Catégorie : Gironde
Rendez-vous – Café débat des JDem 33
Sud Ouest du 30 octobre 2010
Le MoDem s’est recentré, cela n’est pas un acte d’exclusion comme on peut l’interpréter mais bien au contraire une volonté de partage et de rassemblement autour de fondamentaux républicains.
« Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » tel peut être le premier constat de notre traversée du désert qui, à l’approche de 2012, va toucher à sa fin…
Sauver notre industrie !
Samedi avait lieu à Paris, au salon de l’automobile, la marche des salariés de FORD-FAI. Cette manifestation avait pour objectif de remettre la pression sur la multinationale américaine afin qu’elle ne se désengage pas de son site girondin sans avoir assuré la pérennisation d’une activité industrielle de substitution.
Le MoDem de la Gironde est depuis plusieurs années impliqué dans ce combat; à deux reprises, Jean Lassalle est venu rencontrer des salariés sur le site de Blanquefort. Samedi dernier, nous étions donc une nouvelle fois présents à Paris aux cotés des salariés avec la présence de Joan Taris (Conseiller Régional et Conseiller municipal de Blanquefort), de Martine Moga (Conseillère régionale) et de moi même au nom des Jeunes Démocrates de la Gironde. Au niveau national, Les Jeunes Démocrates ont soutenu cette action et nous avons été rejoints sur le salon de l’automobile par les Jeunes Démocrates de Paris.
L’enjeu est considérable car c’est une bonne partie de l’industrie girondine d’aujourd’hui et de demain qui va dépendre du sort réservé au site de Blanquefort : ce sont pas moins de 1 600 emplois directs et 10 000 indirects qui sont ainsi en cause!
A travers cette action, le Mouvement Démocrate montre sa capacité à s’impliquer au plus près du terrain et réaffirme la priorité que représentent la sauvegarde et le retour d’une industrie en France. Message également délivré par François Bayrou il y a dix jours, lors de l’Université de rentrée à Giens (Var).
Enfin, cette implication démontre que la gauche n’a pas le monopole des combats pour sauver les emplois des salariés et des travailleurs de notre pays. C’est un message fort, qui permet de transcender les clivages politiques et aussi d’espérer une plus grande efficacité face à ce défi national.
Adrien Debever
Archaïsme politique !
Le mois dernier, le Conseil Général (CG) de la Gironde a voté son Budget Supplémentaire (BS). Celui-ci a confirmé les choix politiques décidés par la majorité socialiste de Philippe Madrelle lors du vote du Budget Primitif (BP) en mars dernier.
Les deux mesures politiques les plus importantes de cet exercice 2010 pour les girondins sont :.
- La hausse des taux de fiscalité pour les ménages de +3% (les Conseils Généraux, avec la réforme de la Taxe Professionnelle, ne votent cette année que les taux des 3 taxes ménages : Taxe d’habitation, Taxe sur le foncier bâti et Taxe sur le foncier non bâti).
- L’instauration d’un moratoire sur les investissements du Conseil Général en 2010. Cela constitue un réel coup de frein pour l’économie girondine et le monde associatif.
Dans le même temps, les chiffres font, eux, ressortir les enseignements suivants sur la santé financière du CG 33 :
- Un endettement au 31/12/2009 de 378 M€ soit 4,3 ans de capacité de désendettement (si on consacre toute l’épargne brute à cette tache). Dans le contexte de l’année 2009, pic de la crise internationale, ce ratio est très satisfaisant (il y a vigilance vers 10-12 ans et danger vers 15 ans).
- La fin de la baisse vertigineuse des droits de mutation (l’une des principales ressources pour un Conseil Général). Le BS du mois dernier l’a confirmé avec + 28 M€ prévus en 2010 par rapport à 2009.
- Une hausse comme tous les ans des dépenses de fonctionnement et en particulier celles à caractère général (hors personnel) qui augmentent entre 2009 et les prévisions 2010 de +7,7 % soit +7,3 M€. Cela confirme l’absence d’un réel plan d’économie efficace des coûts au sein du CG. Mesure pourtant essentielle en période de crise surtout quand tous les girondins sont obligés de faire des efforts.
Alors comment expliquer les choix politiques de la majorité socialiste ?
« Le match n’est pas fini »
Nouveau président girondin des jeunes MoDem, Adrien Debever est à la fois lucide et combatif.
Comment conserver l’enthousiasme militant quand tout bat de l’aile autour de vous ? C’est la question qui se pose aux jeunes démocrates, même si le Modem se porte mieux en Aquitaine qu’ailleurs. Avec une franchise et une lucidité assez rare dans le milieu politique, Adrien Debever, 31 ans, successeur d’Aymeric Bersihand à la présidence des jeunes du parti centriste girondin, reconnaît que l’objectif de son parti (faire exploser la bipolarisation de la vie politique française) s’est soldé par un échec. Lui qui n’a jamais été membre de l’UDF et a adhéré au Modem entre les deux tours de la présidentielle « parce que je n’avais jamais trouvé chaussure à mon pied », reconnaît que son parti « flotte entre les deux grandes composantes de la politique, comme cela a toujours été ».
Magali Fronzes, 28 ans, secrétaire adjointe des jeunes, elle aussi engagée sur la liste Force Aquitaine des régionales, estime avec lui « qu’il faudra du temps pour proposer une autre alternative que la gauche et la droite ».
Pour autant, tous deux considèrent que « le match n’est pas fini ». Les cantonales leur donnent une occasion de militer à nouveau : « L’absentéisme massif, notamment chez les jeunes, c’est terrible, et nous devons nous efforcer de le combattre avant tout, même avec nos homologues de l’UMP et du PS s’ils souhaitent s’associer à notre lutte », dit Adrien Debever.
Mais c’est d’abord leur spécificité que les Jeunes démocrates veulent mettre en avant. Ils entendent « tourner la page de la société de l’argent, du règne du court terme et des inégalités croissantes », valeurs qu’ils partagent avec la gauche au moment où François Bayrou aurait des velléités de se rapprocher de la majorité actuelle. Pas facile de séduire dans ces conditions une jeunesse déboussolée par le chômage : « Mais nous leur proposons une structure d’accueil pour pouvoir en débattre. »
Cible privilégiée : les jeunes ruraux après des élections régionales qui ont révélé un électorat conséquent.
Par : Hervé Mathurin
Source : Sud Ouest du 04/06/2010
L’aventure commence !
Grâce à vous, depuis vendredi, je suis donc le nouveau Président des Jeunes Démocrates de la Gironde !
Je remercie tous ceux qui m’ont fait confiance et j’espère être à la hauteur de leurs attentes.
Dans cette mission, je serai accompagné par une équipe de qualité et très complémentaire. Avec le Bureau, nouvellement élu, je préciserai dans les prochains jours les contours du futur organigramme des JDEM 33.
L’objectif est la mise en place d’une organisation opérationnelle avant l’été. Nous aurons aussi, d’ici là, des rendez-vous événementiels et nous ne manquerons pas d’être acteurs de la prochaine campagne nationale des Jeunes Démocrates (la direction nationale sera renouvelée en juillet).
Il n’y a donc pas de « round » d’observation : nous sommes déjà dans l’action !
Espoirs Démocrates
C’est ainsi que nous avons baptisé notre liste pour l’élection des Jeunes Démocrates de la Gironde qui aura lieu vendredi prochain. Ce nom nous a semblé très approprié à la situation actuelle et aux perspectives du mandat à venir…
J’ai souhaité une liste la plus représentative possible des territoires girondins et de la diversité de la jeunesse. Mais au-delà de la liste pour l’élection du Bureau, c’est une équipe plus large que j’ai réunie et qui reste ouverte à ceux qui ont envie d’agir sur leur quotidien.
Vous pouvez télécharger, ici, la Profession de foi d’ESPOIRS DEMOCRATES
Je donne donc rendez-vous à tous les Jeunes Démocrates de la Gironde (adhérents du MoDem de moins de 33 ans), vendredi 28 mai à 19h30, à la permanence du MoDem 33 (42 cours Saint-Louis à Bordeaux), pour l’élection de notre nouvelle direction.
Adrien Debever
Renouer le lien avec la jeunesse !
En cette période d’élections internes pour les Jeunes Démocrates, il est bon de se poser la question du rôle d’un mouvement jeune au sein d’un parti politique.
Je crois que l’un de ses objectifs doit être de recréer un lien entre la jeunesse et l’action politique. Notre avenir en dépend !
C’est aussi ce qu’avait compris Jean Lassalle durant sa campagne régionale :
Ma candidature à la Présidence des JDEM 33
Lundi, lors du Bureau fédéral des Jeunes Démocrates de Gironde, Aymeric Bersihand a annoncé sa volonté de quitter son mandat de Président. C’est pour des raisons personnelles et avec le souci de passer la main dans de bonnes conditions qu’Aymeric a pris cette décision. Le Bureau l’a suivi (démission de plus des ¾) afin de pouvoir procéder à l’élection de son successeur et d’une nouvelle équipe.
Après réflexion et consultation de plusieurs membres actifs des Jeunes Démocrates de Gironde, j’ai décidé de me porter candidat à la présidence des JDEM 33.
Ayant adhéré au MoDem en 2007, dès sa création, j’ai assumé par la suite les fonctions de Secrétaire fédéral de l’équipe sortante. Très impliqué dans la structure jeune, et en particulier lors des différentes campagnes (Municipales, Européennes, nationale pour les JDEM…), j’ai pu également agir au sein de la structure aînée dont je suis actuellement le Trésorier.
Candidat aux Cantonales 2008 et aux Régionales 2010 sur la liste Forces Aquitaine menée par Jean Lassalle, je pense avoir acquis aujourd’hui l’expérience, le savoir-faire et les connaissances qui sont nécessaires pour conduire et animer la destinée des Jeunes Démocrates de la Gironde.
L’équipe qui sera élue dans quelques jours aura un formidable challenge à relever : celui de la présidentielle de 2012, aboutissement du long et difficile parcours entrepris depuis 2007 aux cotés de François Bayrou.
Conscient des enjeux et des difficultés, je conçois ma démarche dans une logique collective et j’appelle tous ceux qui le souhaitent à me rejoindre pour constituer une équipe soudée autour d’un projet partagé et dynamique.
Afin de travailler ensemble à cet objectif, je vous propose de nous retrouver très rapidement. Dans ce but, contactez-moi pour que je vous communique le programme de notre campagne encours de finalisation.
Amitiés démocrates,