« Un Lassalle volontaire au ton apaisé »

meeting-saint-medardHier soir à Saint-Médard-en-Jalles, devant une salle remplie de près de 200 sympathisants centristes, Jean Lassalle a répété son engagement pour une politique qui peut « soulever les montagnes » selon les mots de son colistier Jacques Mangon.

Le candidat Modem a déroulé son programme, sans grand effet oratoire, face à un auditoire attentif. Le Béarnais a préféré parler sur un ton apaisé du « refus de se soumettre à toutes les technocraties ».

À propos de la LGV, il a manifesté son soutien à cette infrastructure mais sans aller à l’encontre des habitants : « On ne peut pas décider des projets sans les consulter. » Il n’a pas eu peur d’aller à l’encontre de certaines idées considérées comme reçues, à l’exemple de l’opposition généralisée contre les infrastructures routières.

Pas question de renoncer à construire encore des routes comme la RN 21 ou celle qui doit relier Pau à Oloron, et « la région doit y contribuer », a-t-il assuré avant de se lancer dans sa formule préférée : « Je suis un leader, Alain Rousset est un suiveur. » Pour conclure, il a proposé son « projet pour l’avenir, capable de mobiliser la jeunesse aquitaine pour les 20 prochaines années », avec l’exposition universelle et les jeux olympiques d’hiver dans les Pyrénées, déclenchant ainsi quelques applaudissements.

Auteur : J.-P. D.

Source Sud Ouest du 16/02/10

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La Direction du MoDem 33 clarifie ses positions

conference-de-presse-modem-33Faisant suite aux universités d’été du MoDem, la Direction du Mouvement Démocrates de Gironde tenait, hier, place de la Victoire à Bordeaux une conférence de presse.

Etaient présents auprès de leur Président (Joan Taris), les Vice-présidents ( Jacques Mangon, Sophie Mette et Muriel De Portbail), ainsi qu’Alain Cazabonne (Maire de Talence et Président de l’Association des élus Démocrates à la CUB), Pierre Braun (Délégué départemental), Xavier Loriaud (Conseiller Général et Président de la FED), Adrien Debever (Trésorier départemental), Aymeric Bersihand (Président des Jeunes Démocrates 33), Philippe Meynard (Maire de Barsac et Secrétaire départemental chargé des élections) et Marie-Eve Michelet (Secrétaire départementale chargée des relations presse).

L’échange se fit essentiellement autour des prochaines élections régionales, et tout particulièrement sur  les possibles alliances, manifestement sujet principal de l’intérêt des journalistes ! Il n’est d’ailleurs pas certain que les citoyens aient la même hiérarchie des priorités…

Il fut confirmé et ainsi officialisé que le MoDem serait autonome au premier tour dans toutes les régions de France.

Concernant « l’entre-deux » tour en Aquitaine, une alliance avec l’UMP est rendue impossible du fait de l’identité même de sa tête de liste, Xavier Darcos, candidat parachuté en Gironde en direct de l’Élysée. C’est cette particularité qui explique qu’il ne faut pas voir dans cette position d’éventuelle conséquence sur le partenariat de projet établi avec Alain Juppé.

Ce qui n’entraîne pas, pour autant, une alliance automatique avec Alain Rousset, comme  certains journalistes cherchaient à le faire dire, hier. Cette éventualité paraît même assez compliquée en l’état… Il est évident pour tout le monde que les options possibles, au soir du premier tour, seront différentes et se détermineront selon les résultats obtenus par les principales listes. Aussi, la liste MoDem peut poursuivre son chemin de façon autonome (surtout si elle atteint son objectif de dépasser largement les 10%) ou bien décider de s’allier avec les Verts, ou  avec le PS, ou bien encore de se retirer…

Mais quelque soit le scénario, et quoi qu’il puisse arriver, les décisions du MoDem se prendront au regard de la défense de nos idées et de notre programme, en privilégiant la capacité et la volonté des différentes têtes de listes à travailler ensemble.

Le MoDem girondin a d’ailleurs rappelé son souhait de voir une liste conduite par le duo de choc que forment Jean Lassalle et Geneviève Darrieussecq.

Maintenant le MoDem 33 a comme priorité la construction d’un programme pour les aquitains, pour répondre à leurs préoccupations quotidiennes et pour donner les moyens à notre région de mieux vivre ce 21ème siècle.

Ce sont certainement là les deux sujets d’intérêt principal…mais du point de vue des citoyens cette fois !

Adrien Debever

http://www.wikio.fr

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« BASSENS OÙ EN EST-ON ? CEREXAGRI »

Près d’une centaine de personnes du monde associatif, politique ou citoyen : le projet de conditionnement du méthyl parathion, toujours en instruction, fédère… contre lui

Une alchimie d’opposants

Les débats sur la forme à donner au mouvement d'opposition au méthyl parathion. (PHOTO Y. D.)

Ils avaient prudemment disposé une trentaine de chaises devant la table des intervenants. Et ont donc été les premiers surpris du succès de la réunion : le syndicat des riverains de la Roseraie et les militants d’Europe Écologie ont rassemblé mercredi soir une petite centaine de personnes dans la salle des fêtes de Bassens. Le sujet se trouvait quelques centaines de mètres plus bas : l’atelier d’encapsulation de méthyl parathion que l’entreprise Cerexagri désire installer sur son site.

Plus que l’affluence à une réunion finalement très peu annoncée, c’est la variété de l’assistance qui était notable. Les associations tout d’abord sont venues en nombre : la Sepanso, Sabarèges, les Amis du fleuve, Greenpeace, le collectif des associations de la presqu’île d’Ambès… Intéressant de voir aussi des militants politiques : outre Europe Écologie et les Verts qu’on avait vus devant Cerexagri pendant la campagne des Européennes, l’été a vu arriver le MoDem par exemple dont Adrien Debever a proclamé le soutien à la cause anti-méthyl.

Mairie : des hauts et débats

Des élus PS d’Ambarès ou d’Artigues étaient là aussi. On remarquait Jacqueline Madrelle, femme et assistante parlementaire de son sénateur de mari : « Je suis venue en tant que citoyenne concernée », mais son époux ayant été évoqué, elle tenait à préciser qu’il était « très impliqué » sur le dossier et qu’une demande de question orale au Sénat avait été déposée.

Côté mairie de Bassens, l’élue communiste Christiane Aleu rappelait son opposition depuis le début, le premier vote du Conseil bassenais ayant été favorable d’une courte tête en mars (1). « Il y a aussi 30 emplois sur le site et il ne faut pas l’oublier », soulignait Mme Aleu. Jean-Pierre Turon était représenté par sa directrice de cabinet, Cécile Boucard, qui rappelait la deuxième délibération prise par le Conseil en juillet sur Cerexagri : le refus du conditionnement du méthyl parathion, la suggestion d’une exploitation d’un autre produit autorisé en Europe celui-là et l’avis défavorable à toute extension liée au projet des servitudes d’utilité publique. « Le maire a rencontré récemment le directeur de Cerexagri, le secrétaire général de la préfecture et le directeur de la Drire (2) sur le sujet », précisait-elle. « C’est le premier vote, consigné dans le rapport d’enquête publique, qui aura le plus de poids », lui objectait-on du côté des associations habituées à ce genre de dossier.

Nouveau collectif

Après que l’on a rappelé une nouvelle fois les dangers de cet insecticide hautement toxique (par inhalation ou ingestion) et interdit d’utilisation en Europe depuis 2003, il s’est agi de savoir quelle forme donner à ce rassemblement opposé au projet de Cerexagri. Intégrer une structure existante et compétente comme le collectif de la presqu’île d’Ambès au risque d’être moins lisible dans l’urgence ou fonder sa propre coordination qui aura l’avantage et l’inconvénient de la fraîcheur ? La question a été débattue pendant deux heures, au risque de décourager certains qui quittaient la salle, lassés…

La création d’un nouveau collectif autour des riverains était finalement décidée, « auquel sera associé celui de la presqu’île d’Ambès », précisait Charles Attard, animateur de la soirée et trésorier du syndicat des riverains de la Roseraie. Les actions seront décidées en aval, la première étant déjà dans les têtes : sensibiliser la préfecture…

(1) 12 voix pour, 10 abstentions, sept contre au sein d’une assemblée issue d’une seule et même liste électorale en 2008. (2) Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement

Après le rapport d’enquête publique (favorable, assorti de trois recommandations), le dossier Cerexagri est en instruction dans les services de l’État. Dernier rebondissement, assez classique sur ce genre de sujet « très sensible » : la Drire a commandé une tierce expertise qui est en cours de réalisation. Dans quelques semaines, le comité départemental des risques technologiques (Codert) devrait être en mesure de rendre son avis. Le préfet, en suite, prendra sa décision.

Auteur : YANNICK DELNESTE

Source: Sud Ouest du 11/09/09

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Sur ce sujet, lire également l’article suivant : Le développement durable à l’épreuve du terrain…

Les jeunes MoDem ont envie d’Europe

jdem33«Envies d’Europe ! » Ainsi s’intitule le document produit par les jeunes girondins du Mouvement démocrate, teinté d’orange (leur couleur) et de bleu. Le livret se veut un vade-mecum de campagne dans laquelle les militants du MoDem seront très sollicités en faveur de la tête de liste Robert Rochefort : « L’idée de base, c’est qu’on n’est pas seulement des colleurs d’affiche, mais qu’on peut faire de la politique autrement », expose Aymeric Bersihand, président des jeunes cen- tristes.

Mine de rien, le document en question a demandé six mois de travail : d’abord pour les débats impliquant une soixantaine de militants, puis pour la rédaction, suivie par une dizaine d’entre eux, dont la moyenne d’âge avoisine 20-21 ans. Les propositions des jeunes MoDem tournent autour d’une « Europe modèle de société durable » et pas seulement dans le domaine écologique, mais aussi économique et social avec, disent-ils « des propositions applicables ». Mais ils insistent aussi sur la nécessité d’une Europe plus démocratique.

Mieux communiquer

Comment faire comprendre aux citoyens l’importance de l’enjeu des prochaines élections ? « En leur disant que 50 % des lois issues de l’Assemblée nationale proviennent de directives européennes, ce qui prouve à quel point l’Europe est présente dans notre vie », assurent Aymeric Bersihand et son secrétaire général, Adrien Debever.

Mais l’amélioration du message passe aussi, selon eux, par une meilleure communication des députés élus : « Nous avons demandé à nos représentants de signer une charte dans cet objectif », précise Aymeric Bersihand.

Les documents étant en quantité limitée, faute de moyens d’impression, les personnes intéressées peuvent le télécharger sur Internet : www.jeunesdemocrates33.fr.

Source: Sud Ouest
Auteur : Hervé Mathurin


Retrouvez l’article d’origine de Sud Ouest:

http://www.adrien-debever.com/wp-content/uploads/2009/05/sudouest200509.pdf

Retrouver aussi cet article sur le site du MoDem 33:

http://www.modem33.com/index.php/les-jeunes-modem-ont-envie-d%E2%80%99europe/


Les Jeunes Démocrates symbole de la modernité du MoDem

MODEM. Un nouveau bureau des jeunes a été constitué pour préparer les échéances électorales

Les européennes pour se faire connaître

À écouter Ayrmeric Bersihand, nouveau président des jeunes du MoDem, Adrien Debever, son secrétaire général et Cécile Migliore, déléguée à l’IEP, on se dit que la relève du parti de François Bayrou évoque moins le centrisme que le PS d’après Épinay, quand une nuée de futurs cadres prenaient leur carte d’adhérent aux étudiants socialistes. Même désir de plaire, de casser une vieille image, « de montrer qu’on est plutôt des mecs sympas qui ne mettent pas le couteau sous la gorge pour prendre une carte », dixit Aymeric Bersihand.

Libéralisme ringard

Les oripeaux de la démocratie chrétienne ont été depuis longtemps jetés aux orties. Quant au libéralisme, qui a quand même servi de socle au centrisme depuis toujours, il est devenu franchement ringard : « Le capitalisme est un bon système pour créer des richesses mais il faut qu’il soit encadré par un système politique fort pour en limiter les excès », dit Adrien Debever, jeune chef d’entreprise de 30 ans. « Nous voulons un autre modèle de société dans lequel l’argent ne serait pas le but unique », poursuit Aymeric Bersihand.

Les jeunes du Modem vont évidemment profiter des élections européennes pour se faire connaître auprès des étudiants du campus, leur cible privilégiée : « On avait un peu laissé tomber à cause de nos élections internes mais maintenant, tout le monde est en ordre de marche et les proches de Véronique Fayet nous ont rejoints », précise Aymeric Bersihand, qui se situe dans la mouvance de Joan Taris, Fabien Robert et le précédent président des jeunes Pierre Braun, dont il loue le travail : « Il a permis à plusieurs d’entre nous d’être élus et mon objectif pour les futures régionales sera aussi d’obtenir des places éligibles à l’occasion des primaires ». Renouvelé à 80 %, le bureau des jeunes du Modem est prêt à l’action.

Auteur : H. M.

Source : Sud Ouest