Catégorie : Gironde
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Sud Ouest : Le Forum des mobilités a tenu ses promesses
Lacanau-Bordeaux Métropole soutient Paris 2024 !
Sud Ouest : « Lacanau pense tram-train pour se relier à Bordeaux »
Les élus canaulais ont lancé une étude préfigurative de liaison ferroviaire entre Bordeaux et la station balnéaire.
Bordeaux à 2 h 04 de Paris. C’est fait ! Un tram-train entre Bordeaux et Lacanau, c’est un rêve… que les élus de la station médocaine aimerait bien voir se réaliser un jour. Pour s’en donner toutes les chances, le Conseil municipal de Lacanau, réuni jeudi soir, a voté à l’unanimité une délibération proposant de lancer une étude d‘opportunité sur la création d’une liaison tram-train entre Bordeaux et Lacanau.
Un cabinet déjà choisi
La commune a d’ailleurs déjà identifié le cabinet Des villes et des hommes (DVDH), situé dans la métropole et spécialisé dans la conception de projets touchant à l’aménagement du territoire et à la mobilité des villes, pour réaliser l’étude.
Si le chiffre de 150 à 200 millions d’euros d’investissements est évoqué pour mener à bien un tel chantier, l’étude devrait justement permettre d’en affiner le coût réel et d’évaluer la rentabilité de la ligne qui pourrait être tracée le long de la RD 1215 ou de la piste cyclable reliant Saint-Médard et Lacanau. Il faut rappeler que sur l’emprise de la piste existait déjà une ligne de chemin de fer reliant Bordeaux à Lacanau-Océan. Elle fut fermée en 1978…
Au final, faisable ou pas faisable ? « En tout cas, une étude n’engage à rien. C’est le moment de se lancer ! », plaident Laurent Peyrondet, le maire de Lacanau, et Adrien Debever, son adjoint aux finances.
La démographie et les JO
Dans cette initiative portée par les élus, il y a plusieurs éléments qui poussent la station à jouer sa carte. Le lancement de cette étude se situe dans la continuité du soutien apporté par Lacanau à la prolongation de la future ligne D du tram jusqu’au centre-ville de Saint-Médard-en-Jalles. Sur ce dossier, les négociations sont en cours. Le tracé doit être précisé. Les communes du Sud-Médoc ont tout intérêt à manifester leur intérêt à une extension possible pour entretenir une dynamique de projet.
L’autre facteur qui motive Lacanau, ce sont les Jeux Olympiques de 2024. Si Paris venait être choisie, la station médocaine se verrait bien être sélectionnée comme site de compétition pour l’épreuve de surf. Dans les coulisses, les échanges ont d’ailleurs déjà commencé. Enfin, une autre donnée est à prendre en compte. Les perspectives démographiques. Lacanau devrait atteindre 7 500 habitants d’ici à 2030. D’autres communes alentour connaissent cette même évolution.
« Les trajets pendulaires pour aller travailler sur la métropole constituent déjà un stress quotidien pour beaucoup de Canaulais au regard notamment de l’engorgement de la rocade. Par ailleurs, l’axe routier reliant Lacanau à la métropole connaît des pics de fréquentation conduisant à un engorgement ponctuellement très important des voies de circulation », expliquent les élus. Bref, les arguments ne manquent pas pour porter et médiatiser un tel dossier.
Source : Sud Ouest du 24/06/17
Sondage Sud Ouest sur le projet de Tram-Train Bordeaux-Lacanau
Présentation en Conseil municipal du lancement d’une étude pour un Tram-Train Bordeaux-Lacanau
Intervention d’Adrien Debever, Adjoint au Maire, lors du Conseil municipal de Lacanau du 22/06/17 pour présenter la délibération suivante :
N°DL22062017-10 : Création d’une liaison tram-train entre Lacanau et la métropole de Bordeaux – Lancement d’une étude préfigurative
En 1884, le Conseil municipal de Lacanau étudia l’avant-projet de chemin de fer proposé par Pierre Ortal et permettant l’arrivée du Train jusqu’à l’océan.
Ce moyen de transport collectif fut le vecteur du développement de la station balnéaire à partir de 1905 date de l’ouverture de la ligne exploitée par la Société générale des chemins de fer économiques.
Cette ligne Bordeaux-Lacanau Océan fut exploitée durant plusieurs décennies avant l’avènement du règne de la voiture dans les trente glorieuses et sa fermeture définitive en 1978.
« Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur » disait Winston Churchill
C’est pleinement imprégné de notre histoire, de l’action de ceux qui nous ont précédés et conscient des enjeux de notre temps et des décennies à venir que nous proposons aujourd’hui le lancement d’une étude sur la possibilité de créer une liaison moderne de Tram-Train entre Lacanau et la métropole bordelaise.
Cette délibération porte sur une étude préfigurative qui n’engage donc, à ce stade, à rien mais qui revêtira peut-être un caractère historique si elle est à l’origine d’un des projets les plus structurants pour Lacanau au 21ème siècle.
Législatives dans le Médoc
Je suis très honoré d’avoir été choisi par le MoDem, avec le soutien de mon Maire, Laurent Peyrondet, pour les élections législatives dans la 5ème circonscription de la Gironde.
Cette démarche devra s’inscrire dans un large rassemblement afin d’offrir au Médoc le renouveau qu’il mérite.
Mais avant d’aborder ces législatives, la priorité est de faire gagner Alain Juppé à la primaire de la droite et du centre des 20 et 27 novembre. Le grand rassemblement réformateur est en marche !
Primaire : à Bordeaux, le MoDem en ordre de marche derrière Alain Juppé
A Bordeaux et en Gironde, le MoDem affiche son soutien à la candidature d’Alain Juppé à la primaire à droite. Le parti de François Bayrou en profite pour récupérer plusieurs élus déçus de l’UDI.
Le mercato en football est terminé depuis lundi soir. Au MoDem de Gironde, il n’y a pas de date limite. Le parti de François Bayrou, présidé dans le département par Joan Taris, voit affluer les déçus de l’UDI… voire même des Républicains. Un adjoint d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux, Didier Cazabonne, a choisi de revenir au MoDem déserté en 2012. Même chose pour le conseiller municipal Benoît Martin.
Autres prises de guerre : Alain Dupouy, ex-élu municipal bordelais très proche d’Alain Juppé (il fait d’ailleurs partie des conseillers chargés d’élaborer le projet du candidat à la primaire) et Alain Moga, autre « historique », ancien conseiller général de Bordeaux et ancien adjoint à la mairie de Bordeaux. La dernière en date à quitter l’UDI pour le MoDem est Catherine Mélul, la première-adjointe à la mairie de Gradignan.
Tous derrière Alain Juppé pour la primaire
C’est la volonté affichée du MoDem, à l’image de la stratégie adoptée par François Bayrou. Le candidat naturel pour la Présidentielle 2017 s’appelle Alain Juppé. Mais il doit franchir l’obstacle de la primaire à droite. Le mouvement centriste ne co-organisera pas cette primaire mais appelle ses adhérents à y participer. « Pour co-piloter le camion, il faut être solidaire du résultat, explique Fabien Robert, le chef de file du MoDem à Bordeaux. Mais il est clair que si c’est Sarkozy qui gagne, ce ne sera plus notre affaire ».
« Si Alain Juppé échoue, on ne pourra pas se reconnaître dans une candidature Sarkozy, poursuit Joan Taris. Mais une candidature Bayrou serait alors naturelle ». « Nous sommes fidèles à François Bayrou et loyaux à Alain Juppé, précise Joan Taris. Nous demandons à chaque adhérent, à chaque sympathisant de participer à la primaire pour pousser derrière la candidature d’Alain Juppé. Il faut un candidat de rassemblement ».
La « famille » se recompose
Le MoDem commence par rassembler la famille centriste. C’est l’heure des « retrouvailles » affirme Fabien Robert. « Nous avons toujours fait partie de la même famille de pensée », estime l’adjoint à la culture à la mairie de Bordeaux. Pour plusieurs des « nouveaux encartés », il s’agit d’un retour au bercail. Didier Cazabonne, adjoint au maire en charge des relations internationales, a été le premier président du MoDem en Gironde. « J’avais eu une divergence de vue avec François Bayrou au second tour de la Présidentielle 2012, explique-t-il. Cela n’avait pas rompu nos liens d’amitié ».
C’est la position ambiguë du patron de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde, qui ne veut pas prendre position en vue de la primaire à droite qui a amené Didier Cazabonne à revenir au MoDem. « Dans les grands choix, il ne faut pas tergiverser, poursuit-il. Alain Juppé est l’homme qu’il faut à la France ». Benoît Martin est sur la même ligne et affirme : « les hésitations du président de l’UDI ne me conviennent pas ». « Je suis resté centriste et juppéiste » résume pour sa part Alain Dupouy qui fut de ceux qui ont œuvré en leur temps à l’installation d’Alain Juppé à Bordeaux.
La fidélité à Alain Juppé est d’ailleurs ce qui explique l’arrivée d’Alain Moga, en provenance… de l’UMP. « Depuis trois ans, je n’avais plus de carte, explique l’ancien président du club de rugby de Bègles. Les Républicains ? Je ne connais pas (sourire). Je ne peux plus supporter les Sarkozy et les Morano et tous leurs discours excessifs ».
Source : France bleu du 03/02/16