Robert Rochefort très réceptif aux « Envies d’Europe » de la jeunesse

Jeudi dernier, Robert Rochefort, tête de liste aux Européennes pour le Sud-Ouest, était en Gironde.

Cette journée a commencé sur la côte par une rencontre avec les ostréiculteurs du bassin d’Arcachon avant un rapide passage dans les Landes pour une réunion avec les associations de protection du littoral à Biscarosse.

En fin d’après-midi, retour à Bordeaux pour une conférence de presse afin de présenter la liste « Sud-Ouest » aux Européenne du Mouvement Démocrate. Pour cette occasion, Robert Rochefort était accompagné de 6 de ces co-listiers dont Geneviève Darrieussecq (Maire de Mont-de-Marsan et Conseillère Régionale), Philippe Meynard (Maire de Barsac) et Serge Bruno (de la Dordogne) pour ne citer que les aquitains.

La journée s’est terminé par une rencontre avec les militants et sympathisants au OLAKETAL (bassins à flots).

A cette occasion, les Jeunes Démocrates de Gironde ont remis officiellement à Robert Rochefort et à ses co-listiers les « Envies d’Europe ».

Ce livret est le fruit de plusieurs semaines de travail. Il ne se prétend pas être un programme mais plutôt un moyen pour transmettre à nos futurs eurodéputés, les envies, les espoirs et même les exigences des jeunes en matière d’Europe.

Ainsi, les Jeunes Démocrates ont pris le parti de dépasser le cadre technique des compétences restrictives du parlement européen. L’élection des députés européens est la seule occasion pour les citoyens d’être consulté directement sur l’Europe. Il faut donc en profiter pour exprimer nos envies profondes sur l’avenir de l’Union.

Afin de permettre à la jeunesse d’exprimer cela, tout en la confrontant à la réalité de l’Europe actuelle, les Jeunes ont organisé durant tout l’hiver de multiples réunions et conférences sur un grand nombre de thématiques et avec divers intervenants.

Robert Rochefort s’est montré très intéressé par ce livret et a salué la pertinence des propositions.

En attendant de voir ces envies et propositions reprisent par l’Union Européenne, c’est un des rares projets de fond qui est ainsi proposé, lors de ces élections, par les citoyens, tous âges et couleurs politiques confondus. Une preuve supplémentaire, s’il en était encore besoin, que les Jeunes Démocrates sont à l’avant-garde de l’Europe !

Adrien DEBEVER

Télécharger les « Envies d’Europe »

Montée en puissance de la campagne européenne

En fin de semaine dernière, notre tête de liste aux européennes, Robert Rochefort, était en Gironde. Deux jours menés tambour battant avec au programme :

Jeudi soir, une conférence débat organisée par les Jeunes Européens. Au départ ils avaient invité les principaux candidats des listes MoDem, UMP et PS mais seul Robert Rochefort a répondu à cette invitation. De là à voir un indice de motivation et d’implication des différentes têtes de listes, il n’y a qu’un pas…

Le vendredi matin fut consacré au Blayais, en compagnie de Xavier Loriaud, avec une visite de la citadelle, une interview pour Sud Ouest, une rencontre avec les viticulteurs puis avec le Maire de Blaye.

Retour à Bordeaux le midi pour une entrevue rapide avec Jean-Luc Romero, Président de l’association les Elus Locaux Contre le Sida (ELCS), puis, dans le cadre de la FED (Fédération des Elus Démocrates), déjeuner chez Dubern, en présence des élus démocrates de la Gironde.

Bref, une pré-campagne très dynamique, de bonne augure pour les semaines à venir. En ces temps de crise mondiale, le mot d’ordre sera plus que jamais de lutter contre les démagogues et politiciens bassement calculateurs qui joueront sur les peurs pour faire porter à l’Europe la responsabilité de la crise.

Propagande mensongère et dangereuse quand on se souvient des réflexes protectionnistes et de leurs conséquences  lors de la crise de 1929. L’Europe est pour nous une protection dans ces périodes si difficiles, ainsi elle nous a évité une crise monétaire.

Néanmoins, l’Europe n’est pas parfaite, elle n’est pas aujourd’hui en mesure de répondre totalement à toutes nos difficultés. Il faut donc  appeler de nos vœux plus d’Europe mais surtout « mieux » d’Europe.

Adrien DEBEVER

« La crise », quelle salade !

Nous vivons une crise financière, économique et sociale qui est mondiale. Cela est un fait, que les médias relaient tous les jours en long, en large et en travers !

Au final, le terme « crise » est mis à toutes les sauces et devient la cause de tous les maux.

Devant ce battage médiatique quelque peu confus, on constate que les français, fidèles à leurs habitudes, revendiquent tous une part des mesures d’urgence et manifestent leurs doléances corporatistes…

En retour, les mesures pleuvent : effets d’annonce, saupoudrages,  changements de cap, actions ciblées…

Bref, on mélange tout, l’absence de cohérence est criante et une logique d’ensemble est bien difficile à percevoir dans cette grande salade.

Essayons, alors, de prendre un peu de recul…cette crise, financière au départ, puis économique (même si, en France, les difficultés économiques pré-existaient déjà) avant de devenir aujourd’hui sociale, cette crise est hors norme. D’abord par sa violence et son ampleur, mais surtout parce qu’elle n’est pas uniquement conjoncturelle : elle porte en elle une profonde remise en cause structurelle.

Face à ce constat, nos dirigeants devraient construire leurs actions autour de trois problématiques parallèles, complémentaires mais distinctes :

  • La nécessité de relancer l’économie nationale le plus vite possible : cela demande des mesures rapides, importantes et ponctuelles (soutien aux entreprises, marché publics, rétablir la confiance…).
  • L’urgence de protéger les plus fragiles : là aussi les actions doivent être rapides et ponctuelles. C’est le devoir fondamental de tout Etat envers ses citoyens mais il ne faut pas créer des déséquilibres à long terme ou plomber la relance économique (donc des primes et des prêts plutôt que des actions sur les salaires…).
  • Refondre le système mondial : agir sur les causes afin que cela ne se reproduise plus. Ces actions à long terme doivent être appliquées dès maintenant car la crise a permis au pouvoir politique de reprendre la main, au moins pour un temps, sur le pouvoir économique. Il faut alors faire pression sur les grands organes financiers, banques, multinationales, pays de paradis fiscaux pour leur imposer une nouvelle réglementation des échanges mondiaux, la lutte contre de la concurrence déloyale et ce, principalement en matière sociale, imposer des normes environnementales et une modification des règles financières et comptables.

Seules des mesures politiques menées simultanément sur ces trois axes ont une chance de succès. Cela s’entend bien évidemment pour la France mais aussi pour l’Europe et le monde. Le G20 a du pain sur la planche…

Adrien DEBEVER

L’art de la communication, seule arme du Président de la République face à la crise ?!

Début février, l’Elysée organise une grande messe télévisuelle afin de mettre en scène Nicolas Sarkozy relevant le défi de la crise…

L’un des « moments forts » fut, sans aucun doute, l’annonce-surprise de la suppression de la Taxe Professionnelle (T.P). L’objectif annoncé ce soir-là vise à alléger les charges des entreprises et à améliorer leur compétitivité dans cette période particulièrement difficile.

Cette annonce a pris l’allure d’un véritable « fait du Prince », tant cette mesure a semblé sortir du chapeau du Président,  sans aucune concertation, ni même information au sein de sa majorité !

L’étonnement a d’ailleurs rapidement fait place à l’inquiétude des élus de tous bords, et spécialement au niveau local où la T.P joue un rôle essentiel dans le financement des collectivités locales et dans la motivation politique.

C’est d’ailleurs lors de la présentation, il y a quelques jours,  des propositions du comité Balladur pour la réforme des collectivités locales que les choses se sont éclaircies. En effet, la « proposition 16 » prend acte de la suppression de la T.P et propose son remplacement par une taxe sur la Valeur Ajoutée,  le mécanisme et les bénéficiaires restant sensiblement identiques.

Toute cette histoire peut donc se décrypter ainsi : La Taxe Professionnelle a été réformée en modifiant les critères et les bases de la taxe. La montagne accouche d’une souris ! Pas de quoi révolutionner l’économie nationale  même si l’on remarque que cette mesure  offre davantage d’équité et  répond en outre  à une demande déjà ancienne de la part des entreprises.

Réformer la T.P  ne constitue en rien une aide significative pour le redressement de notre économie face à la crise, malgré l’effet d’annonce du Chef de l’Etat

L’art de la communication ne peut pas faire longtemps illusion dans un contexte actuel aussi difficile. Les tours de « passe-passe » élyséens, les changements d’appellation ou les modifications de quelques mécanismes ne remplaceront pas la nécessité urgente d’un second plan de relance, avec, cette fois, l’envergure nécessaire…

Adrien DEBEVER

Toute la dimension de François Bayrou…

Je vous invite à découvrir ou redécouvrir l’émission «ce soir ou jamais» de mardi dernier, présentée par Frédéric Taddaï sur France 3.

C’est un débat politico-philosophique (rare à la télé) entre François Bayrou, le philosophe Régis Debray, l’historien Jean-François Sirinelli et le politologue Olivier Duhamel.

Entre le philosophe engagé, de gauche, ancien soutien de Jean-Pierre Chevènement, et le politique agrégé des lettres classiques, s’établit un dialogue passionnant sur les valeurs, sur « l’inscription culturelle du politique ». Par ses réflexions et son questionnement, le philosophe parvenait à extraire du politique le fondement de son engagement, nous éclairant ainsi sur des éléments déterminants bien mieux qu’aucun journaliste politique jusqu’ici. Sous cet angle, la colonne vertébrale politique de François Bayrou : « l’humanisme », acquiert une épaisseur inattendue, et un contraste passionnant avec les visions Sarkozystes (bien plus terre à terre) ou socialistes.

Relancé par Jean-François Sirinelli, puis de façon plus pressante par Olivier Duhamel sur ses options futures de gouvernement et de positionnement politique, François Bayrou répond en prenant, un positionnement très gaulliste. Il évoque ses différences de valeurs avec le Président de la République, le clivage droite-gauche et l’existence d’un modèle de société « des inégalités croissantes » ces 20 dernières années.

Cette émission permet donc de mesurer toute l’envergure culturelle, intellectuelle et spirituelle de François Bayrou. Cette densité personnelle est, sans conteste, une caractéristique commune à tous les grands hommes d’Etat et qui manque cruellement à une bonne partie des leaders politiques actuels…

François Bayrou à Bordeaux

Jeudi dernier, nous avons eu le plaisir de la visite de François Bayrou en Gironde. Venu pour rencontrer les enseignants-chercheurs et visiter une PME du département (SPIE), il a fait une rapide halte dans le 5ème canton de Bordeaux.

Après une conférence de presse au Saint Aubin, en compagnie de nos deux têtes de listes pour les européennes : Robert Rochefort et Anne Laperrouze, François a rejoint les militants au Byron Bay.

Il nous a donné sa vision de la crise actuelle, malheureusement durable, et il a de nouveau appelé de ses vœux une refonte de notre société.

Robert Rochefort, en apportant son œil d’expert, nous a montré combien les mesures actuelles du gouvernement étaient insuffisantes et à trop court terme.

Ce fut donc une rencontre impromptue et brève mais très intéressante et qui augure bien de la campagne européenne.

Adrien DEBEVER

Le PS s’enfonce dans le crépuscule !

Après l’épisode burlesque et finalement pathétique des élections internes du Parti Socialiste en novembre dernier, c’est aujourd’hui la désignation des têtes de listes aux européennes qui laisse perplexe…

En effet, une fois de plus, les règlements de comptes et les calculs individuels semblent avoir prévalu.

L’exemple le plus frappant concerne la Gironde où Gilles Savary (député européen sortant) a été écarté pour des raisons bien peu légitimes. Ce n’est pas la compétence (que l’on peut reconnaître à G. Savary dans le domaine européen) ni la représentativité (la Gironde est le département le plus peuplé de la circonscription européenne du Sud-ouest) qui ont été déterminants.

Le choix est le résultat de rapports de force entre ségolènistes et la direction officielle du PS auxquels se rajoutent des coups bas entre membres du même camp (Savary dommage co-latéral de Peillon)…

Bref…de la magouille politique et un parti toujours incapable de rompre avec ses vieilles pratiques.

Gilles Savary a même déclaré dans la presse : « le PS est devenu la proie d’une bande d’apparatchiks » !

Aux militants et sympathisants d’en tirer les conséquences…

Adrien DEBEVER

J’ai de l’argent donc je suis !

Le « Bling-Bling » a pu paraitre assez folklorique et second degré mais malheureusement il n’en n’est rien et Jacques Seguela, grand ami et entremetteur du Président de la République, l’a prouvé avec une déconcertante sincérité (très rare chez ce communicant langue de bois et courtisant) :


Ce discours « droite décomplexée ou gauche caviar » est scandaleux, particulièrement dans la période actuelle. Mélange de cynisme, d’absences d’humilité et de respect mais surtout grande pauvreté de vie !

En effet, qui est le plus riche : celui qui, arrivé à 50 ans, pense que la seule réussite d’une vie est financière ou celui qui a conscience que l’essentiel de la vie est dans la connaissance, l’amour, la famille, l’amitié, la culture, l’échange… ?

 

Les Jeunes Démocrates symbole de la modernité du MoDem

MODEM. Un nouveau bureau des jeunes a été constitué pour préparer les échéances électorales

Les européennes pour se faire connaître

À écouter Ayrmeric Bersihand, nouveau président des jeunes du MoDem, Adrien Debever, son secrétaire général et Cécile Migliore, déléguée à l’IEP, on se dit que la relève du parti de François Bayrou évoque moins le centrisme que le PS d’après Épinay, quand une nuée de futurs cadres prenaient leur carte d’adhérent aux étudiants socialistes. Même désir de plaire, de casser une vieille image, « de montrer qu’on est plutôt des mecs sympas qui ne mettent pas le couteau sous la gorge pour prendre une carte », dixit Aymeric Bersihand.

Libéralisme ringard

Les oripeaux de la démocratie chrétienne ont été depuis longtemps jetés aux orties. Quant au libéralisme, qui a quand même servi de socle au centrisme depuis toujours, il est devenu franchement ringard : « Le capitalisme est un bon système pour créer des richesses mais il faut qu’il soit encadré par un système politique fort pour en limiter les excès », dit Adrien Debever, jeune chef d’entreprise de 30 ans. « Nous voulons un autre modèle de société dans lequel l’argent ne serait pas le but unique », poursuit Aymeric Bersihand.

Les jeunes du Modem vont évidemment profiter des élections européennes pour se faire connaître auprès des étudiants du campus, leur cible privilégiée : « On avait un peu laissé tomber à cause de nos élections internes mais maintenant, tout le monde est en ordre de marche et les proches de Véronique Fayet nous ont rejoints », précise Aymeric Bersihand, qui se situe dans la mouvance de Joan Taris, Fabien Robert et le précédent président des jeunes Pierre Braun, dont il loue le travail : « Il a permis à plusieurs d’entre nous d’être élus et mon objectif pour les futures régionales sera aussi d’obtenir des places éligibles à l’occasion des primaires ». Renouvelé à 80 %, le bureau des jeunes du Modem est prêt à l’action.

Auteur : H. M.

Source : Sud Ouest