Présentation en Conseil municipal du lancement d’une étude pour un Tram-Train Bordeaux-Lacanau

Intervention d’Adrien Debever, Adjoint au Maire, lors du Conseil municipal de Lacanau du 22/06/17 pour présenter la délibération suivante :

N°DL22062017-10 : Création d’une liaison tram-train entre Lacanau et la métropole de Bordeaux – Lancement d’une étude préfigurative 

1En 1884, le Conseil municipal de Lacanau étudia l’avant-projet de chemin de fer proposé par Pierre Ortal et permettant l’arrivée du Train jusqu’à l’océan.

Ce moyen de transport collectif fut le vecteur du développement de la station balnéaire à partir de 1905 date de l’ouverture de la ligne exploitée par la Société générale des chemins de fer économiques.

Cette ligne Bordeaux-Lacanau Océan fut exploitée durant plusieurs décennies avant l’avènement du règne de la voiture dans les trente glorieuses et sa fermeture définitive en 1978.

« Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur » disait Winston Churchill

C’est pleinement imprégné de notre histoire, de l’action de ceux qui nous ont précédés et conscient des enjeux de notre temps et des décennies à venir que nous proposons aujourd’hui le lancement d’une étude sur la possibilité de créer une liaison moderne de Tram-Train entre Lacanau et la métropole bordelaise.

Cette délibération porte sur une étude préfigurative qui n’engage donc, à ce stade, à rien mais qui revêtira peut-être un caractère historique si elle est à l’origine d’un des projets les plus structurants pour Lacanau au 21ème siècle.

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Responsables devant l’Histoire

M_LPVoilà dans quelques minutes la campagne présidentielle se termine, une des plus folles de la Vème République.

Il reste, dimanche, à chaque citoyen français d’assumer une immense responsabilité pour notre devenir collectif et celui de nos enfants !

Finalement les options se résument ainsi :

  • Soit le vote pour Marine Le Pen et quelles que soient les raisons c’est offrir le pays à l’extrême droite.
  • Soit le vote blanc ou l’abstention qui reviennent à laisser faire, y compris le pire.
  • Soit le vote pour Emmanuel Macron avec plus ou moins d’enthousiasme mais avec la garantie de préserver la Démocratie et de laisser une chance à un avenir meilleur.

Crise économique mondiale, chômage de masse, paupérisation des classes moyennes, défiance vis-à-vis du pouvoir politique, recherche de boucs émissaires, une Europe divisée…ces difficultés sont celles que l’on traverse ces dernières années mais c’est aussi celles…de l’Allemagne de 1933 qui engendra par les urnes le pire régime d’extrême droite de tous les temps.

L’Histoire ou la meilleure source de réflexion pour dimanche…

Un saut dans l’inconnu mais peut-être une chance historique pour la France

2017-02-26 09.59.40La situation de notre pays est particulièrement inquiétante. Nous vivons une profonde crise économique, sociale et même sociétale. Le quinquennat agonisant de François Hollande n’aura répondu à aucun des enjeux majeurs auquel la France est confrontée. 5 ans de perdu et une situation qui s’est encore aggravée. Cet échec a également plongé davantage notre vie politique dans une crise profonde de confiance avec les Français. Notre démocratie est malade et donc en danger, en particulier sous la poussée continue des extrêmes porteurs de projets dévastateurs et annonciateurs de chaos pour la France et l’Europe.

Face à un tel état des lieux, notre pays a un besoin d’alternance politique mais pas celle de l’éternel balancier droite/gauche qui sclérose et qui n’est plus audible pour les électeurs. Il faut une alternance par un large rassemblement voire une union nationale des forces de progrès, véritablement réformatrices et dépassant largement les clivages anciens.  

Alain Juppé était le choix le plus rassurant pour porter une dynamique de rassemblement

Alain Juppé portait cet espoir de large rassemblement. Sa personnalité garantissait expérience, sens de l’Etat et capacité d’action et d’ouverture au-delà de sa famille politique. Autant de qualités qui, depuis des décennies, expliquent les succès obtenus, avec les centristes à ses côtés, dans le développement et le dynamisme de Bordeaux et de la Gironde.

Malheureusement, les électeurs de droite en ont décidé autrement, privant ainsi les Français de pouvoir choisir ce grand homme d’Etat pour conduire la destinée du pays les 5 prochaines années. Ainsi va la mécanique des primaires…

Le refus d’ouverture de François Fillon

François Fillon net vainqueur de la primaire de la droite, au lieu de s’appuyer sur cette base solide pour rassembler largement, s’est, de façon incompréhensible, arc-bouté sur son programme conservateur et très marqué par la rigueur. Il a ainsi refusé toutes ouvertures programmatiques en particulier en direction des centristes et de François Bayrou. Et pourtant malgré le succès de la primaire en terme de mobilisation, les 4 millions de votants ne représentent que 10% du corps électoral français…

Bien sûr, l’arrivée par la suite de « l’affaire Pénélope », même s’il ne faut être dupe de rien, a fini de rendre impossible une alliance entre François Fillon et des centristes, qui depuis des années militent pour une moralisation de notre vie publique.

Une 4ème candidature de François Bayrou en ultime recours ?

Le temps de cette curieuse campagne présidentielle avançant, l’identité du porteur des idées centristes restait à trouver. Nous sommes nombreux alors à avoir soutenue l’idée d’une candidature de François Bayrou, finalement, et depuis des années, le mieux placé pour défendre nos valeurs et nos idées. Nous étions aussi lucides sur le contexte extrêmement difficile d’une 4ème candidature au moment où les Français manifestent leur volonté de changement de génération et le peu de temps restant avant le 1er tour. Cette campagne s’annonçait périlleuse et à l’issue très incertaine mais garantissait une voix centriste dans le débat présidentiel.

François Bayrou en a décidé autrement en renonçant à son ambition personnelle et en proposant une alliance sous condition à Emmanuel Macron qu’il juge en meilleur situation pour gagner et faire triompher les idées qu’il porte depuis plus de 10 ans. C’est un acte rare en politique, preuve d’un sens aigu des responsabilités et de l’intérêt supérieur de la nation.

Le pari Macron

Au regard du contexte de cette élection, il faut reconnaitre que le ticket Macron-Bayrou est en capacité de gagner l’élection présidentielle sans le soutien de la droite et de la gauche traditionnelles. Situation déjà approchée par François Bayrou en 2007 mais probablement que la société française n’était pas encore prête à bouleverser le vieux clivage droite/gauche. Aujourd’hui, face à une situation dégradée et un danger des extrêmes bien plus prégnants, le temps est peut-être enfin venu…

Cette alliance séduisante sur le papier ne doit pas faire oublier les réserves et inquiétudes qui portent sur la personne d’Emmanuel Macron.

Son parcours professionnel et sa dépendance financière encore aujourd’hui vis-à-vis du milieu de la haute-finance, sa part de responsabilité dans le bilan économique de François Hollande, son très jeune âge pour assumer de grandes responsabilités, son relatif flou programmatique et ses derniers dérapages en s’aventurant notamment à commenter l’Histoire de France sont autant de signes qui méritent éclaircissement.

Alors soutenu et conseillé maintenant par François Bayrou, cela peut-il lui apporter expérience et profondeur programmatique ? C’est une des nombreuses inconnues qui entourent la campagne d’Emmanuel Macron et demain son éventuelle présidence.

La première attente que nous avons vis-à-vis d’Emmanuel Macron étant, bien sûr, sa capacité à respecter les engagements qu’il a pris en acceptant la main tendue de François Bayrou. Les 4 conditions préalables à l’alliance :

  • Une véritable alternance qui tourne la page du quinquennat raté de François Hollande.
  • Une loi de moralisation de la vie publique qui doit participer à recréer un lien de confiance avec les Français et éviter les dérapages et conflits d’intérêt futurs.
  • Une politique soucieuse de protéger et d’entrainer les plus fragiles dans la dynamique d’unité et de redressement du pays.
  • L’introduction d’une dose de proportionnelle aux élections législatives afin de garantir une meilleure représentativité des citoyens de toutes opinions.

J’y ajouterai la nécessité de préserver et de s’appuyer sur les collectivités locales et la démocratie locale pour construire le redressement de la France. Le formidable maillage des territoires que constitue nos communes et intercommunalités est un atout majeur que François Hollande a mis en grand danger par une politique d’étouffement financier. Des améliorations sont à faire mais par un nouveau pacte de décentralisation qui favorise les investissements de proximité et le dialogue citoyen.

L’alliance avec Emmanuel Macron est donc une prise de risque réelle mais quel autre choix avons-nous au regard de l’offre de cette élection présidentielle ?!

Si Emmanuel Macron confirme dans les semaines à venir qu’il donne toute sa place à François Bayrou, au MoDem et aux idées centristes, alors, oui je suis prêt à faire le pari Macron et à voter pour lui.

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Adrien Debever

Adjoint au Maire de Lacanau

Trésorier du MoDem Gironde

L’aménagement du carrefour de la Gaîté en débat

SO01.02.17

Vendredi soir, avait lieu à la salle des fêtes, la présentation du projet phare de la mandature, l’aménagement du carrefour de la Gaîté et la création d’un véritable centre-ville à Lacanau. Cette réunion s’est tenue en l’absence de Laurent Peyrondet, le maire, suite au décès de son père, l’ancien premier magistrat, Michel peyrondet.

Adrien Debever, adjoint aux finances, et Jérémy Boisson, conseiller délégué à la communauté de communes, qui avaient pris place à la tribune aux côtés des techniciens ont invité l’assistance à observer une minute de silence, avant d’entamer l’exposition du projet avec Annabel Casses et Pierre-Antonin Megali, associés de l’agence Desurb, spécialisée dans la programmation urbaine, et Martin Renard, de la mairie.

Halle festive et culturelle

D’un carrefour on fera une place, un vaste centre, avec la récupération de terrains. La création d’un plateau sans trottoir créera une continuité entre l’actuel pôle d’activités, le laboratoire, les commerces et le restaurant qui verrait sa terrasse étendue à côté d’un terrain de pétanque. La future halle de marché lui fera face et aura une vocation à la fois festive et culturelle. Elle sera accompagnée de la nouvelle poste et d’un commerce attractif comme le tabac presse. Un espace de jeux pour enfants, une zone de pique-nique côté médiathèque devraient compléter cet espace de vie. L’ancienne salle des fêtes privée est placée en zone réservée, mais n’a pas de destination précise en l’état.

La sécurisation se fera avec un passage en zone 30 et les places de parking seront reconfigurées. Pour que le projet puisse pleinement se réaliser, les élus espèrent pouvoir obtenir la réalisation du barreau sud de contournement et l’aménagement des deux autres carrefours, au monument aux morts et devant l’ancien Centre communal d’action sociale.

Les questions ont fusé notamment sur le stationnement. La voiture ne peut pas disparaître, un total de 160 places, sur et autour de la zone est prévu. La question du financement (3 à 4 millions d’euros avec subventions) est déjà réglée, a précisé le financier de la mairie, en point final.

Source : Sud Ouest du 30/01/17