Le Sud-Médoc veut le tram D à Saint-Médard

Les élus du Sud-Médoc lancent une pétition commune pour que le Tram D soit prolongé jusqu’à Saint-Médard-en-Jalles pour 2020. 4 000 personnes ont déjà signé.

SO30.11.15

Samedi matin, un stand étant installé à l’entrée du supermarché U de Lacanau. En sortant des courses, la clientèle pouvait apercevoir de grandes affiches mentionnant la future quatrième ligne de tramway de la métropole bordelaise. « Nous sommes ici pour faire signer une pétition, signale Adrien Debever, adjoint au maire de Lacanau et présent sur la liste de Virginie Calmels pour les élections régionales. Nous souhaitons mobiliser le Médoc pour que la ligne D rejoigne au plus vite Saint-Médard-en-Jalles, dans l’idéal dès 2020 ».

Pour le moment, Bordeaux métropole a acté une ligne D partant de la place des Quinconces de Bordeaux et reliant le quartier Cantinolle d’Eysines, à la limite du Taillan-Médoc. Un tracé qui permettrait aux Médocains d’accéder plus facilement au centre-ville de la préfecture de Gironde.

Les travaux débuteront dès le mois de janvier 2016 et devraient s’étaler sur presque trois ans.Un prolongement vers Saint-Médard-en-Jalles est aussi en projet, mais aucune date n’estfixée pour l’instant. « La décision sera prise lors de la réunion plénière de Bordeaux Métropole le 17 décembre. D’ici là, nous espérons faire pression pour que Saint-Médard soit désservi le plus rapidement possible ! »

En quoi les Canaudais se sentiraient concernés par la constructuion d’un tramway à cinquante kilomètres de chez eux ? « Si Eysines-Cantinolles devient le terminus définitif, les Sud-Médocains se retrouveront à prendre le tramway avec tous ceux qui arrivent du nord… Et ça va créer un trafic très lourd. »

Urgence grande ligne D

Alors le collectif, baptisé Urgence grande ligne D, va à la rencontre des habitants de la péninsule, au porte à porte ou sur les marchés, afin de les sensibiliser à la question.

L’opération est soutenue par de nombreux maires médocains, soucieux de dynamiser leurs communes avec l’arrivée du tram.

« Nous avons rencontré les maire de Lacanau, Carcans, Saint-Laurent-du-Médoc et Castelnau. Tous nous soutiennent, explique Michel Barat élu à Saint-Médard. a déjà recueilli plus de quatre mille signatures.

Source : Sud Ouest du 30/11/15

Aqui.fr : « Les candidats girondins de Virginie Calmels sont connus »

aquiEn ces temps d’élections régionales, la Garonne, décidément, apparaît comme le lieu stratégique pour présenter les listes de candidats. Après Alain Rousset qui avait procédé à l’excercice, sur l’eau, à bord du Sicambre, Virginie Calmels a présenté ces 48 candidats girondins (dont elle), en bordure du fleuve, dans le cadre bucolique de la Guinguette Chez Alricq, sur la rive droite de Bordeaux. Une liste qu’elle évoque comme « une équipe forte, renouvelée et d’union ». On peut en tout cas lui reconnaître que, dans les 12 premiers noms, éligibles même en cas de défaite, figurent Républicains, Modem, UDI et non encartés…

La Gironde est, quantitativement parlant, la section départementale la plus importante de la grande Région, puisqu’elle représente à elle seule 23% des électeurs. De quoi alors renouvelée une recette qui semble ici bien fonctionner : l’union entre droite et centre, sans oublier la société civile. « Notre union nous a permis de gérer Bordeaux et Bordeaux Métropole, et en poursuivant notre effort a permis une remise en cause historique du PS lors des départementales », souligne Virginie Calmels. Et pour cause, les 12 premiers candidats, comptent 2 MODEM, par ailleurs conseillers régionaux sortants : Yohan Taris en numéro 4, qui est aussi adjoint au Maire du Bouscat, et Martine Moga en n°7. Au nom de l’union figurent aussi 2 UDI, Nathalie Delattre, adjointe au Maire de Bordeaux et Aurélien Sebton, 30 ans adjoint au Maire de Talence, représentant aussi de l’argument «jeunesse »  de ce premier quart de la liste, ainsi qu’un candidat CPNT : Eddy Puyjalon, vice président de son parti au niveau national.
Dans ce haut de liste on constate par ailleurs trois autres conseillers régionaux sortant : Alexandra Siarri, sans étiquette, adjointe au Maire de Bordeaux en charge de la cohésion sociale et territoriale, au rang 11, juste derrière, Nicolas Florian, également adjoint au Maire de Bordeaux en charge des finances, de l’administration générale, et des ressources humaines, en n°10. Mais au nombre des élus régionaux sortants on notera la 3ème position sur la liste d’Hélène Estrade, Maire de Lapouyade. Une position attestant la volonté de la candidate à la présidence de la région, de représenter les territoires ruraux dès le haut de la liste. Dans cet esprit, figure également en n°10 Yves D’Amécourt, candidat malheureux au Conseil départemental, qui représente ici le territoire du Sauveterrois, ou encore Marie-Angélique Latournerie (n°9), conseillère municipale de Langon. Un visage qui marque le renouvellement voulue par Virginie Calmels. Le numéro 2 de sa liste, l’inattendu Pierre Durand, Champion Olympique de sauts d’obstacles à Séoul en 1998, illustrant la volonté de représentation de la société civile. Une société civile également présente dans le reste de la liste où l’on retrouve outre Pierre Durand, Mohamed Jamai, fondateur du club de boxe de Pessac, ou encore Matthieu Bissseni, champion d’Europe de Basket en 1984.

Une liste et un certain clinquantComptant évidemment avoir plus de 12 élus sur cette liste, les territoires de Gironde sont aussi présents sur le reste de la liste à travers par exemple,  Sophie Mette, conseillère régionale sortante, du territoire du bazadais, Bernard Lummeaux, « le monsieur culture » de la liste et adjoint au Maire d’Arcachon, Catherine Viandon, Maire de Saint Germain du Puch représentant du Libournais, tout comme Chantal Dugour, Conseillère municipale à Saint-Denis-de-Pile, ou encore Adrien Debever, adjoint au maire de Lacanau, en représentant du Médoc…

listeUne liste qui n’est pas sans avoir un certain clinquant au regard du choix des personnalités présentes issues de la société civile ou politique. En effet, au côté de l’ancienne dirigeante d’Endemol France et Endemol monde (entre autre), et du médaillé Olympique, candidatent des personnalités bien connues de l’écosystème métropolitain et girondin : parmi eux Sylvie Cazes, Présidente de la Cité du Vin, Stephan Delaux « Monsieur tourisme » de la liste, actuel adjoint au Maire de Bordeaux, et Président de l’Office de Tourisme et des Congrès de Bordeaux Métropole, Guillaume Petit, Directeur de l’EFAP (école française des attachés de Presse) ou encore François Sztark, Chef du pôle d’anesthésie du CHU de Bordeaux, Nicolas Brugère, adjoint au maire de Bordeaux, médecin généraliste et Président du Centre Communal d’Action Sociale de Bordeaux. Le monde économique reconnaîtra aussi la candidature, sa première en politique, de Betty Ourry, chef d’entreprise industrielle, Présidente de la délégation régionale de la FCE (Femme chef d’entreprise), élue à la CCI de Bordeaux.

Au total pour Virginie Calmels, « une liste faite de profils variés en phase avec les préoccupations des citoyens, en adéquation avec leur volonté d’alternance (…) loin du carcan socialiste stérile qui ne propose face à nous que la répétition d’un système en place et proche du gouvernement socialiste. » Un jugement sans nuance  bien à sa façon.
A noter que le tout dernier nom, en place de suppléant, est celui de Dominique Ducassou, conseiller régional sortant, symbole que le « renouvellement » volontiers affirmé ne se fait pour autant pas sans passage de relais d’une génération à l’autre.

Liste des candidats

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Sud Ouest: « Virginie Calmels a dévoilé sa liste en Gironde »

Tête de liste de la droite et du centre pour les régionales, Virginie Calmels a présenté sa liste girondine ce vendredi.

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Virginie Calmels, la tête de liste de la droite et du centre, pour les régionales en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, a présenté sa liste girondine ce vendredi à la Guinguette chez Alriq, à Bordeaux.
Voici les 48 noms de cette liste. Les 12 premiers sont élus en cas de défaite. En cas de victoire, et selon les résultats, cette liste pourra compter entre 25 et 30.

1. Virginie CALMELS, Adjointe au Maire de Bordeaux en charge de l’économie, de l’emploi et de la croissance durable, Chef d’entreprise, 2 enfants, 44 ans.
2. Pierre DURAND, Champion Olympique de sauts d’obstacles à Séoul en 1988 avec Jappeloup, un enfant, 60 ans.
3. Hélène ESTRADE, Maire de Lapouyade, pharmacienne, 2 enfants, 59 ans.
4. Joan TARIS Adjoint au Maire du Bouscat en charge des finances, de l’économie et de l’emploi, directeur de cabinet du Maire de Saint-Médard-en-Jalles, 39 ans.
5. Nathalie DELATTRE, Maire Adjoint de Bordeaux Maritime, Conseillère communautaire, 2 enfants, 47 ans.
6. Yves D’AMECOURT, Maire de Sauveterre-de-Guyenne, Président de la communauté de communes du Sauveterrois, viticulteur, 6 enfants, 47 ans.
7. Martine MOGA, Conseillère régionale, membre du bureau la LICRA Bordeaux-Gironde, 3 enfants, 66 ans.
8. Eddie PUYJALON, Vice-président national de Chasse, Pêche, Nature et Traditions (CPNT) délégué départemental de CNPT, un enfant, 56 ans.
9. Marie Angélique LATOURNERIE, Conseillère municipale de Langon, Directrice d’un laboratoire d’analyses médicales, 4 enfants, 52 ans.10. Nicolas FLORIAN, Conseiller Régional, Adjoint au Maire de Bordeaux en charge des finances, de l’administration générale, des ressources humaines, un enfant, 46 ans.
11. Alexandra SIARRI, Conseillère régionale, Adjointe au Maire de Bordeaux en charge de la cohésion sociale et territoriale, fonctionnaire territoriale, 3 enfants, 43 ans.
12. Aurélien SEBTON, Adjoint au Maire de Talence en charge de la vie associative, de la jeunesse, de la politique de la ville, de la lutte contre les discriminations, chef d’entreprise dans l’hôtellerie et la restauration, 30 ans.
13. Sophie METTE, Conseillère régionale, Conseillère municipale de Bazas, élue communautaire de la Communauté de communes du Bazadais, 3 enfants, 56 ans.
14. Bernard LUMMEAUX, Adjoint au Maire d’Arcachon délégué aux affaires culturelles, Vice Président de la Communauté d’agglomération du bassin d’Arcachon Sud (COBAS), 66 ans.
15. Christelle LAPOUGE, Adjointe au Maire de Latresne en charge du Développement économique et communication, Directrice administrative d’une PME dans l’agro alimentaire, 2 enfants, 43 ans.
16. Mohamed JAMAI, Fondateur, entraineur et éducateur du club de boxe de Pessac Saige, 3 enfants, 49 ans.
17. Sylvie CAZES, Présidente de la fondation de la Cité du Vin, viticultrice, 3 enfants, 60 ans.
18. Nicolas BRUGERE, Adjoint au Maire en charge de la santé, des séniors et de l’autonomie, Vice-Président du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Bordeaux, médecin généraliste, 4 enfants.
19. Aurélie DI CAMILLIO, Adjointe au maire de Pessac secteur 4, déléguée à l’événementiel, collaboratrice d’élus au groupe Communauté d’Avenir à Bordeaux Métropole, 32 ans.
20. Xavier PARIS, Adjoint au Maire de Gujan-Mestras en charge des finances, Vice Président de la Communauté d’agglomération du bassin d’Arcachon Sud (COBAS), agent général d’assurance, 47 ans.
21. Betty OURRY, Chef d’entreprise, Présidente de la délégation régionale de la FCE (Femme Chef d’Entreprise), élue à la CCI de Bordeaux, 4 enfants, 40 ans.
22. Pierre BRAUN, Adjoint au Maire de Saint Médard en Jalles en charge du Sport, de la Jeunesse, de la vie associative et de la communication, 32 ans.
23. Mylène VILLANOVE, Conseillère municipale déléguée de Bordeaux auprès du Maire en charge des relations avec les territoires, Conseillère métropolitaine, 3 enfants, 55 ans.
24. Stephan DELAUX, Adjoint au Maire de Bordeaux en charge du tourisme, de l’animation de la ville, des grands évènements et de la vie du fleuve, Président de l’Office de Tourisme et des Congrès de Bordeaux Métropole, 3 enfants, 63 ans.
25. Catherine VIANDON, Maire de Saint Germain du Puch, Vice Présidente de la Communauté de communes du Libournais, 62 ans.
26. Bernard LAURET, Maire de Saint Emilion, Président de la Communauté de communes du Grand Saint Emilionnais, cadre agricole, 2 enfants, 58 ans.
27. Chantal DUGOURD, Conseillère municipale à Saint Denis de Pile et Conseillère à la Communauté d’Agglomération de Libourne (CALI), 46 ans.
28. Adrien DEBEVER, Adjoint au Maire de Lacanau en charge des finances et de la communication, 37 ans.

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France Bleu Gironde: « Régionales 2015, Virginie Calmels présente sa liste en Gironde »

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La tête de liste de la droite et du centre en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes a dévoilé vendredi après-midi la composition de la liste qu’elle mène en Gironde pour le scrutin des 6 et 13 décembre. Une équipe selon ses mots, « forte, unie et renouvelée »

Virginie Calmels a choisi vendredi après-midi un lieu plutôt insolite pour présenter sa liste girondine pour les élections régionales des 6 et 13 décembre : la guinguette Alriq, sur les bords de Garonne, rive droite à Bordeaux, a servi de cadre à cette présentation.

La tête de liste de la droite et du centre en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes qualifie elle-même cette équipe de « forte, unie, renouvelée », avec comme la loi l’exige, la parité parfaite : 24 femmes, 24 hommes.  En cas de victoire, 25 à 30 de ces candidats pourraient siéger  en cas de défaite, les 12 premiers pourraient être élus.

Cette liste répond à un savant dosage, en respectant d’abord les équilibres entre les Républicains, l’UDI, le MODEM, CPNT et la société civile,  ensuite entre élus de terrain, représentant tout le territoire géographique, et membres de la société civile. 

FBG2« Chacun dans son domaine apporte son expertise, avec beaucoup de nouveaux venus, face aux gens du système (NDLR : la liste d’Alain Rousset) » Virginie Calmels

Parmi ceux qui s’engagent pour la première fois en politique : Betty Ourry. Cette chef d’entreprise de 40 ans dirige une société d’équipement électronique à Gradignan.

« Il faut arrêter de râler dans son coin, à un moment donné, il faut agir. Celà fait 15 ans que je suis chef d’entreprise, dans un contexte économique difficile, et je pense que je peux amener quelque chose » Betty Ourry, 21ème de la liste de la droite et du centre en Gironde.

D’anciens sportifs figurent aussi sur cette liste :  Outre Pierre Durand, l’ancien champion olympique d’équitation qui occupe la 2ème position, on trouve aussi  Matthieu Bisseni, ancien international de basket, ou bien encore Mohamed Jamai, entraîneur du club de boxe de Pessac-Saige

« Je suis comme disait Djamel Bourras français de branche, et les gens pourront s’identifier à mon parcours. Moi ce qui m’intéresse, dans le domaine sportif comme dans la vie, c’est de faire bouger les choses » Mohamed Jamai, 15ème de la liste.

6 conseillers régionaux sortant font partie des 48 candidats : Helène Estrade, maire de Lapouyade, n°3; Martine Moga, n°7; Nicolas Florian en 10ème position, Alexandra Siarri en 11ème place, Sophie Mette 13ème, et Dominique Ducassou, en 48ème et dernière position. Virginie Calmels explique qu’elle a choisi des candidats qui une fois élus, siégeront quoi qu’il se passe dans la nouvelle assemblée régionale.

« J’ai choisi des personnes qui ont envie comme moi d’être engagé demain dans leur mandat régional. Comme moi d’ailleurs, je le répète : si je suis élue présidente de la région, j’abandonnerai mon mandat d’adjoint au maire de Bordeaux » Virginie Calmels.

Source : France Bleu Gironde du 30/10/15

Sud Ouest – Erosion à Lacanau : « Il faut avoir sa carte du PS pour obtenir une subvention ? »

C’est la question posée par le maire Modem de Lacanau, Laurent Peyrondet, venu chercher ce mardi de l’aide auprès du Conseil général de la Gironde. Sans succès.

Laurent Peyrandet et son adjoint Adrien Debever ont été reçus ce mardi matin par Viviane Cagnato, directrice de cabinet de Philippe Madrelle.
Laurent Peyrandet et son adjoint Adrien Debever ont été reçus ce mardi matin par Viviane Cagnato, directrice de cabinet de Philippe Madrelle.

Laurent Peyrondet, maire Modem de Lacanau, ne décolérait pas, ce mardi midi, après une entrevue qu’il qualifie lui même de houleuse avec Viviane Cagnato, la directrice de cabinet du président du Conseil général de la Gironde, le PS Philippe Madrelle.

Laurent Peyrondet s’est rendu au siège du Conseil général, à Bordeaux, ce mardi à 11 heures, pour porter une demande d’aide financière pour les travaux de reconstruction du littoral, après que la commune a été dévastée par une succession de tempêtes lors de l’hiver 2013-2014.

Il n’a pas pu rencontrer Philippe Madrelle, qui était au Sénat. Mais il a été reçu par sa directrice de cabinet, avec qui les échanges se seraient mal passés, selon Laurent Peyrondet. Les travaux de protection du littoral vont dépasser les 3,3 millions d’euros, dont 2,5 à la charge de la commune, 840 000 euros de l’état et 108 000 euros du Conseil régional d’Aquitaine. Estimant que cela ne relève pas de sa compétence et qu’il participe déjà au plan plage via l’ONF, comme cela a été confirmé à « Sud Ouest » par le vice-président chargé de l’environnement, Alain Renard, le Conseil général ne veut pas apporter d’aide à Lacanau.

Souci, selon le maire de la commune, « ce refus n’est même pas assumé, puisque le Conseil général nous dit seulement qu’il n’a pas reçu notre première demande d’aide, envoyée dès avril 2014. Ils ne savent pas qu’il y a de gros travaux en ce moment ? Il faut avoir sa carte du PS pour obtenir une subvention ? Je ne veux pas croire que c’est une histoire politique« . Laurent Peyrondet estime que la conseillère générale et députée socialiste du Médoc, Pascale Got, « n’a pas levé le petit doigt pour Lacanau« , commune de 4000 habitants qui peine à financer la défense de son trait de côte.

Source : Sud Ouest du 28/10/14

Sud Ouest : « L’union, avec modération »

Le Modem girondin se déclare prêt à l’union avec l’UMP sur une ligne « juppéiste ».

SO17.09

«Reconstruire la France », c’est le vaste programme que s’est assigné le Modem pour son Université d’été qui se déroulera samedi et dimanche à Guidel, en Bretagne, au terme d’une semaine particulièrement chargée sur le plan politique avec le discours de politique générale de Manuel Valls, la conférence de presse de François Hollande et le retour, désormais certain, de Nicolas Sarkozy dans la vie politique active.

Un retour qui ne surprend pas les cadres girondins du Modem mais qui, pour l’élu bordelais Fabien Robert, va contribuer, dans un phénomène « Tout sauf Sarkozy », à ressouder une gauche actuellement en morceaux.

Pour le président départemental Joan Taris qui faisait hier matin sa rentrée, avec l’exécutif du Modem, le come-back de l’ancien président est presque anecdotique tant il était programmé. Et Nicolas Sarkozy ne trouve toujours pas grâce aux yeux des centristes. « Pour lui, explique Joan Taris, la fin continue de justifier les moyens et ce n’est pas notre ligne. »

Alain Juppé peut-il dès lors être le candidat des centristes ? La question peut se poser tant la main tendue par François Bayrou au maire de Bordeaux est devenue un bras tendu. « Question de circonstances, répond Joan Taris. Alain Juppé a d’abord son chemin à parcourir. » Mais il ne nie pas que le Modem est évidemment plus en phase avec Juppé qu’avec Sarkozy.

« Le Département à portée »

L’UMP en Gironde convient d’ailleurs bien au parti centriste qui refuse de se prononcer sur une quelconque préférence pour la présidence des cousins de l’UDI. Et les bayrouistes du département ne voient aucune objection à se ranger derrière l’UMP Yves d’Amécourt, « Modem-compatible » pour se lancer, en mars prochain, à la conquête du Département.

« Avec le redécoupage cantonal qui va diminuer la prime au sortant, les résultats des municipales et le vote-sanction du gouvernement, je suis persuadé que le Département est à notre portée si nous parvenons à faire l’union avec l’ensemble de l’opposition départementale. »

Joan Taris va même plus loin en pariant sur la conquête à droite du canton de Carbon-Blanc, le fief de Philippe Madrelle, fissuré lors des dernières municipales.

Si le Modem laisse sans état d’âme le leadership départemental à Yves d’Amécourt, il le revendique en revanche pour les régionales de décembre 2015 avec le député béarnais Jean Lassalle. « C’est le seul en mesure de faire basculer l’Aquitaine, a priori élargie au Limousin et au Poitou-Charentes. » L’idée est lancée, elle doit cheminer. Comme Jean Lassalle.

Source : Sud Ouest du 17/09/14

Version papier

Modem girondin: appel du pied et main tendue à l’UMP de Gironde

AquiFabien Robert, Adjoint à la Mairie de Bordeaux, Alain Cazabonne, Maire de Talence, Xavier Loriaud, Conseiller général de Blaye, Laurent Peyrondet, nouveau Maire de Lacanau et son adjoint, Adrien Debever, Martine Moga, Conseillère régionale, Muriel de Portbail, élue à Saint-André de Cubzac, Pierre Braun à Saint Médard en Jalles… Le Président départemental du Modem,également élu régional, Joan Taris était accompagné de nombreux cadres et élus girondins ce mardi matin, pour évoquer la position du Modem sur les grands enjeux et étapes politiques à venir. Au programme, université du Modem, présidentielle, cantonales et régionales.

L’organisation de l’Université du Modem ce dimanche se fera dans le contexte d’une rentrée politiquement riche, souligne Joan Taris: déclaration de politique générale de Manuel Valls ce mardi, conférence de presse de François Hollande jeudi 18 septembre, annonce estivale d’Alain Juppé sur la candidature à la candidature présidentielle, le retour politique de Nicolas Sarkozy… Dans tout ça, si «nul n’est devin sur le discours de François Bayrou à Guidel, la thématique de l’Université de Guidel sera celle du Rassemblement», assure Joan Taris. «Nous ne sommes pas dans le  »moi je », mais dans le  »nous ». Le  »nous » d’un rassemblement à construire et, poursuit-il, la Présidentielle se fera sur notre espace».

Pour l’heure, «il y a clairement une main tendue à Alain Juppé», pour autant, avertit le Président girondin, «il serait prématuré de dire que notre candidat c’est Juppé, tout dépend de la méthode qui sera employée.» Mais s’il y a rassemblement, «ce ne sera que sur une ligne républicaine réformatrice et humaniste», prévient-il… Une chose est sûre, les cadres du parti girondin, ne voient pas d’un bon œil le retour de Nicolas Sarkozy. Pour Fabien Robert, l’ancien Président est «le meilleur candidat de la gauche», une sorte de réflexe «tous contre Sarkozy» qui permettrait de dépasser les clivages internes actuels du PS.

Cantonales et régionales « à portée de main »

Une proximité avec l’UMP girondin, que ne nie pas le Modem. Bien au contraire, pour les élections cantonales et les régionales «la stratégie d’union est très claire, et c’est à portée de main dans les deux cas». Même «s’il faut en discuter», pas d’objection a priori pour le Modem girondin à voir un Yves D’Amécourt, UMP mais «Modem compatible», en chef de file des élections cantonales. En outre, pour ce vote, les cartes sont rebattues, analyse Joan Taris: « en plus du redécoupage cantonal qui va diminuer la prime au sortant, c’est un vote qui va valoriser les nouvelles équipes municipales en place mais qui va aussi porter une sanction contre le gouvernement.» L’équipe est donc plutôt optimiste, le président girondin, se disant même «convaincu que le canton de Philippe Madrelle peut tomber».

Sur les régionales, prévues en décembre 2015, le Modem, et plus encore dans une région élargie, parie cette fois sur leur propre camp, à travers la personnalité du député béarnais Jean Lassale, «de loin notre meilleur candidat». Faut-il encore que celui-ci s’annonce disponible pour relever le défi que lui suggère Joan Taris.

Source : Aqui.fr

Reconstruire par la base…

FranceUn an après l’élection du Président « normal », le changement tant annoncé a laissé place à la dure réalité.

Comment cela aurait-il pu en être autrement ?

Les Français, par naïveté, par peur, ou juste par manque d’imagination, ont encore fait le choix de la bipolarisation, de l’éternelle alternance droite/gauche qui depuis 30 ans ne résout aucun des problèmes de notre Société.

La gouvernance brutale et élitiste de Sarkozy a donc laissé place à la gouvernance molle de Hollande, écartelé par toutes ses promesses contradictoires et souvent populistes.

Comme d’habitude, un an après, les observateurs avisés constatent que François Bayrou avait raison sur ses thèmes de campagne : l’union nationale, la moralisation de la vie publique, le produire en France…

Comme d’habitude celui qui porte la vérité et la novation n’a pas été élu et la situation a continué à empirer face aux atermoiements d’une gauche confisquant tous les pouvoirs nationaux comme locaux.

Après les promesses place donc au record du chômage, à l’accélération de la désindustrialisation, au matraquage fiscal, aux dépenses publiques non-maîtrisées, au ministre indigne…

Comment face à un tel constat croire encore à une solution miracle au niveau national ?

Beaucoup des grands problèmes macro-économiques ne trouveront leur solution qu’à l’échelon européen.

Pour le reste, pour le quotidien, pour les maux profonds de notre Société française, c’est une œuvre de longue haleine, peut-être même d’une génération.

Le préalable est sans aucun doute le retour du citoyen dans l’engagement politique local, celui de nos communes, premier et essentiel maillage du vivre ensemble.

C’est ce lien social et humain qu’il faut recréer, cela est d’autant plus important dans les périodes de crises si éprouvantes.

Les mois à venir sont donc plus que jamais sous le signe de l’investissement local et municipal. Ce sera aussi le sens de mon engagement personnel tant avec Génération Aquitaine qu’avec Vivons Lacanau…

Adrien Debever