Je souhaite à toutes et tous une très bonne année 2010 !
Je vous transmets ici, tous mes vœux de santé, bonheur et réussite pour vous et vos proches.
Avec mes amitiés,.
Adrien Debever
Une mobilisation médiatique et populaire rarement vue autour de la protection de notre planète et du climat. Voilà tout ce qui restera du sommet de Copenhague.
En effet, jamais un sommet international sur le climat n’avait suscité un tel intérêt mais aussi une telle attente.
Or après des mois de battage médiatique, Copenhague a finalement donné lieu à une immense déception et à un constat d’échec cuisant.
Le résultat est incontestable : aucun accord chiffré sur une baisse des émissions de CO², aucun système contraignant de contrôle, pas de réelle aide d’envergure pour les pays en voix de développement et un blocage politique évident quand il faut négocier à 193.
Les raisons de ce terrible bilan sont multiples :
Les égoïsmes ont ainsi empêché de traiter le péril collectif.
Il faut croire que le péril n’était pas assez anxiogène pour les dirigeants du monde. Quand il a été nécessaire de sauver les banques et le système financier, nos dirigeants furent, là, beaucoup plus performants. Des conséquences plus lointaines (les générations futures) et des victimes plus loin d’eux (les futurs réfugiés climatiques les concernent moins que les détenteurs d’actifs financiers) peuvent peut-être expliquer cette différence…
En attendant, cet échec est une terrible responsabilité vis-à-vis de l’Humanité et des générations futures.
On ne peut en rester là, il faut rapidement revoir la copie. Cela passe, sans doute par une autre méthodologie mondiale.
Comme pour l’économie et la finance mondiale, le besoin de structure et de Droit mondial est urgent, il faut encadrer, dans l’intérêt collectif, les libertés individuelles. C’est la base de toute Société humaine et il faut maintenant prendre conscience que nous sommes entrés dans l’ère de la Société mondiale.
Pour la protection de notre planète commune, il serait donc souhaitable de créer un organisme international, sous l’égide de l’ONU, qui devra travailler à plein temps sur les futurs accords internationaux. Par ailleurs, des leaders doivent montrer l’exemple en premier tel que le G 20, avant de passer à des accords à 193.
Devant la médiocre performance de nos dirigeants, il faut maintenir et même augmenter la pression populaire dans le monde démocratique afin que Copenhague ne soit qu’un accident de parcours dans la sauvegarde de notre environnement.
Nous, bloggeurs militants, acteurs de la vie de la cité, nous réjouissons que de nouveaux espaces de débats d’opinion et de constructions des choix collectifs fassent évoluer la démocratie.
Néanmoins nous clamons que l’acte démocratique garant de nos libertés, de nos valeurs républicaines, de notre modèle de société et de l’égalité de tous devant les choix qui s’offrent à nous reste LE VOTE !
Ainsi, 2010 sera une année où nous devrons à nouveau nous exprimer pour choisir dans chaque région les projets et les équipes qui auront à répondre aux enjeux de mobilité et de transports, d’éducation et de jeunesse, de formation professionnelle, de logement, d’aménagement durable et de développement économique.
Nous appelons aujourd’hui tous nos concitoyens qui ne l’auraient pas encore fait à s’inscrire sur les listes électorales avant le 31 Décembre 2009, pour être acteurs et décideurs de l’avenir de nos régions les 14 et 21 mars prochains. Agir pour ne pas subir!
S’inscrire sur les listes électorales, c’est simple, ça ne prend pas plus de cinq minutes et ça peut tout changer. Il suffit de se rendre au service élection de votre mairie, de vous munir d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile : http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F1367.xhtml
Pour relayer au mieux cet appel nous incitons nos lecteurs à transmettre largement ce billet autour d’eux et à arborer fièrement l’avatar citoyen sur leurs profils sociaux ou leurs blogs.
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Tout le monde (ou presque) a maintenant entendu parler ou vu le clip des jeunes UMP mettant en scène un certain nombre de ministres du gouvernement.
De ce point de vue, le « buzz » médiatique est réussi. Il s’est construit autour du caractère consternant et pathétique de cette vidéo. Les commentaires ont fusé de toute part, même un ancien ministre de droite comme Luc Ferry a qualifié cela de « dégoulinant de bêtise ».
Je ne m’étendrai donc pas davantage sur cet aspect de la forme qui, à travers son « bling-bling » triomphant, son abécédaire de clichés, ses playbacks ratés et sa chorégraphie de « sous « star académie » », nuit à l’image et à la crédibilité, déjà bien écornée, de la classe politique.
Je préfère mettre en lumière les multiples messages que porte ce clip. Car, s’il met en scène toutes les diversités et spécificités possibles (de couleur, de handicap, de sexualité ou bien encore de corpulence), c’est pour mieux les fondre dans un ensemble unique : l’UMP.
Ce clip, c’est l’apologie de la pensée unique, le trou noir de toutes les différences dans une fusion générale.
Le mélange des genres y est roi. Le monde associatif est présent avec l’Association Laurette Fugain, la prévention routière, Sœur Emmanuelle, les pièces jaunes, la lutte contre le Sida ; pourquoi celles-ci et pas d’autres ?
Il y a également le monde des médias avec des journaux tels que l’Express et le Nouvel Observateur ; ce sont des journaux plutôt de gauche qui sont ainsi absorbés avec, toujours, cette volonté de contrôler la presse.
La fameuse « identité nationale » est, elle aussi, aspirée par cette pensée unique, puisque l’on croise bonnet phrygien et maillot de l’équipe de France.
Enfin, le plus clair et peut-être le plus grave : les partis politiques sont intégrés dans cet UMP, que ce soit la touche verte de l’écologie, ou le socialisme avec cette militante PS qui change de « peau » pour devenir UMP, suivant ainsi son guide, le traître Besson, comme ultime étape d’un processus de mutation politique.
L’UMP devient, ainsi, l’hyper parti, qui absorbe toute la Société.
Ils veulent changer le monde. Moi aussi … mais sûrement pas pour en faire un monde UMP aussi enrobé de guimauve soit-il !
François Bayrou et le MoDem veulent dépasser le clivage droite/gauche pour offrir une troisième voie. Nicolas Sarkozy veut, lui aussi, dépasser ce clivage droite/gauche mais pour ne créer qu’une seule voie : le parti unique.
Pour ceux qui ont eu la chance d’avoir encore des cours d’Histoire en terminale, cela doit évoquer quelques souvenirs…
Adrien Debever
Je vous retransmets, ici, la prise de position des Jeunes Démocrates au sujet de la volonté du gouvernement de supprimer l’histoire-géo en terminale S :
Communiqué de presse du Mouvement des Jeunes Démocrates
Le Gouvernement, fidèle aux dogmes de l’UMP, semble considérer qu’un enseignement n’a de valeur que s’il a une utilité immédiate, et essentiellement d’un point de vue vénal, économique. Les Jeunes Démocrates considèrent au contraire que l’éducation, parce qu’elle développe la personne humaine au plus haut niveau de son potentiel, est un facteur de progrès, y compris économique.
La filière scientifique, qui regroupe la majorité des élèves du lycée général, vise bien sûr à former de futurs savants, ingénieurs et techniciens. Mais il s’agit d’abord d’une formation générale et elle doit, à ce titre, donner aux jeunes gens qui étudieront en terminale scientifique, les clés dont ils auront besoin, en tant que citoyens, pour comprendre le monde qui les entoure. La science est la clé de la compréhension du monde matériel et de ses lois. Mais elle n’est qu’une froide connaissance parfaitement incomplète si ell e s’en tient là. La compréhension du monde dans le temps, c’est l’Histoire. La compréhension du monde dans l’espace, c’est la Géographie. Ces deux clés ne sauraient être refusées aux lycéens.
Notre pays souffre trop de la distinction absurde entre la science et les humanités. Alors que le Gouvernement cherche à creuser plus encore ce fossé, et ainsi faire reculer notre civilisation, nous prônons une formation générale complète pour faire des citoyens et des hommes libres, conscients et éclairés.
En plein débat sur l’identité nationale, une telle proposition semble marquer un manque de cohérence certain au sein du Gouvernement. Il n’y a pas d’identité sans Histoire et sans Géographie ; il n’y a ainsi pas d’identité nationale sans enseignement de l’Histoire-Géographie.
Par ailleurs, elle s’inscrit dans un mouvement plus général de « grignotage » systématique et illogique des grilles horaires hebdomadaires de nombreuses matières : moins de mathématiques (quatre heures au lieu de cinq) et moins de physique-chimie (trois heures au lieu de quatre heures trente) en Première S, moins d’économie en seconde pour tous les lycéens (une heure trente au lieu de deux heures trente). Et les seules deux heures hebdomadaires « d’accompagnement » ne sauraient compenser les pertes mentionnées.
Enfin, cette tendance à la réduction des heures et au regroupement de certaines matières pour toutes les séries de Première nous laissent craindre une diminution programmée, qui s’ajoute aux précédentes, des postes d’enseignants à l’horizon 2011, ce qui irait une fois de plus à l’encontre de l’intérêt des élèves. Cette question de l’Histoire-Géographie trahit l’existence d’un mal global. Ce dernier va bien plus loin que le nécessaire rééquilibrage des filières au lycée. C’est par une refonte cohérente et ambitieuse de notre système éducatif dans son ensemble, de la maternelle à l’enseignement supérieur, en passant par les trois lycées, que nous parviendrons à le corriger.
Retrouvez aussi ce communiqué de presse sur le blog de Fabien.
En adhérant au MoDem et pour la première fois à un parti politique, je suis venu apporter mon énergie et mon envie de voir triompher nos valeurs et nos idées.
La volonté affirmée de faire de la politique différemment fut également un élément déclencheur de ma démarche.
C’est pour rester fidèle à ces idéaux, qu’aujourd’hui, je démissionne du comité MoDem de la 4ème circonscription de la Gironde.
Quand on exerce des fonctions et des responsabilités, on doit toujours se demander si l’on est fidèle aux objectifs et au cadre qui nous ont été fixés. Si cela n’est plus le cas et qu’il n’y a pas d’amélioration possible, il faut avoir le courage d’en tirer les conséquences.
Dans ma vie professionnelle comme dans ma vie personnelle, j’ai toujours assumé ces situations.
Il en va donc de même, aujourd’hui, concernant mon rôle de membre du comité de la 4ème circonscription.
Ma démarche s’inscrit également dans un acte collectif, puisque nous sommes 7 sur 9 à démissionner de ce comité.
La fin, de facto, du comité est sans doute un grand gâchis mais c’est aussi la volonté de repartir sur des bases saines pour le bien du MoDem et de ses valeurs, sur la rive droite.
Si nous en sommes arrivés à ce point de non retour, c’est en réaction aux agissements de notre déléguée de circonscription : Anne-Lise Jacquet.
En effet, depuis un an et demi, elle n’a cessé de tenir une ligne politique basée sur des alliances automatiques avec, en particulier les municipales de 2014 en perspective. Cela est contraire à la génétique du MoDem, qui est un parti indépendant, autant vis-à-vis de la gauche que de la droite.
Des alliances sont possibles, comme cela a pu être le cas lors des dernières municipales, mais cela ne peut se faire que sur la base d’accord de programme, publiquement débattu. Il n’y a donc jamais de caractère définitif et perpétuel, sinon le débat sur les programmes serait purement fictif et notre liberté illusoire.
Notre déléguée est donc en opposition avec la ligne de François Bayrou, celle du MoDem de Gironde (qui l’a réaffirmé lors de son Conseil Départemental du 14 septembre dernier) et celle de 80% de son comité de circonscription qu’elle a la charge d’animer.
Car, à ce problème grave de ligne politique, s’ajoute une absence de concertation avec son comité et une animation du MoDem de la rive droite des plus discrètes.
Notre déléguée est élue, comme nous, pour 3 ans et dans la mesure où elle ne tire pas les conséquences de sa situation ultra-minoritaire, c’est à nous d’agir afin de clarifier, aux yeux de la population et des électeurs, la position indépendante du MoDem. Surtout que nous sommes à quelques semaines des élections régionales qui illustreront ce positionnement politique à travers la liste autonome du MoDem.
En politique comme ailleurs, les ambitions individuelles ne sont pas critiquables à condition qu’elles soient au service d’une volonté collective de porter un projet pour le plus grand nombre. C’est là le rôle primordial des partis politiques et ce n’est qu’ainsi que l’on peut espérer changer le monde !…
Adrien Debever
La grippe A (H1N1) est dans toutes les conversations, tout le monde en parle. La question principale est bien sûr : faut-il se faire vacciner ?
Incroyable que cette question fasse débat ! En principe la solution à ce genre de question s’impose d’elle-même.
Alors pourquoi ces réticences à se faire vacciner ? Pourquoi cette crainte, pourquoi cette impression de devoir faire un choix cornélien ?
Car de multiples questions nous assaillent au moment de décider :
La virulence de la grippe A est-elle vraiment importante ? Le vaccin a-t-il été suffisamment testé ? Quelle est la gravité des risques d’effets secondaires après l’injection ? Les lobbies pharmaceutiques ne poussent-ils pas à la consommation ?
Toutes ces questions sont légitimes, mais, en principe, nous devrions avoir des réponses auprès de nos dirigeants politiques et des experts de la santé.
C’est bien là le cœur du problème : les français sont en crise de confiance grave vis-à-vis de ces autorités !
Voir le corps médical aussi partagé sur la question du vaccin ne rassure pas. Mais il y a surtout ce lourd passif en matière de mensonges et de dissimulation des institutions publiques : la trajectoire du nuage de Tchernobyl, les scandales du sang contaminé ou des hormones de croissance, les suites du vaccin contre l’Hépatite B…
A cela s’ajoute le déficit d’image de la classe politique (le fameux « tous pourris »), les manipulations médiatiques quotidiennes, le Président Sarkozy et son gouvernement qui n’inspirent pas davantage la confiance chez les français…
Ce constat est inquiétant, c’est là un disfonctionnement de notre Démocratie qui ne se vérifie d’ailleurs pas uniquement dans le domaine de la santé.
Ainsi, cette perte de confiance générale explique sans doute la grande difficulté à faire accepter la réforme, pourtant nécessaire, de la société française. Il n’y a plus d’adhésion populaire à un grand projet collectif.
Ce symptôme pourrait avoir des conséquences bien plus graves dans un contexte d’urgence et de danger plus aigus que celui de la grippe A…
Les français doivent se réapproprier le domaine politique en même temps que doit émerger un nouveau personnel politique, habité par une volonté de proximité, d’équité et de véritable transparence vis-à-vis du peuple …
Adrien Debever
Ci-après, ma troisième et dernière contribution pour le congrès programmatique d’Arras du Mouvement Démocrate. Elle concerne la politique économique (le point 2-4 du document de travail).
1) Constat
Les politiques économiques françaises depuis 30 ans ont souvent échoué ou ont obtenu des résultats décevants.
Continuer la lecture de Arras : ma contribution sur la politique économique
Ci-après, ma deuxième contribution pour le congrès programmatique d’Arras du Mouvement Démocrate. Elle concerne l’industrie (le point 2-3 du document de travail).
1) Constat
Les économies occidentales, et en particulier la France, semblent avoir renoncé à leur secteur industriel.
Continuer la lecture de Arras : ma contribution sur l’industrie
Le Mouvement Démocrate se réunit les 4, 5 et 6 décembre prochain à Arras pour un Congrès programmatique.
Cela a pour objectif de poser les bases de notre programme pour les années à venir. Ce travail est ouvert à tous et les adhérents peuvent faire des contributions au document de travail (réalisé sous la direction de Robert Rochefort) avant qu’il ne soit validé durant le Congrès.
Je vous fais part, ci-après, de ma première contribution. Elle concerne l‘économie mondiale (le point 2-1 du document de travail).
Continuer la lecture de Arras : ma contribution sur l’économie mondiale