Les Régionales pour gagner !

jean-lassalleC’est sans doute le message le plus fort délivré samedi à Agonac (Dordogne) par Jean Lassalle.

En effet, ce fut une journée marathon en Aquitaine, prémisse de la campagne 2010. Le matin fut consacré à la Convention Départementale du MoDem du Lot-et-Garonne à Fourques-sur- Garonne et en présence de Robert Rochefort.

Puis, nous avons rallié la Dordogne, à Agonac où se tenait la Convention Départementale locale présidée par Marc Mattera. C’est une bonne partie des responsables du MoDem en Aquitaine qui convergèrent vers Agonac en fin d’après midi afin de réunir l’Union régionale.

Nous avons, à cette occasion, posé les premières pierres du futur groupe de travail sur les régionales qui devra définir les grands axes de la campagne et faire le point sur les candidatures.

La journée s’est achevée par l’arrivée de Jean Lassalle qui, en un rapide mais vibrant discours, nous fit part de deux informations :

  • Après réflexion et plusieurs rencontres, il décide de se mettre à la disposition du MoDem et de ses adhérents pour conduire la liste autonome lors des élections Régionales de mars prochain.
  • Par ailleurs, n’ayant pas pour habitude de perdre ses élections et n’étant pas adepte de la participation symbolique, il s’engage dans ce scrutin dans l’unique but de gagner et de diriger le Conseil Régional en lui insufflant sa  passion de l’Aquitaine et de ses habitants !

Un discours très simple et spontané, d’une grande honnêteté, loin de tout calcul politique et faisant fi des prévisions pseudo-scientifiques. Des paroles qui parlent au cœur et redonnent espoir dans l’avenir… « Faire de la politique différemment », c’est cela aussi !

Adrien Debever
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Encore un « G vain » ?

g20Le week-end dernier s’est tenu à Pittsburgh (USA) le G20. C’est la réunion des pays qui représentent les deux tiers du commerce et de la population mondiale et plus de 90 % du produit mondial brut.

A l’issue de ce forum de coopération économique internationale, les pays membres se sont félicités d’avoir bien répondu à la crise financière et ils ont annoncé une nouvelle étape dans la gouvernance économique et financière mondiale.

Les principales propositions du G20 en matière de gouvernance mondiale se déclinent ainsi :

  • Un G20 qui remplacerait définitivement le G8, afin d’être plus représentatif et efficace. Puis « Rééquilibrer la croissance mondiale » avec une meilleure répartition de la consommation à travers le globe.
  • Un relatif droit de regard de la collectivité sur la gestion des économies nationales des différents membres.
  • De nouvelles règles de sécurité pour les banques à travers des normes plus strictes concernant leurs fonds propres.
  • Des recommandations afin de lier davantage la rémunération des banques et des acteurs sur les marchés financiers aux performances à long terme.
  • Enfin, il est demandé au FMI d’étudier l’éventuelle mise en place d’une taxe Tobin sur les transactions financières. Mais cela n’est pas spécifiquement évoqué dans les conclusions du G20.

Devant les résultats de cette  rencontre au sommet , la première surprise porte sur la joie un peu excessive des chefs d’Etat devant leur « succès face à la crise ». Certes, ils ont évité la banqueroute générale et le naufrage du système bancaire mais c’était le minimum. Et cela n’est pas sans conséquence : les finances publiques des pays du G 20 sont exsangues dans des proportions jamais atteintes. Ils ont ainsi brûlé leur joker, ou, plutôt, celui des générations futures, et, en cas de nouvelle crise, celle-ci risquera, cette fois, d’être fatale.

La crise financière que nous connaissons est conjoncturelle mais elle est surtout structurelle. Le principal enjeu à long terme n’est pas la relance mais la modification d’un système économique mondial qui ne fonctionne plus.

Or, sur ce dernier élément, la réponse du G20 est très décevante. Il y a, certes, de belles déclarations d’intention : on propose d’augmenter les seuils de sécurité, mais on ne change pas les comportements. La place de chacun est redéfinie, c’est très bien, sauf que cela ne modifie par pour autant le système. L’exigence de cette crise est pourtant bien là : réinventer un nouveau système économique mondial.

Le G20 n’a pas, non plus, montré la volonté d’étendre sensiblement les compétences du FMI en faisant de lui un gendarme de l’économie mondiale. Aucune règle n’a été érigée pour les échanges financiers et économiques, pas de moralisation ni de lutte contre la concurrence déloyale sur le plan écologique ou social.

Le Knock-Out économique étant évité, la bonne humeur des nos dirigeants semble avoir atténué la gravité et l’urgence de la situation… Si ce constat se confirme, l’avenir risque de ressembler à un jeu de roulette russe…

Adrien Debever
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Que cherche Sarkozy avec l’affaire Clearstream ?

villepin_et_sarkozyBien curieuse et sidérante affaire judiciaire dont le procès a débuté lundi à Paris. Déjà, lors de sa révélation au grand public (en 2005), cette histoire avait étonné voir dégoûté beaucoup d’entre nous tant cela illustre une fois de plus une politique faite de magouilles, de barbouzeries et de compromissions avec les milieux d’affaires.

Pour tenter de résumer, c’est un problème de dénonciation calomnieuse qui touche une quarantaine de personnes dont un certain Nicolas Sarkozy.

L’origine de l’affaire prend sa source dans une autre affaire encore plus explosive mais gardée sous la chape de plomb du « secret défense » : l’affaire des frégates de Taiwan. En effet, le futur « corbeau » de l’affaire Clearstream, Jean-Louis Gergorin, n°2 d’EADS du groupe Lagardaire, diligente une enquête privée suite à la mort brutale de Jean-Luc Lagardère qu’il croit criminelle et liée à la guerre économique menée pour la vente des frégates. C’est à cette occasion qu’il tombe sur des listings de la banque luxembourgeoise Clearstream, spécialisée dans le « nettoyage financier ».

Commence alors l’affaire dite  « Clearstream », qui verra ces listings trafiqués avec des noms célèbres rajoutés et des enquêtes menées en parallèle de la justice par des ministres au premier rang desquels Dominique de Villepin. Le tout sur fond de rivalités politiques et de guerre d’héritage au gouvernement en vue des présidentielles de 2007.

Tout cela est bien loin de l’intérêt général et de la mission d’un homme politique. Maintenant les deux grandes questions de ce procès sont :

  • Dominique de Villepin s’est-il juste contenté de demander une enquête ou a-t-il joué un rôle de commanditaire dans la modification des listings ?
  • Nicolas Sarkozy a-t-il eu connaissance très tôt de cette « manipulation » et l’a-t-il gardée en réserve pour l’instrumentaliser contre son rival potentiel à l’Elysée,  ou bien est-il juste une victime d’une tentative de discréditation ?

Au-delà des questions auxquelles la justice devra répondre, ce procès est sans précédant car l’une des partie civile n’est autre que le Président de la République, celui qui est garant de la séparation des pouvoirs et qui préside l’autorité supérieure de tous les juges, dont ceux  qui vont diriger ce procès.

Voilà là  une véritable situation de non respect des principes de bases de notre République, mais dont Nicolas Sarkozy est malheureusement coutumier depuis 2 ans !

Enfin, demeure la question sous-jacente au décryptage de cette affaire : que cherche Sarkozy à travers cette affaire Clearstream ?

Est-elle, pour lui, un règlement de compte personnel avec Dominique de Villepin (auquel cas M.Sarkozy manque cruellement de hauteur : étant le vainqueur des élections de 2007, le combat est fini !) ou bien cherche-t-il à décapiter définitivement la seule personne qui, à l’UMP, se dresse encore ouvertement contre sa toute puissance ? Dans cette deuxième hypothèse, c’est une façon d’en finir définitivement avec les héritiers de la « Chiraquie » et peut-être plus généralement avec l’héritage Gaulliste dont sa nouvelle droite bafoue régulièrement les valeurs.

Ce procès apportera peut-être quelques éléments de réponses à toutes ces questions mais Nicolas Sarkozy prend sans doute des risques en voulant rester ainsi au cœur d’une affaire si peu reluisante.

Car, plus que jamais, nous assistons, dans cette affaire, à la mise en lumière des compromissions auxquelles s’adonnent nos soit-disantes élites des pouvoirs politique, financier et économique…

Adrien Debever

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Sarkozy VS de Villepin

Hortefeux ou la règle du « deux poids, deux mesures »

Qui n’a pas entendu ou vu le dérapage de Brice Hortefeux, Ministre de l’intérieur, à Seignosse à l’Université des Jeunes UMP ?

Des journalistes ont, en effet, assisté et filmé une blague de Brice Hortefeux sur les personnes d’origine maghrébine : « Il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes « .

Suite à cela, le Ministre a d’abord nié, avant de devoir se rendre à l’évidence de la puissance des images, il a alors exprimé des regrets pour le scandale (pas pour les mots eux- mêmes) !

Et c’est tout ! Pour le reste : solidarité gouvernementale et présidentielle. Et longue tirade quant à la pertinence des informations véhiculées par internet.

Incroyable théorie qui veut que la nature du support médiatique influe sur la véracité de l’information ! Les chaines de Télévision hertziennes et la grande presse auraient l’exhaustivité de l’information alors que les médias du net, fussent-ils Le Monde.fr (comme dans l’affaire Hortefeux), seraient forcément de moins bonne qualité et plus éloignés de la vérité….

Or, n’est-il pas plus juste de penser qu’à une époque où le pouvoir en place contrôle et influence considérablement les médias traditionnels, les journalistes trouvent un lieu d’expression réellement libre uniquement sur internet ?

Cet incident médiatique pose néanmoins la question des images  et des paroles des politiques prisent sur le vif, dans une situation informelle. Dans la mesure où ces expressions  sont extraites d’un contexte public et officiel, il n’est pas condamnable de les divulguer et les hommes politiques doivent en assumer la responsabilité.

Ces images prises sur le vif sont, par nature, propices aux dérapages et aux interprétations, aux dépends de la personne filmée. Tout n’a cependant pas la même gravité : ainsi, un Président de la République qui insulte une personne avec un « casse-toi pauvre con » est choquant, mais ne porte pas à conséquence. Par contre, un ministre de l’Intérieur (en charge de l’intégration et des cultes) qui ,au milieu d’un rassemblement public, fait de l’humour raciste, est chose plus sérieuse et de bien plus grande portée quand on sait les missions que ce ministre doit remplir au service des Français. Ce type de dérapage verbal mérite, pour le moins, des excuses immédiates et très claires, ou bien alors une démission.

Mais on nous dit : « c’est de l’humour ! ». En dehors du fait que cela montre la  super ambiance chez les Jeunes Pop à Seignosse avec ses grosses « déconnades » (car les autres commentaires durant cette scène sont du même acabit), il faut tout de même reconnaître que l’humour ne peut tout prendre comme cible, surtout lorsqu’on a des responsabilités publiques de premier plan comme Monsieur Hortefeux. (La portée de la petite phrase de Manuel Valls émise il y a quelques jours, en est ainsi bien atténuée, même si elle demeure très révélatrice).

En outre, le genre d’humour d’un ministre important de Mr. Sarkozy soulève quelques interrogations sur les  valeurs profondes qui animent l’entourage de notre Président, surtout dans une période où l’on voit Philippe de Villiers intégrer  la majorité présidentielle….

Enfin, c’est le problème du « deux poids – deux mesures » appliqué sans sourciller par le système sarkoziste mis en place dans notre pays depuis quelques années déjà : ainsi, c’est ce même Ministre qui, quelques jours auparavant, avait mis en retraite anticipée un préfet pour des propos du même ordre. Deux poids – deux mesures : dans le traitement médiatique, quand on compare cette phrase de M. Hortefeux, à teneur raciste, avec la petite phrase de François Bayrou lançait, lors des Européennes, à Daniel Cohn-Bendit et par laquelle il dénonçait des faits exacts mais anciens et hors contexte. Souvenez-vous du déchainement médiatique qui s’en est alors suivi contre Bayrou, l’opposant au pouvoir en place !…rien de comparable avec la polémique très « soft » sur les propos du Ministre de l’Intérieur.

Plus que jamais restons vigilants, attentifs aux manipulations des médias « sous contrôle » et refusons le racisme banalisé !

Adrien Debever

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Barroso sans surprise et sans espoir !

BarrosoOn espérait encore… mais en réalité, les jeux étaient déjà faits depuis les élections européennes… Manuel Barroso a été réélu à la tête de la Commission Européenne.

Comme toujours avec l’Union Européenne, c’est dans une relative discrétion que le portugais a été confirmé dans ses fonctions. Il y avait peu de suspens depuis que les conservateurs ultra-libéraux avaient emporté un maximum de sièges au parlement européen, suite aux élections de juin dernier.

Barroso prit tout de même le soin de courtiser ses adversaires politiques. Il multiplia les promesses et les déclarations d’intention. Il se présenta en futur champion de l’Europe et de la moralisation du monde !

Comment peut-on croire 5 minutes qu’un individu puisse changer aussi radicalement ? C’est de l’intox à haute dose et comme le disait un ancien Président français : « plus c’est gros, plus ça passe » !

Manuel Barroso ne sera sûrement pas l’homme d’une taxe Tobin européenne, d’une Europe politique forte, d’une Europe se protégeant contre le dumping social et environnemental ou bien encore d’une Europe modèle de société durable.

En effet, Manuel Barroso est le courtisan des puissants (l’hôte du sommet des Açores des vont-en guerre Bushistes), l’ultra-libéral, l’opposant à toute forme de réglementation des échanges et des marchés, c’est aussi le « grand silence » au plus fort de la crise financière…

Bref,  cet homme  symbolise un monde qui a explosé il y a un an.

Aujourd’hui, alors qu’il faut inventer une société nouvelle, l’Union Européenne ne change pas une équipe qui perd !

Les années à venir vont nous faire perdre encore un peu plus de temps et détourner un peu plus les citoyens de l’Europe…

A quand un Président de la Commission Européenne élu au suffrage universel ?!

Adrien Debever

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Chaban, MoDem avant l’heure ?

jacques_chaban-delmas-dOn commémorait, hier, les 40 ans du discours de politique générale de Jacques Chaban Delmas (le 16/09/1969), qui venait d’être nommé Premier Ministre par le nouveau Président Pompidou.

Si ce discours a laissé une trace dans la mémoire collective, c’est  qu’il était visionnaire et d’une grande modernité. Chaban y fait une analyse sans concession des problèmes de l’époque et  présente son projet de  » Nouvelle Société « .

40 ans après, on constate que les problèmes n’ont pas changé, ils se sont même largement aggravés. Concernant les solutions à y apporter et la « Nouvelle Société« , les paroles de Chaban raisonnent encore aujourd’hui.

Sa Nouvelle Société voulait une économie forte (particulièrement l’industrie), débarrassée de la lourdeur et des freins d’un Etat omnipotent. Chaban Delmas dénonçait ainsi le centralisme et les dérives budgétaires (qui plus tard entraîneront nos déficits publiques abyssaux). Mais cette économie se voulait aussi sociale, en respectant l’Homme et surtout le travailleur. La « Nouvelle Société » devait lutter contre l’augmentation des inégalités et des différences entre les plus riches et les plus pauvres. Sur le plan politique, Chaban aspirait à un dépassement des clivages droite / gauche dans l’intérêt du pays.

Le projet de Jacques Chaban Delmas était donc profondément humaniste, à la croisée des chemins entre le Gaullisme et la Sociale Démocratie. Ce qui n’est pas très étonnant quand on sait que Jacques Delors était un de ses principaux conseillers.

Chaban n’eut jamais vraiment le temps ni les moyens de réaliser ce projet de société. Il fut victime de son propre camp : une droite plus conservatrice et trop attachée à ses acquis.

Aujourd’hui, cette vision  n’est pas morte, car il y a de ces filiations …Il ne faut certes pas chercher du coté de Nicolas Sarkozy : celui-ci construit en France une société aux antipodes de celle voulue par Chaban ! C’est plutôt du coté du MoDem et de son projet de société que l’on retrouve les valeurs et les aspirations de la « Nouvelle Société« .

Finalement, il est possible que François Bayrou, en créant une rupture avec la logique de l’UDF, ait évité d’être étouffé par la droite conservatrice qui jadis eut raison de Chaban. Le MoDem est peut-être l’outil qui a manqué à Jacques Chaban Delmas pour mener son projet dans la durée…

Adrien Debever

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Retrouvez le discours de politique générale de Chaban Delmas du 16/09/69

La Direction du MoDem 33 clarifie ses positions

conference-de-presse-modem-33Faisant suite aux universités d’été du MoDem, la Direction du Mouvement Démocrates de Gironde tenait, hier, place de la Victoire à Bordeaux une conférence de presse.

Etaient présents auprès de leur Président (Joan Taris), les Vice-présidents ( Jacques Mangon, Sophie Mette et Muriel De Portbail), ainsi qu’Alain Cazabonne (Maire de Talence et Président de l’Association des élus Démocrates à la CUB), Pierre Braun (Délégué départemental), Xavier Loriaud (Conseiller Général et Président de la FED), Adrien Debever (Trésorier départemental), Aymeric Bersihand (Président des Jeunes Démocrates 33), Philippe Meynard (Maire de Barsac et Secrétaire départemental chargé des élections) et Marie-Eve Michelet (Secrétaire départementale chargée des relations presse).

L’échange se fit essentiellement autour des prochaines élections régionales, et tout particulièrement sur  les possibles alliances, manifestement sujet principal de l’intérêt des journalistes ! Il n’est d’ailleurs pas certain que les citoyens aient la même hiérarchie des priorités…

Il fut confirmé et ainsi officialisé que le MoDem serait autonome au premier tour dans toutes les régions de France.

Concernant « l’entre-deux » tour en Aquitaine, une alliance avec l’UMP est rendue impossible du fait de l’identité même de sa tête de liste, Xavier Darcos, candidat parachuté en Gironde en direct de l’Élysée. C’est cette particularité qui explique qu’il ne faut pas voir dans cette position d’éventuelle conséquence sur le partenariat de projet établi avec Alain Juppé.

Ce qui n’entraîne pas, pour autant, une alliance automatique avec Alain Rousset, comme  certains journalistes cherchaient à le faire dire, hier. Cette éventualité paraît même assez compliquée en l’état… Il est évident pour tout le monde que les options possibles, au soir du premier tour, seront différentes et se détermineront selon les résultats obtenus par les principales listes. Aussi, la liste MoDem peut poursuivre son chemin de façon autonome (surtout si elle atteint son objectif de dépasser largement les 10%) ou bien décider de s’allier avec les Verts, ou  avec le PS, ou bien encore de se retirer…

Mais quelque soit le scénario, et quoi qu’il puisse arriver, les décisions du MoDem se prendront au regard de la défense de nos idées et de notre programme, en privilégiant la capacité et la volonté des différentes têtes de listes à travailler ensemble.

Le MoDem girondin a d’ailleurs rappelé son souhait de voir une liste conduite par le duo de choc que forment Jean Lassalle et Geneviève Darrieussecq.

Maintenant le MoDem 33 a comme priorité la construction d’un programme pour les aquitains, pour répondre à leurs préoccupations quotidiennes et pour donner les moyens à notre région de mieux vivre ce 21ème siècle.

Ce sont certainement là les deux sujets d’intérêt principal…mais du point de vue des citoyens cette fois !

Adrien Debever

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Voir l’article sur le site MoDem 33

Université de rentrée plutôt chargée pour les Jeunes Démocrates !

jdemEn marge de l’Université de rentrée du MoDem à la Grande Motte, il y a 10 jours, les Jeunes Démocrates ont tenu un Conseil National puis une Assemblée Générale.

Ces deux réunions ont fait ressortir la réelle désorganisation et le flou artistique dans lequel fonctionne l’équipe national des JDEM.

Il y a un an, lors des dernières élections nationales, j’avais soutenu la liste, malheureusement perdante, de Pierre Braun car j’étais convaincu du manque de préparation et de programme de la liste de Frank Faveur (en image).

Bien obligé de constater que j’avais raison quand on voit le bilan de la première année de mandat (mandat de 2 ans) de cette équipe. Ainsi, ce fut un service minimum pour les Européennes (pas de logistique, par de programme « jeunes », pas de lobbying pour des candidats jeunes…), des moyens et des réseaux développés qui oublient que la France ce n’est pas uniquement l’Ile de France, les réflexions thématiques peu variées, une communication médiatique peu brillante et enfin une démocratie interne absente (aucun geste d’ouverture à la liste perdante, oubli d’organiser des Conseils Nationaux et  de voter un Règlement Intérieur…).

Tout cela n’est donc pas une surprise pour moi, mais je le regrette, car c’est tout le mouvement jeune qui en pâti.

Ce constat effectué, il était important, à la Grande Motte, d’agir avec pragmatisme et sens de l’intérêt collectif. Un nouveau clash n’aurait fait qu’aggraver l’image des JDEM sans servir à grand-chose.

C’est la première raison qui a poussé les Jeunes Démocrates de Gironde à s’abstenir lors des votes des quitus. Par ailleurs comment se prononcer sur du vide avec un rapport moral bien mince et un bilan financier juste inexistant ! Cependant, et c’est la troisième raison de notre abstention, Frank Faveur a durant ce week-end semblé faire un pas vers l’ouverture et l’écoute… c’est une démarche à encourager et à vérifier lors des prochaines semaines…

Hormis le vote des quitus, un autre vote avait lieu : celui de la constitution d’une Commission d’Arbitrage de 9 membres (élus pour 3 ans) ayant pour mission de traiter les litiges internes et de préparer et conduire la procédure des futures élections nationales des JDEM (sans doute en juin prochain). Probablement le vote le plus important de cette matinée, les Jeunes Démocrates 33 ont défendu, cette fois, une position très tranchée en souhaitant une Commission représentative et avec des profils de grandes qualités.

En effet, cette commission sera garante de la réussite des élections, tant en matière de régularité du scrutin, que dans l’organisation de celui-ci avec effet sur son taux de participation (éviter le fiasco des administrateurs provisoires, il y a un an, avec seulement 4% de participation et des soupçons de fraude !).

Les Jeunes Démocrates auront, besoin d’une équipe de grande valeur et sereinement élue pour relever le défit du prochain mandat : les élections présidentielles.

Adrien Debever

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« BASSENS OÙ EN EST-ON ? CEREXAGRI »

Près d’une centaine de personnes du monde associatif, politique ou citoyen : le projet de conditionnement du méthyl parathion, toujours en instruction, fédère… contre lui

Une alchimie d’opposants

Les débats sur la forme à donner au mouvement d'opposition au méthyl parathion. (PHOTO Y. D.)

Ils avaient prudemment disposé une trentaine de chaises devant la table des intervenants. Et ont donc été les premiers surpris du succès de la réunion : le syndicat des riverains de la Roseraie et les militants d’Europe Écologie ont rassemblé mercredi soir une petite centaine de personnes dans la salle des fêtes de Bassens. Le sujet se trouvait quelques centaines de mètres plus bas : l’atelier d’encapsulation de méthyl parathion que l’entreprise Cerexagri désire installer sur son site.

Plus que l’affluence à une réunion finalement très peu annoncée, c’est la variété de l’assistance qui était notable. Les associations tout d’abord sont venues en nombre : la Sepanso, Sabarèges, les Amis du fleuve, Greenpeace, le collectif des associations de la presqu’île d’Ambès… Intéressant de voir aussi des militants politiques : outre Europe Écologie et les Verts qu’on avait vus devant Cerexagri pendant la campagne des Européennes, l’été a vu arriver le MoDem par exemple dont Adrien Debever a proclamé le soutien à la cause anti-méthyl.

Mairie : des hauts et débats

Des élus PS d’Ambarès ou d’Artigues étaient là aussi. On remarquait Jacqueline Madrelle, femme et assistante parlementaire de son sénateur de mari : « Je suis venue en tant que citoyenne concernée », mais son époux ayant été évoqué, elle tenait à préciser qu’il était « très impliqué » sur le dossier et qu’une demande de question orale au Sénat avait été déposée.

Côté mairie de Bassens, l’élue communiste Christiane Aleu rappelait son opposition depuis le début, le premier vote du Conseil bassenais ayant été favorable d’une courte tête en mars (1). « Il y a aussi 30 emplois sur le site et il ne faut pas l’oublier », soulignait Mme Aleu. Jean-Pierre Turon était représenté par sa directrice de cabinet, Cécile Boucard, qui rappelait la deuxième délibération prise par le Conseil en juillet sur Cerexagri : le refus du conditionnement du méthyl parathion, la suggestion d’une exploitation d’un autre produit autorisé en Europe celui-là et l’avis défavorable à toute extension liée au projet des servitudes d’utilité publique. « Le maire a rencontré récemment le directeur de Cerexagri, le secrétaire général de la préfecture et le directeur de la Drire (2) sur le sujet », précisait-elle. « C’est le premier vote, consigné dans le rapport d’enquête publique, qui aura le plus de poids », lui objectait-on du côté des associations habituées à ce genre de dossier.

Nouveau collectif

Après que l’on a rappelé une nouvelle fois les dangers de cet insecticide hautement toxique (par inhalation ou ingestion) et interdit d’utilisation en Europe depuis 2003, il s’est agi de savoir quelle forme donner à ce rassemblement opposé au projet de Cerexagri. Intégrer une structure existante et compétente comme le collectif de la presqu’île d’Ambès au risque d’être moins lisible dans l’urgence ou fonder sa propre coordination qui aura l’avantage et l’inconvénient de la fraîcheur ? La question a été débattue pendant deux heures, au risque de décourager certains qui quittaient la salle, lassés…

La création d’un nouveau collectif autour des riverains était finalement décidée, « auquel sera associé celui de la presqu’île d’Ambès », précisait Charles Attard, animateur de la soirée et trésorier du syndicat des riverains de la Roseraie. Les actions seront décidées en aval, la première étant déjà dans les têtes : sensibiliser la préfecture…

(1) 12 voix pour, 10 abstentions, sept contre au sein d’une assemblée issue d’une seule et même liste électorale en 2008. (2) Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement

Après le rapport d’enquête publique (favorable, assorti de trois recommandations), le dossier Cerexagri est en instruction dans les services de l’État. Dernier rebondissement, assez classique sur ce genre de sujet « très sensible » : la Drire a commandé une tierce expertise qui est en cours de réalisation. Dans quelques semaines, le comité départemental des risques technologiques (Codert) devrait être en mesure de rendre son avis. Le préfet, en suite, prendra sa décision.

Auteur : YANNICK DELNESTE

Source: Sud Ouest du 11/09/09

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Sur ce sujet, lire également l’article suivant : Le développement durable à l’épreuve du terrain…

La Grande Motte: pas un virage, une nouvelle frontière!

grande-motteLe week-end dernier a eu lieu l’Université de rentrée du MoDem à la Grande Motte (Hérault).

Cette Université était très attendue après la main tendue de Marielle de Sarnez à la gauche en août et c’était surtout le retour médiatique de François Bayrou après les Européennes. Cet intérêt accru fut visible par la couverture de la presse et le succès populaire (+ 1600 participants).

Il y eut de nombreux débats et conférences avec des intervenants de grande qualité tels que : Philippe Dessertine, Jean Peyerelevade, Sylvie Goulard, Patrick Pelloux, Guy Verhofstadt ou bien encore Jean-François Kahn.

Ces moments studieux furent bien sûr entrecoupés de moments de détente et de convivialité autour de la piscine ou lors des apéro des départements. Exercice où la Gironde s’est, comme chaque année, distinguée grâce en particulier à un fort contingent de Jeunes Démocrates 33.

Le moment culminant du week-end fut évidemment la matinée de dimanche avec les discours politiques des dirigeants du parti et spécialement celui de François Bayrou (Découvrir le discours et les vidéos de François Bayrou).

Les propos du Président du MoDem ont été clairs : il n’y a pas de virage à gauche, le Mouvement Démocrate n’est pas de gauche ! Il n’est pas plus du centre (Jean-François Kahn l’avais très bien expliqué la veille). Ce parti veut sortir du clivage archaïque droite/gauche. Aujourd’hui, le constat, c’est l’existence d’une nouvelle frontière entre le sarkozisme (attelage hétéroclite avec des souverainistes, des progressistes socialistes, une grande partie de l’UMP…) et son opposition.

Cette opposition est jusqu’à maintenant divisée avec pour seul point commun le combat et le refus du modèle de Société  imposé par le pouvoir en place.

François Bayrou a montré dimanche qu’il avait tiré les leçons des Européennes. Il reste en total opposition avec la politique du Président de la République et avec ses pratiques de gouvernance, mais il a compris qu’il ne pourrait lutter seul et surtout proposer une alternative seul.

Il fait donc passer aujourd’hui sa candidature à la présidentielle en second plan et donne la priorité à la construction d’un programme alternatif de gouvernement à proposer au français en 2012.

C’est tout le sens de l’appel de François Bayrou et sa proposition d’Etats Généraux de l’opposition, ouvert à tous, sans condition et devant les français. Il se place ainsi, bien au dessus de la vision terre à terre de Martine Aubry, qui ne pense qu’à mettre des étiquettes à tout le monde. « Tous ceux qui prendront la responsabilité de dire :  » Nous n’avons rien à voir avec vous », qui que soit le « nous » et qui que soit le « vous », tous les sectaires, tous ceux qui diront :  » Je n’accepterai de parler avec vous que le jour où vous m’aurez rallié, c’est-à-dire le jour où vous vous serez renié », regardez- les biens tous ceux-là, en fait, ils travaillent qu’ils le veuillent ou pas, pour que le régime actuel dure 10 ans en France».

Il n’y a pas d’alliance actuellement possible sans que ce travail programmatique ait eu lieu. Il ne sera pas facile et le succès n’est pas garanti. En attendant le Mouvement Démocrate garde toute son indépendance et présentera donc en toute logique des listes propres dans chaque région de France lors des prochaines élections.

Enfin, à noter également durant ce dimanche, le franc succès de Corinne Lepage qui a tracé les lignes de la Société de demain, qui ne pourra être que soutenable (eh oui au MoDem aussi l’écologie est primordiale). Elle a aussi souligné le rôle prépondérant de l’Europe dans cette évolution, seul niveau réellement efficace et pertinent comme ce qui concerne la fiscalité écologique (reprise de l’idée d’une taxe environnementale sur les produits importés…).

Le prochain grand rendez-vous du Mouvement Démocrate sera le Congrès programmatique d’Arras, début décembre, qui permettra de travailler sur les programmes régionaux mais également sur les valeurs et les idées que nous souhaitons apporter aux Etats Généraux de l’opposition.

La balle est maintenant dans le camp des partis issus de la gauche qui ne souhaitent pas voir le régime actuel durer 10 ans…

Adrien Debever

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