François Bayrou à Bordeaux

Jeudi dernier, nous avons eu le plaisir de la visite de François Bayrou en Gironde. Venu pour rencontrer les enseignants-chercheurs et visiter une PME du département (SPIE), il a fait une rapide halte dans le 5ème canton de Bordeaux.

Après une conférence de presse au Saint Aubin, en compagnie de nos deux têtes de listes pour les européennes : Robert Rochefort et Anne Laperrouze, François a rejoint les militants au Byron Bay.

Il nous a donné sa vision de la crise actuelle, malheureusement durable, et il a de nouveau appelé de ses vœux une refonte de notre société.

Robert Rochefort, en apportant son œil d’expert, nous a montré combien les mesures actuelles du gouvernement étaient insuffisantes et à trop court terme.

Ce fut donc une rencontre impromptue et brève mais très intéressante et qui augure bien de la campagne européenne.

Adrien DEBEVER

Le PS s’enfonce dans le crépuscule !

Après l’épisode burlesque et finalement pathétique des élections internes du Parti Socialiste en novembre dernier, c’est aujourd’hui la désignation des têtes de listes aux européennes qui laisse perplexe…

En effet, une fois de plus, les règlements de comptes et les calculs individuels semblent avoir prévalu.

L’exemple le plus frappant concerne la Gironde où Gilles Savary (député européen sortant) a été écarté pour des raisons bien peu légitimes. Ce n’est pas la compétence (que l’on peut reconnaître à G. Savary dans le domaine européen) ni la représentativité (la Gironde est le département le plus peuplé de la circonscription européenne du Sud-ouest) qui ont été déterminants.

Le choix est le résultat de rapports de force entre ségolènistes et la direction officielle du PS auxquels se rajoutent des coups bas entre membres du même camp (Savary dommage co-latéral de Peillon)…

Bref…de la magouille politique et un parti toujours incapable de rompre avec ses vieilles pratiques.

Gilles Savary a même déclaré dans la presse : « le PS est devenu la proie d’une bande d’apparatchiks » !

Aux militants et sympathisants d’en tirer les conséquences…

Adrien DEBEVER

Les Jeunes Démocrates symbole de la modernité du MoDem

MODEM. Un nouveau bureau des jeunes a été constitué pour préparer les échéances électorales

Les européennes pour se faire connaître

À écouter Ayrmeric Bersihand, nouveau président des jeunes du MoDem, Adrien Debever, son secrétaire général et Cécile Migliore, déléguée à l’IEP, on se dit que la relève du parti de François Bayrou évoque moins le centrisme que le PS d’après Épinay, quand une nuée de futurs cadres prenaient leur carte d’adhérent aux étudiants socialistes. Même désir de plaire, de casser une vieille image, « de montrer qu’on est plutôt des mecs sympas qui ne mettent pas le couteau sous la gorge pour prendre une carte », dixit Aymeric Bersihand.

Libéralisme ringard

Les oripeaux de la démocratie chrétienne ont été depuis longtemps jetés aux orties. Quant au libéralisme, qui a quand même servi de socle au centrisme depuis toujours, il est devenu franchement ringard : « Le capitalisme est un bon système pour créer des richesses mais il faut qu’il soit encadré par un système politique fort pour en limiter les excès », dit Adrien Debever, jeune chef d’entreprise de 30 ans. « Nous voulons un autre modèle de société dans lequel l’argent ne serait pas le but unique », poursuit Aymeric Bersihand.

Les jeunes du Modem vont évidemment profiter des élections européennes pour se faire connaître auprès des étudiants du campus, leur cible privilégiée : « On avait un peu laissé tomber à cause de nos élections internes mais maintenant, tout le monde est en ordre de marche et les proches de Véronique Fayet nous ont rejoints », précise Aymeric Bersihand, qui se situe dans la mouvance de Joan Taris, Fabien Robert et le précédent président des jeunes Pierre Braun, dont il loue le travail : « Il a permis à plusieurs d’entre nous d’être élus et mon objectif pour les futures régionales sera aussi d’obtenir des places éligibles à l’occasion des primaires ». Renouvelé à 80 %, le bureau des jeunes du Modem est prêt à l’action.

Auteur : H. M.

Source : Sud Ouest

Une fête des Boeufs Gras très MoDem !

Jeudi dernier à Bazas, la fête des Bœufs Gras fut l’occasion de constater le dynamisme, la force et la cohésion du Mouvement Démocrate en Aquitaine.

En effet, le MoDem a fait très fort en occupant largement le terrain, derrière deux de ses principaux leaders aquitains : Jean Lassalle, député des Pyrénées-Atlantiques et Geneviève Darrieussecq, maire de Mont-de-Marsan, c’est une cinquantaine des principaux élus et des responsables du mouvement girondins qui étaient présents.

Une première halte à l’heure de l’apéritif pour une conférence de presse au cercle des Travailleurs organisée par Joan Taris (Président du MoDem Gironde) et Sophie Mette (Conseillère municipale de Bazas) a donné l’occasion à  Jean Lassalle d’exprimer sa vision du monde et de la situation préoccupante en France.

Puis nous nous sommes tous retrouvés pour le grand banquet (environ 1000 personnes) autour de délicieuses pièces de bœuf et dans une ambiance très festive et conviviale dont le « formidable » Jean Lassalle fut un des animateurs…

Sur un plan plus politique, le MoDem a réaffirmé là son attachement à la ruralité girondine et s’inscrit plus que jamais comme une alternative à la veille d’échéances électorales (européennes et régionales).

Adrien DEBEVER

Election des Jeunes Démocrates de Gironde

Jeudi prochain, 12 février, a lieu l’assemblée générale des Jeunes Démocrates de Gironde. A l’ordre du jour : l’élection du nouveau président et du nouveau bureau fédéral.

Pour cette élection, je mènerai la liste Génération Orange qui soutient la candidature à la présidence d’Aymeric Bersihand.

Génération Orange représente et rassemble les Jeunes Démocrates de Gironde. On trouve, en effet, des personnes issues des différents territoires girondins, des étudiants et des jeunes actifs, des militants expérimentés et de nouveaux membres. On y trouve aussi la volonté d’impliquer un maximum de jeunes femmes.

Cette liste Génération Orange porte un projet de « terrain » avec une réelle force d’actions militantes, mais également  un projet de « fond » : elle constitue une force de propositions sur tous les grands sujets de société ou d’actualité et diffuse auprès des jeunes le programme de François Bayrou.

Génération Orange veut également faire en sorte que les Jeunes Démocrates accueillent toujours plus de jeunes qui souhaitent s’impliquer en politique et jouer, dans la vie citoyenne, un rôle actif. Ainsi, et dans la continuité de l’équipe sortante, nous pèserons dans les décisions d’investiture pour qu’un maximum de jeunes puissent être candidats ou élus. Nous avons, d’ailleurs, le soutien des élus de notre génération : Pierre Braun, Fabien Robert, Aurélien Sebton, Stéphane Pinston, entre autres….

Je vous invite à découvrir la profession de foi de Génération Orange et la composition de sa liste (Dans laquelle vous trouverez par exemple : Aymeric Bersihand, secrétaire fédéral sortant, candidat à la présidence – Adrien Debever, Trésorier du Modem 33 – Cécile Migliore et Samuel Aburto, co-responsables des Démocrates à Science-Po – Solenne Lataste, Conseillère municipale à Barsac – Axel Ravignon, membre d’association étudiante, et d’autres encore…)

Venez nombreux, jeudi 12 février à 19h à la permanence du Modem : 42 cours Saint Louis à Bordeaux, pour voter et élire la nouvelle équipe de direction des Jeunes Démocrates de Gironde !

Avec mes sincères amitiés démocrates,

Adrien DEBEVER

Face à la crise, devoir d’exemplarité du Conseil Général ?

En décembre dernier, l’Assemblée plénière du Conseil Général de la Gironde a voté le budget 2009, appelé BP (Budget Primitif).

Les grandes tendances de ce Budget 2009 consistent en une quasi stagnation des recettes de fonctionnement (+0.8% par rapport au BP de 2008) et une augmentation des dépenses de fonctionnement (+5% par rapport au BP 2008). Cela entraîne un effet « ciseaux » qui a pour effet une forte dégradation de l’épargne brute (-46.5% par rapport au BP 2008).

La conséquence majeure est un net ralentissement des investissements (-5% par rapport au BP 2008).

La majorité PS a donc opté pour une politique d’attente et de frilosité, au lieu de participer activement à la relance économique dont a pourtant cruellement besoin notre département.

Certes, la crise entraîne la baisse de certaines recettes, en particulier les droits de mutation (taxes perçues lors des ventes immobilières), mais il est malgré tout possible de dégager des moyens pour soutenir l’effort d’investissement, en réduisant par exemple d’autres dépenses de fonctionnement non indispensables.

Or, on constate non seulement une absence de volonté de réaliser des économies sur les coûts de fonctionnement non salariaux dans le budget 2009, mais ce budget fait même apparaître des augmentations qui laissent perplexe…

Ainsi, à titre d’exemples : le poste « fournitures de petit équipement » augmente de 58% par rapport au BP 2008, le poste « autres matières et fournitures » augmente de 40% par rapport au BP 2008, le poste « autres honoraires, conseils » augmente de… 70% , par rapport au BP 2008 (soit + 3,5 M€ à lui tout seul !) ou bien encore le poste « catalogues, imprimés et publications » qui augmente de 8% part rapport au BP 2008 !…

Dans une période de crise, une collectivité territoriale comme le Conseil Général ne doit-elle pas faire preuve d’exemplarité et jouer un rôle moteur dans le soutien à l’économie locale et à la relance de l’activité de notre département ?

La majorité actuellement en charge de la gestion locale, est toujours très prompte au dénigrement; elle ferait bien de commencer par balayer devant sa porte…

Adrien DEBEVER

Election du comité Modem de la 4ème circonscription

Depuis 10 jours, le Mouvement Démocrate de Gironde organise les élections des comités de circonscription. C’est la dernière étape dans la mise en place de nos structures locales.

Les comités de circonscription, une fois élus démocratiquement, seront principalement chargés de l’animation et du développement du Modem au quotidien (accueil des nouveaux adhérents, développement du maillage territorial…).

Les élections sur la 4ème circonscription auront lieu demain à 19h – Maison des Associations – 1 rue du 8 mai 1945 à Cenon

Anne-Lise Jacquet (candidate aux législatives et aux municipales à Artigues) a souhaité mener une liste pour cette élection. Considérant que, sur ce territoire de mission, il fallait unir nos forces pour développer le Modem, j’ai proposé à Anne-Lise de faire partie de sa liste.

En plus d’Anne-Lise et moi, (les deux derniers candidats à avoir conduit une liste ou une candidature Modem sur la rive droite), cette liste rassemble des représentants des différents cantons tels que les élus municipaux de Floirac : Philippe Verbois et Marie-Laurence Feurtet, mais aussi Francis Mathié-Claverie de Saint Sulpice et Cameyrac.

Je vous invite donc à vous rendre nombreux, demain, à Cenon, afin de voter pour votre futur comité et montrer ainsi le dynamisme du Modem sur la rive droite !

Adrien DEBEVER

Encore un coup dur pour l’industrie girondine ?

L’usine Solae de Bassens, qui emploie 32 salariés, risque de fermer. La direction de l’entreprise, contrôlée par la multinationale Solae, basée à Saint-Louis (États-Unis), a en effet informé les représentants du personnel d’un scénario d’arrêt d’exploitation de cette entité,  spécialisée dans le traitement du soja destiné à l’alimentation animale.

D’après la direction de Solae-France, les difficultés que rencontre la société proviendraient en partie du coût excessif du soja importé. En effet, la législation européenne impose l’utilisation de soja sans OGM, or celui-ci est devenu plus cher que le soja transgénique produit en masse sur le continent américain. Résultat, toujours selon la direction : les clients européens préfèrent se tourner vers d’autres sources de protéines.

Si cette explication se confirme, on peut s’étonner qu’il n’existe toujours pas, sur le plan européen de dispositifs permettant d’inciter plus fortement une production respectueuse de l’environnement tout en  appliquant le principe de précaution dans le domaine alimentaire. Il faut absolument lutter contre la concurrence déloyale d’une production de masse qui ne se soucie pas des aspects environnementaux.

En tout cas, si cette fermeture se concrétise, elle constituerait un nouveau coup dur pour le tissu industriel de la rive droite, déjà frappée par les fermetures de Soferti, et de la Cornubia.

Pour sortir de la crise actuelle, la relance en France devra nécessairement passer par un véritable plan industriel de grande envergure. Depuis plus d’une décennie, la France se désindustrialise, perdant savoir-faire et infrastructures. Cela ne peut pas continuer ainsi ! Il est totalement utopique de croire qu’une économie, composée uniquement d’un secteur de services, puisse être viable : elle ne peut pas générer suffisamment d’emplois, de qualifications différentes, ni suffisamment de créateurs de richesses.

Là encore, c’est au pouvoir politique d’agir…

Adrien DEBEVER

Des voeux très révélateurs…

Hier, le Président du Conseil Général, Philippe Madrelle, a présenté ses vœux aux personnels de l’institution départementale dans le nouveau et grand hall de l’immeuble Gironde à Mériadec (dont l’architecture se veut moderne mais possède une acoustique de bien médiocre qualité).

Ce fut un discours au débit très rapide qui développa trois thèmes principaux : l’auto-promotion et le satisfécit de la majorité départementale avec, en particulier, la fierté réaffirmée d’être le deuxième employeur d’Aquitaine, puis ce fut l’attaque en règle de toutes les actions ou les intentions du gouvernement, et enfin, le constat de la crise qui touche notre pays, l’Europe et le monde avec les conséquences à redouter dans un proche avenir.

Bref, un bel exercice de propagande, tout en critiques négatives. Ce qui donna à la phrase de clôture concernant les vœux de bonheur et réussite, un caractère pour le moins incongru…

Au-delà de ce discours, c’est surtout l’illustration de la ligne politique de ceux qui dirigent aujourd’hui le PS : une opposition systématique, une absence totale de volonté de faire front commun face à la crise, un discours jamais positif, ni susceptible de redonner confiance (la confiance est pourtant un élément important de la relance).

Plus criant encore : c’est l’absence de projet alternatif, les seules propositions avancées étant  toujours les vielles recettes, comme celles de l’emploi public. Or, face à la dette publique actuelle et future, comment peut-on encore penser que recruter à tour de bras les français dans la fonction publique, est, en soi, un programme pragmatique et économiquement viable ?!…

Adrien DEBEVER