N’arrivant pas à faire parler d’eux à propos de leur programme ou de leurs idées, c’est par la critique gratuite qu’ils accèdent aux entrefilets d’une presse locale pourtant très réceptive à leur tendance politique.

Les jeunes socialistes axent leur argumentaire autour de l’idée que Jean Lassalle est un farfelu descendu des montages. Cette thématique est en fait très proche de celle de leurs aînés, tel  Gilles Savary et son histoire « gauche caviar » d’accès aux salons bordelais pour l’homme au béret.

Tout cela ne vole pas haut. C’est traiter avec beaucoup de mépris et de condescendance les habitants de la ruralité et ceux qui ne sont pas issus de l’élite bourgeoise.

Pas sûr que l’électorat populaire de gauche apprécie beaucoup cette sémantique…

Sur le fond, les MJS manquent de discernement et de connaissances. Des Jeux Olympiques dans les Pyrénéens n’ont rien d’aberrant, la presse espagnole et le Maire de Saragosse sont d’ailleurs très enthousiastes à cette idée. Même chose pour l’Exposition Universelle à Bordeaux : c’est un projet structurant, une formidable opportunité et tout à fait à la portée de la ville. Enfin et surtout, ces projets à long terme ne peuvent occulter les importantes et efficaces mesures d’urgence que la liste Forces Aquitaine propose dans son programme en matière d’emploi, de transport, de gouvernance ou bien encore pour les jeunes.

En réalité, la réaction des jeunes socialistes s’explique par le thème principal de la campagne d’Alain Rousset : tout est basé sur l’autosatisfaction de son bilan à la tête de la Région. Mais à trop regarder en arrière, on oublie de se tourner vers l’avenir.

Par ailleurs, la gestion technocratique qu’ils appliquent avec une vision « courtermiste » (Alain Rousset ne se projette pas au-delà de 2014 puisqu’il a annoncé son dernier mandat) leur a fait perdre la notion d’une Aquitaine ambitieuse, qui fait rêver les Aquitains et les rend fiers de leur région !

Il est bien dommage que des jeunes renient et caricaturent ces idéaux, pourtant propres à leur âge…

Adrien Debever

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Jeunes des quartiers – Jean Lassalle : le courant passe!

mapeVendredi dernier, Jean Lassalle et certains de ses colistiers (ceux de la rive droite et les dirigeants d’entreprise) ont rencontré les jeunes entrepreneurs de l’association MAPE (Mouvement Associatif des Professionnels et des Entrepreneurs) à Cenon.

Sur cette rive droite, si souvent oubliée par les dirigeants politiques, il y a, en effet, profusion de talents parmi la jeunesse. Des jeunes qui aspirent à entreprendre et à réussir, refusant la fatalité du quotidien.

Soutenir leurs initiatives est l’un des objectifs de l’association MAPE, présidé par Mustafa Yildiz (Grand prix Talents des Cités en 2005 et Conseiller Municipal de Cenon).

Habitués à trouver des responsables politiques peu réceptifs aux problèmes des quartiers, c’est avec circonspection que les 25 personnes réunies par l’association ont accueilli Jean Lassalle.

Après un temps de présentation, en particulier des jeunes entrepreneurs présents, dont Fatima Kouider et Malika Makhouki (les lauréates du Grand prix Talents de cités 2009), Azedine Archaoui (décoration intérieur) et Said Saidani (association d’insertion) ; les premières questions ont fusé, piquantes, directes et franches. Parmi elles, le cas Marouane Chamakh, le symbole de la diversité de la liste FORCES AQUITAINE, et l’emploi des jeunes.

Piqué ainsi au vif par ce ton débridé, Jean s’est levé pour répondre directement, les yeux dans les yeux à ses interlocuteurs. Oublié le début de réunion un peu convenu, c’est un échange sans langue de bois, habité par des sentiments profonds, qui se noue entre Jean et les jeunes.

Finalement, Jean a connu, sous d’autres formes, les mêmes obstacles et les mêmes difficultés dans sa vie personnelle et professionnelle : discrimination (celle des pauvres du village), idées reçues, nécessité de créer son propre emploi…

Ce qui a particulièrement intéressé les jeunes entrepreneurs dans le programme de Jean Lassalle, c’est la proposition de créer 10 000 emplois en Aquitaine sous l’effet du remboursement, pendant 2 ans, des charges des deux premiers emplois créés  par une PME/PMI ou un artisan. Soit un budget de 50 millions d’€, qui ne pèse pas lourd au regard des 1,2 milliards d’euros qui constituent le budget total du Conseil Régional.

C’est simplement une question de volonté et de priorité politique !

A l’issue de cette rencontre, les participants sont ressortis avec un enthousiasme à la hauteur de leur scepticisme de départ. Ils ont découvert un homme politique hors du commun, franc, direct, passionné, compréhensible et proche d’eux. Bien loin de ceux qu’ils croisent régulièrement, comme leur hôte de la semaine précédente…un certain ministre du travail…

Adrien Debever
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« Un Lassalle volontaire au ton apaisé »

meeting-saint-medardHier soir à Saint-Médard-en-Jalles, devant une salle remplie de près de 200 sympathisants centristes, Jean Lassalle a répété son engagement pour une politique qui peut « soulever les montagnes » selon les mots de son colistier Jacques Mangon.

Le candidat Modem a déroulé son programme, sans grand effet oratoire, face à un auditoire attentif. Le Béarnais a préféré parler sur un ton apaisé du « refus de se soumettre à toutes les technocraties ».

À propos de la LGV, il a manifesté son soutien à cette infrastructure mais sans aller à l’encontre des habitants : « On ne peut pas décider des projets sans les consulter. » Il n’a pas eu peur d’aller à l’encontre de certaines idées considérées comme reçues, à l’exemple de l’opposition généralisée contre les infrastructures routières.

Pas question de renoncer à construire encore des routes comme la RN 21 ou celle qui doit relier Pau à Oloron, et « la région doit y contribuer », a-t-il assuré avant de se lancer dans sa formule préférée : « Je suis un leader, Alain Rousset est un suiveur. » Pour conclure, il a proposé son « projet pour l’avenir, capable de mobiliser la jeunesse aquitaine pour les 20 prochaines années », avec l’exposition universelle et les jeux olympiques d’hiver dans les Pyrénées, déclenchant ainsi quelques applaudissements.

Auteur : J.-P. D.

Source Sud Ouest du 16/02/10

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Une semaine forte en émotions !

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La semaine dernière fut riche en émotions diverses et elle fut sans doute la première semaine où la campagne régionale s’est installée en haut de l’affiche.

Lundi, Jean Lassalle a présenté sa liste FORCES AQUITAINE en Gironde. A titre personnel, ce fut un moment d’autant plus important que j’ai l’honneur mais aussi la responsabilité de faire partie de cette liste menée par Jean.

Puis mardi et mercredi, ce fut probablement le plus gros événement médiatique de ce début de campagne avec l’annonce de notre porte-bonheur n°13 : Marouane Chamakh.

Avec l’arrivée parmi nous de cet aquitain de naissance et de cœur, joueur emblématique des Girondins et acteur associatif bien connu des quartiers de l’agglomération bordelaise, nous avons changé de dimension :  avec le déferlement de la presse locale et nationale, c’est une prise de conscience par le grand public de l’éminence des élections régionale qui dépasse le cadre partisan et les frontières de la région.

Jeudi, tradition girondine incontournable : la fête des « Bœufs gras » à Bazas. Comme l’année dernière, Jean Lassalle ne pouvait rater ce rendez-vous. Elections obligent, cette année, il n’était pas seul, puisque Alain Rousset et Xavier Darcos avaient également fait le déplacement.

Mais ces deux derniers étaient surtout motivés par leur intronisation et la médaille remise par leur hôte, le Maire de Bazas, qui avait par ailleurs eu la grande inélégance d’oublier Jean Lassalle (clivage droite/gauche quand tu nous tiens !…).

Pas très grave tout cela : Jean Lassalle, lui, préféra manger au milieu de la salle avec le peuple plutôt qu’à la table des notables. Il ouvrit le bal, fit danser les dames, chanta et accompagna les musiciens et passa de table en table, accueilli avec joie et plaisir par les convives.

Pendant ce temps, le « techno » parisien était déjà reparti avec sa cour (avant même le fromage !) et sans avoir salué aucune table tandis que le « techno » de l’Hôtel de Région, lui, fit un peu mieux, saluant au moins les tables les plus proches et feignant l’improvisation d’un chant, heureusement couvert par la voix du chanteur basque !

Dans le domaine de la proximité, les faits parlent donc d’eux-mêmes pour illustrer les comportements des principaux candidats au Conseil Régional.

La fin de semaine apporta la rançon de la gloire. En effet, en une semaine, Jean Lassalle s’est hissé au niveau des deux candidats présentés jusque-là comme étant les principaux.

FORCES AQUITAINE est devenue la liste surprise et donc dangereuse pour certains. Les réactions n’ont pas tardé, mais elles se sont exprimées sur des terrains qui n’embellissent pas la politique !

Ainsi, on nota un changement de ton dans l’hégémonique média local : Sud-Ouest. Très lié financièrement au Conseil Régional et donc à la majorité sortante, ce journal (dont TV7 fait aussi partie) ressemble, dans cette campagne électorale, de plus en plus à un service de communication du Président sortant : des commentaires et des analyses toujours très orientés et, plus grave encore, des comptes-rendus factuels biaisés voire complètement faux.

Un des exemples de la semaine concerne l’article d’hier sur la fête des « Bœufs gras ». Celui-ci raconte que face à Alain Rousset et Xavier Darcos, Jean Lassalle a « rasé les murs avant d’aller s’assoir au fond de la…salle ». Jeu de mot pathétique et mensonge bien indigne du journalisme !

Mais en matière de bassesse, on peut encore faire mieux et il semble que les porte-flingues socialistes ne reculent devant rien. Le Canard Enchainé a, ainsi, relayé une dénonciation calomnieuse (sans, bien sûr, vérifier ses source. Encore du vrai journalisme !) portant sur le financement de billets d’avion. Mensonge qui ne passa pas la nuit puisque furent produites, dès le lendemain, les factures en règle de ces fameux billets d’avion.

Voilà donc les pratiques des personnes qui gouvernent de nos jours, adeptes de l’adage : «calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ». De la politique de caniveaux, juste bonne à gonfler les rangs de l’abstention.

Mais, peu nous importe : la liste FORCES AQUITAINE de Jean Lassalle trace sa route avec honnêteté, indépendance et courage. Nous proposons aux Aquitains une autre façon de faire de la politique : plus proche d’eux et pour eux.

Soyez nombreux à relayer notre message dans les jours à venir.

L’Aquitaine ne le sait pas encore mais elle va voter pour nous !

Adrien Debever

Jean Lassalle, lueur d’espoir pour la jeunesse !

dsc02873_Jeudi dernier, Jean Lassalle, candidat à la Présidence du Conseil Régionale d’Aquitaine en mars prochain, a rencontré les Jeunes Démocrates de Gironde et leurs sympathisants.

Cette rencontre fut l’occasion pour les JDEM de remettre à Jean leur projet pour les régionales : « Aquitaine terre de défis ».

Un échange s’est instauré, entre la tête de liste de FORCES AQUITAINE et les jeunes, autour des thématiques qui leurs sont chères : logement étudiant, insertion et formation professionnelles, création et reprise d’entreprises ou bien encore les risques psycho-sociaux du travail.

Au delà de ces sujets concrets, Jean Lassalle nous a surtout parlé de son parcours, de ses valeurs, de sa vision d’un responsable politique.

Le contact avec les jeunes, lui est naturel. Il parle avec émotion et convivialité des choses simples mais essentielles de la vie.

Nous avons découvert un homme humble mais déterminé, au service des autres mais conscient qu’un dirigeant politique doit savoir montrer le chemin et ne pas être seulement un « suiveur d’opinion ».

Il veut installer un Conseil Régional qui soit « l’ami » du peuple, un facilitateur de proximité et pas simplement l’outil d’une élite.

Si ce personnage hors norme de la classe politique française a tous les aspects de l’homme providentiel, il s’en défend, considérant que l’on ne peut réussir qu’en équipe.

En entrant dans ce restaurant des Capucins, beaucoup de jeunes ne connaissaient de Jean Lassalle que l’image médiatique et ils l’abordaient avec beaucoup d’interrogations.

A la fin de la soirée, de nombreux regards avaient changé, on pouvait sentir un petit quelque chose en plus… peut-être bien une lueur d’espoir, suscitée par cette rencontre avec un homme de cœur et de courage, indépendant et prêt à construire l’avenir avec nous, les jeunes !

Adrien Debever

Retrouvez également le compte-rendu de la soirée sur le site des JDEM 33

Le Modem, une certaine façon de gouverner…

cubQuand on est adhérent au Mouvement Démocrate, on porte profondément en soi des valeurs d’humanisme, de liberté, d’égalité et de justice sociale. Cela se décline dans un programme économique et social que nous avons largement précisé lors du Congrès d’Arras (Télécharger le projet humaniste).

Cependant, très souvent, on nous reproche de ne pas pouvoir donner d’exemple concret de la politique que nous prônons. Il est, en effet, assez difficile de mettre en avant des résultats quand on n’a pas le pouvoir et que l’on est dans l’opposition.

Nous prétendons faire de la politique différemment. Par ce terme un peu présomptueux, nous entendons surtout faire preuve de pragmatisme, ne pas être contraints par des idéologies ou des lobbys, agir dans l’intérêt collectif et ainsi dépasser les vieux clivages politiques.

Au niveau local, nous avons des exemples concrets de cette conception. Pas plus tard que jeudi dernier avec la prise de position d’Alain Cazabonne, chef de file des élus Démocrates à la CUB (Communauté Urbaine de Bordeaux), sur le projet du Grand Stade (voir l’article de Sud Ouest).

Il souhaite, ainsi, réunir le projet de la salle de spectacle ARENA et celui du Grand Stade en un même bâtiment multifonction, situé à Bordeaux-Lac.

Cette proposition est d’ailleurs portée depuis plusieurs semaines par les Jeunes Démocrates de Gironde et je l’avais également évoquée il y a quelques mois, dans un précédent article, en m’appuyant sur l’exemple du projet lillois.

A ce jour, quelle est la situation ? Deux projets distincts menés par la co-gestion de la CUB (qui trouve sans doute là ses limites) :

  • Une salle de spectacle ARENA, à financement privé (donc surfaces commerciales), à Floirac en «territoire socialiste».
  • Un projet de Grand Stade, dont le financement pose problème (la majorité socialiste du CG en refusant de co-financer pousse encore à une solution commerciale!), situé à Bordeaux-Lac en «territoire UMP».

Bref, deux projets qui pourraient ne faire qu’un et qui au lieu de cela entrainent doublons, surcoûts et une multiplication des grandes surfaces commerciales (dont la CUB est déjà championne de France) qui seront de nouvelles attaques contre le commerce de proximité.

Face à cette situation, les seules voix à s’être élevées contre ces aberrations en proposant des solutions intelligentes tout en restant ambitieuses, sont celles du MoDem.

En premier lieu, par Jean Lassalle, candidat à la Présidence du Conseil Régional, qui est le seul candidat majeur à avoir clairement défendu le co-financement public du projet afin d’éviter la sur-abondance de surfaces commerciales.

Puis par Alain Cazabonne, jeudi, en proposant la solution pragmatique d’un projet unique fusionnant les deux en cours. Mais pour cela, il fallait sortir des petits arrangements entre Droite et Gauche sur le territoire de la CUB !

Une gouvernance qui fait passer l’intérêt collectif avant les arrangements partisans, voilà qui est intéressant, y compris pour le futur Conseil Régional qui sera élu en mars prochain…

Adrien Debever
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L’un assèche, l’autre gaspille !

compteurcgLa réforme des collectivités territoriales et de la Taxe Professionnelle n’en finit plus de faire débat ou plutôt d’alimenter le combat entre élus de tous bords.

Si cette réforme reste encore peu compréhensible par le grand public, car technique et peu « glamour », elle n’en demeure pas moins très importante pour le fonctionnement et l’efficacité de la politique locale dans les années à venir.

Après de multiples versions, le volet financier dégage une philosophie assez claire (la partie sur les modes de scrutin et les cantons n’est pas encore arrêtée) :

en effet, avec la suppression de la T.P, le gouvernement procède à une redistribution des produits de la fiscalité locale (taxe d’habitation, taxe foncière sur les propriétés bâties, taxe foncière sur les propriétés non bâties). Les privilégiés sont les blocs communaux (Communauté de communes/Communes), qui obtiennent globalement plus de moyens et cela au détriment des Conseils Généraux (CG) et des Conseils Régionaux (CR), grands perdants de la réforme.

Cela a pour conséquence de réduire le lien et la relative dépendance des communes vis-à-vis des Conseils Généraux, et, à un degré moindre, des Conseils Régionaux, qui jusqu’ici subventionnaient fortement les communes.

Cette volonté et cette stratégie politique sont très discutables, en particulier du point de vue de la solidarité départementale (entre communes riches et pauvres), du poids des régions françaises en Europe, ou bien des projets transversaux à l’échelle d’un département ou d’une région. Sans oublier la pertinence d’une telle réforme actuellement (voir un précédent article).

Par contre, il est vrai que cela limite le risque de mise en place d’un système « clanique » et de baronnies au niveau départemental.

La Gironde est le parfait exemple de ce risque. A la tête du Conseil Général, son Président, Philippe Madrelle, règne en maître absolu depuis 30 ans. Il dirige d’une main de fer sa majorité écrasante grâce à un système de chantage globalisé : subvention contre allégeance politique. C’est un procédé aussi efficace qu’il est anti-démocratique et contraire à l’intérêt général.

Ainsi, depuis quelques semaines, Philippe Madrelle est entré en guerre ouverte avec le Gouvernement et cela avec les moyens du Conseil Général et donc des contribuables girondins. Cet affrontement partisan se fait à grand coup de dépenses de communication dont le dernier épisode est l’installation d’un grand compteur de façade indiquant en temps réel la dette de l’Etat vis-à-vis du Département (voir photo).

Ces comptes d’apothicaire et ces duels de clochers n’intéressent pas la population. Tout cela concerne l’argent public, celui des contribuables. Savoir qui le possède est secondaire, c’est l’efficacité de son utilisation qui est importante.

Philippe Madrelle parle de la misère et de la détresse actuelle des girondins mais sa réponse est une prise en otage de ces mêmes girondins en menaçant de couper tous les investissements du C.G en 2010. Dans le même temps, la collectivité qu’il dirige est incapable de baisser ses dépenses de fonctionnement en période de crise ; elle  fait exploser les dépenses de communication, gaspillant ainsi allégrement les moyens dont elle dispose. Le C.G est sans doute moins miséreux qu’il ne le dit : son faible endettement en est d’ailleurs une preuve.

Vouloir défendre le Département est très louable mais cela ne doit pas virer au conservatisme ni à la protection d’intérêts partisans. Il faut au contraire moderniser cette collectivité. Et le débat de fond doit avoir lieu de façon démocratique au Parlement (Philippe Madrelle est Sénateur) et par les urnes (les Régionales sont dans deux mois…).

Entre un Etat qui va assècher, de fait, les Conseils Généraux et Régionaux, et une majorité socialiste qui gaspille à des fins partisanes, il y a sans doute un juste milieu dans l’intérêt collectif et celui de la démocratie locale…une position plus pragmatique et centriste…

Adrien Debever

Pour vous forger votre opinion vous pouvez également aller voir le site spécialement créé et financé par le C.G 33 ainsi que la position du Président du groupe d’opposition, Yves d’Amécourt.