Europe Ecologie – Organisation Génétiquement Modifiée ?

eeIncroyable mais vrai ! Alors que la polémique Jean Sarkozy bat son plein et qu’elle suscite de plus en plus d’indignations dans l’opinion publique, Europe Ecologie, mouvement « fun et bigarré » (comme dirait Brice de Nice) nous donne une nouvelle définition des OGM.

En effet, Noël Mamère, figure médiatique de Gironde et membre des Verts, a annoncé hier dans Sud Ouest qu’il ne mènerait pas la liste Europe Ecologie en Aquitaine. Par contre, il a soumis un nom pour mener cette campagne régionale : Marie Bové !

Fille de José Bové, 34 ans, inconnue du grand public, elle travaille au groupe socialiste de la CUB (Communauté Urbaine de Bordeaux).

Le népotisme de droite fait donc recette à gauche et Europe Ecologie démontre que l’on peut être contre la culture agricole des OGM et posséder une organisation qui utilise des critères génétiques dans le choix de ses leaders !

Le deuxième enseignement est évidemment, la supercherie quant à l’indépendance de ce mouvement vis-à-vis du PS. En effet, Marie Bové symbolise bien une telle supercherie puisqu’elle ne travaille pas dans un groupe d’alliance Verts-PS mais dans un groupe purement PS et  est donc au service exclusif d’élus socialistes, ce qui fait une différence non négligeable.

Aujourd’hui, le positionnement politique d’Europe Ecologie ressemble ainsi davantage à une volonté de passer pour le calife à la place du calife socialiste plutôt qu’à une volonté d’affirmer une indépendance réelle.

Les idées d’Europe Ecologie n’en sont pas moins intéressantes et méritent de vrais débats. Au MoDem (Cap 21 comme les autres) nous y sommes très réceptifs et nous avons plaisir à en débattre localement avec des membres d’Europe Ecologie.

Mais aucune alliance ne sera possible dans les mois ou les années à venir si Europe Ecologie ne clarifie pas son positionnement politique.

Actuellement, le Mouvement Démocrate demeure le parti le plus indépendant (hormis les partis  extrêmes, bien entendu) vis-à-vis de l’archaïque clivage droite / gauche.

Adrien Debever
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Quand Alain Juppé se souvient qu’il n’est pas sarkozyste…

juppe-chiracTrès croustillant article dans Sud Ouest cette semaine où le Maire de Bordeaux, Alain Juppé, également Président départemental de l’UMP Gironde, se lâche et ne mâche pas ses mots à l’égard de Nicolas Sarkozy et de sa réforme de la Taxe Professionnelle.

Morceaux choisis :

« Pour en revenir à la taxe professionnelle, cela ne va pas être simple. Là, il faut dire que le gouvernement cherche la provocation. »

« Le premier texte évoquait une compensation mais dégressive. Moins 5 % chaque année pendant vingt ans. Dès la deuxième année, la CUB perdait plusieurs millions. C’est tout de même se foutre du monde. Le président Sarkozy avait promis une compensation euro par euro mais il avait oublié de dire pendant un an.»

Bref, le moins que l’on puisse dire c’est que cette réforme ne fait pas l’unanimité et entraîne beaucoup d’inquiétudes au niveau des collectivités locales. Cela pose d’ailleurs la question de la pertinence d’une telle réforme et de son caractère prioritaire en pleine période de crise (il est bien sûr entendu que cela n’est pas une mesure miracle anti-crise comme elle nous le fut pourtant présentée au départ).

En tout cas, c’est aussi une occasion de vérifier que tout l’UMP n’est pas groupie du Président Sarkozy et de sa politique. Dominique de Villepin n’est donc pas le seul opposant potentiel, il reste encore quelques héritiers du gaullisme et de la droite sociale tels qu’Alain Juppé. Mais à part un coup de gueule ponctuel (et déjà à moitié renié, puisqu’il s’est excusé dans les heures suivantes), quelle est réellement leur capacité à peser sur les événements en étant à l’intérieur du système ?…

Adrien Debever
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Découvrez l’article de Sud Ouest du 7 octobre

Pas de métropole sans grand stade !

grand-stadeLe football est le sport le plus pratiqué au monde, il est une des rares activités humaines à être universel. De ce fait, il dépasse le cadre sportif pour être un phénomène social, culturel et économique. Il suffit de se rappeler l’impact économique (+1,5 point de PIB en 98) de la coupe du monde en France et de l’effet de la victoire des bleus sur le moral des ménages, ou bien encore d’observer l’importance sociale et historique du foot dans le quotidien de milliers de supporters des grands clubs français (Marseille, Lyon, Saint-Etienne, Bordeaux…)

Cela est sans doute encore plus vrai en période de crise et de dépression sociale.  Alors certains qualifieront cela d’ « opium du peuple », d’autres de source de d’évasion et de rêve salvateurs pour toute société humaine.

Une chose est sûre, cette activité mérite une attention toute particulière de la part de nos décideurs politiques.

La France souhaite se porter candidate à l’organisation du Championnat d’Europe des Nations 2016. C’est un événement majeur qui implique des stades modernes et  adaptés.

A Bordeaux, ce projet permet de se poser dès maintenant la question de l’avenir du vieux et historique stade Chaban-Delmas.

On le sait bien, ce stade est aujourd’hui à la limite des normes européennes, il est très couteux à entretenir, il est limité en terme de place, son fonctionnement génère un très mauvais bilan carbone et entraine, de par sa position centrale, des bouchons dans les flux de spectateurs. Enfin, son statut de monument classé limite les marges de manœuvre.

Voilà sans doute l’occasion ou jamais de lancer le projet d’un grand stade moderne. Il faut donc saluer la position d’Alain Juppé sur ce point.

En effet, ce projet est intéressant pour plusieurs raisons :

  • Participer à l’Euro 2016 est une magnifique vitrine pour Bordeaux à travers toute l’Europe.
  • Les Girondins de Bordeaux, club de football professionnel, est aujourd’hui l’un des plus grands clubs français. S’il veut devenir un grand club européen, cela passe, entre autre, par un grand stade. Là encore la renommée de la ville est en jeu si elle veut devenir une grande métropole continentale (les jeunes européens apprennent à connaître les grande villes d’Europe bien souvent à travers leur club de foot : Real Madrid, Manchester United, FC Barcelone ou bien encore Milan AC).
  • La capacité des clubs français à rivaliser avec leurs voisins étrangers est aussi une formidable locomotive pour le sport amateur et la formation; Les Girondins de Bordeaux sont d’ailleurs un des clubs hexagonaux les plus en pointe dans ce domaine).

Cependant, ce grand stade ne doit pas être réalisé sans une vraie réflexion d’ensemble. En effet, l’une des rares erreurs de l’organisation de la Coupe du Monde 1998, fut de se contenter de stades rénovés ou construits (voir le Stade de France) sur les standards du XXème siècle.

Il faut bien reconnaître que les stades français sont de grands monstres de béton, vides et sans vie 6 jours /7 (quand il y a un club résident de haut niveau) et qui n’offrent, à l’occasion des matchs, qu’une buvette avec sodas et hot-dogs ! Il y a là un archaïsme aberrant et peu compatible avec  l’idée de rentabilité.

Le futur grand stade de Bordeaux devrait donc s’inspirer de ce qui existe en Angleterre, en Espagne ou en Italie (mais aussi des projet français comme celui de Lille). Ces ensembles sont avant tout des espaces de vie cohérent autour du sport et de la culture (on peut, ici, regretter que pour des raisons politiques, la grande salle de concert de la CUB ne soit pas intégrée à la même structure comme à Lille). On pourrait ainsi imaginer des commerces et des services dédiés autour de la thématique du bien-être. Le grand stade pourrait proposer toute la semaine un lieu de détente, d’activités sportives, avec des points d’alimentation saine (type resto bio), et d’activités culturelles : un vrai lieu de vie et de loisirs pour tous. Ce qui suppose un cahier des charges très strict pour les exploitants privés.

Sa conception doit aussi tenir compte de l’environnement et du développement durable en faisant de cet ensemble un modèle de technologie verte (autosuffisance énergétique et en eau…).

Son mode de financement doit également être optimisé avec, sans doute, à privilégier un Partenariats Public-Privé (PPP), dispositif moderne et très intéressant pour les collectivités locales qui souhaitent se lancer sur des grands projets (Voir l’article sur les PPP). Car il est bien évident qu’un grand stade à Bordeaux concerne tout le monde : la ville de Bordeaux, la CUB, le Conseil Général (Ce lieu drainera les populations des quatre  coins de la Gironde) et le Conseil Régional (puisque Les Girondins sont le seul club de foot professionnel de l’élite en Aquitaine).

Enfin, il restera la question de l’avenir du stade Chaban Delmas, son classement architectural  limitant les possibilités d’exploitation. Néanmoins, il est peut être possible de s’inspirer de Highbury, l’ancien stade historique de Arsenal (club de Londres), qui, bien que classé lui aussi, a été reconverti en logements, en respectant la structure extérieure du stade (découvrir cet exemple) et par là-même, une grande partie de son âme…

Adrien Debever

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Sur ce sujet, je vous invite à lire l’intervention de Fabien Robert lors du Conseil de la CUB du 2 octobre dernier.

Les Partenariats Public-Privé (PPP)

cpppLe 25 septembre 2009, la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes organisait, à Bordeaux, une rencontre autour du thème des Partenariats Public-Privé :« la mise en place des PPP dans les collectivités locales ».

Cette rencontre était animée par Marc Teyssier d’Orfeuil, Délégué Général du Club des PPP, et Jérôme Grand d’Esnon, Avocat associé chez Landwell et Associés.

Trois possibilités de financement des grands investissements publics :

  • La plus classique par un investissement public (marché public) où la collectivité choisit par appel d’offre un prestataire privé qui sera payé pour réaliser l’investissement (avec souvent un paiement au fur et à mesure de la réalisation).
  • Il existe aussi depuis longtemps un financement par le biais d’un contrat de concession ou d’une délégation de service public (DSP). Le prestataire privé finance l’investissement puis exploite le service avec comme objectif de se rembourser sur les recettes issues des usagers. Lorsque les recettes ne sont pas celles attendues, la collectivité se voit contrainte de verser une compensation financière.
  • Plus récemment un nouveau système a été mis en place par une ordonnance de 2004, puis une loi du 28/07/2008 et enfin modifié par la LF 2009. Il s’agit des contrats de Partenariats Public-Privé (PPP).

En quoi consiste les Partenariats Public-Privé ?

Il s’agit d’un contrat passé par une collectivité avec un prestataire privé. Le prestataire privé finance l’investissement mais il est également en charge de sa maintenance durant tout le contrat qui peut aller jusqu’à une vingtaine d’années. Une fois réalisé, l’investissement est à la disposition de la collectivité contre un loyer prédéterminé et pour une durée précise, qui couvre la réalisation et la maintenance de l’investissement.

Les principaux avantages de ce dispositif sont :

  • La signature d’un vrai contrat (pas de dérapage de délai et de coût) et d’un contrat global (conception, réalisation, maintenance).
  • La rapidité de réalisation de l’investissement (motivation du partenaire privé qui ne percevra le premier loyer qu’à la livraison) et l’absence de risque de surcoût (les loyers sont fixés en amont).
  • La valorisation de l’investissement par l’obligation de maintenance (démarche qualitative également lors de la conception où le partenaire privé doit tenir compte de ses futurs coûts de maintenance). C’est un objectif de performance pour le partenaire privé avec la présence de clause de pénalités sur les loyers en cas de non respect des ses obligations (surtout la maintenance).
  • L’externalisation pour la collectivité cette dernière n’est pas toujours la mieux placée pour réaliser l’investissement prévu.
  • Un étalement des coûts dans le temps (les loyers ne sont versés qu’à la livraison et ils s’étalent sur le long terme).
  • Une grande souplesse dans les propositions des éventuels partenaires privés car l’appel d’offre ne se base pas sur un cahier des charges restrictif mais sur une analyse réelle des besoins. Une grande liberté de propositions laissée aux acteurs privés.

Les principales difficultés de ce dispositif sont :

  • Une procédure lourde en amont (en moyenne il faut 1 an pour monter le dossier). C’est un contrat complexe qui nécessite une évaluation préalable (vérification de l’opportunité, prise en compte tous les éléments, surtout ceux à long terme), puis une  procédure (négociée, d’appel d’offre restreint ou de dialogue compétitif).
  • Des coûts globalement plus importants que dans les autres modes de financement.
  • Une gestion du personnel plus complexe.
  • Une nécessaire adaptation des habitudes et des mentalités des agents des collectivités.
  • Support du coût de la TVA sur les loyers (pas récupérable).

Les dernières lois de 2008 et 2009 ont apporté quelques assouplissements :

  • La collectivité peut financer une partie mineure de l’investissement de départ et ainsi baisser ses futurs loyers (voire trouver plus facilement des partenaires privés).
  • L’Etat peut garantir jusqu’à 80 % des loyers de la collectivité (baisse du risque pour le partenaire privé et donc du coût les loyers). Les 20% restant permettent de garder une partie des loyers soumise aux risques des pénalités (motivation essentielle dans ce type de partenariat).

Les intervenants dans ce domaine :

La mission d’appui à la réalisation des Partenariats Publics-Privés (MAPPP) qui donne un avis obligatoire dans des projets qui concerne l’Etat et un avis facultatif pour les autres collectivités.

Contacts : 01.44.97.34.78 ou www.ppp.minefi.gouv.fr/mission.php

L’Institut de Gestion Déléguée (IGD) qui aide et conseil dans la volonté de passer des contrats de partenariats.

Contacts : 01.44.39.27.00 ou www.fondation-igd.org

Adrien Debever

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Les Régionales pour gagner !

jean-lassalleC’est sans doute le message le plus fort délivré samedi à Agonac (Dordogne) par Jean Lassalle.

En effet, ce fut une journée marathon en Aquitaine, prémisse de la campagne 2010. Le matin fut consacré à la Convention Départementale du MoDem du Lot-et-Garonne à Fourques-sur- Garonne et en présence de Robert Rochefort.

Puis, nous avons rallié la Dordogne, à Agonac où se tenait la Convention Départementale locale présidée par Marc Mattera. C’est une bonne partie des responsables du MoDem en Aquitaine qui convergèrent vers Agonac en fin d’après midi afin de réunir l’Union régionale.

Nous avons, à cette occasion, posé les premières pierres du futur groupe de travail sur les régionales qui devra définir les grands axes de la campagne et faire le point sur les candidatures.

La journée s’est achevée par l’arrivée de Jean Lassalle qui, en un rapide mais vibrant discours, nous fit part de deux informations :

  • Après réflexion et plusieurs rencontres, il décide de se mettre à la disposition du MoDem et de ses adhérents pour conduire la liste autonome lors des élections Régionales de mars prochain.
  • Par ailleurs, n’ayant pas pour habitude de perdre ses élections et n’étant pas adepte de la participation symbolique, il s’engage dans ce scrutin dans l’unique but de gagner et de diriger le Conseil Régional en lui insufflant sa  passion de l’Aquitaine et de ses habitants !

Un discours très simple et spontané, d’une grande honnêteté, loin de tout calcul politique et faisant fi des prévisions pseudo-scientifiques. Des paroles qui parlent au cœur et redonnent espoir dans l’avenir… « Faire de la politique différemment », c’est cela aussi !

Adrien Debever
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Chaban, MoDem avant l’heure ?

jacques_chaban-delmas-dOn commémorait, hier, les 40 ans du discours de politique générale de Jacques Chaban Delmas (le 16/09/1969), qui venait d’être nommé Premier Ministre par le nouveau Président Pompidou.

Si ce discours a laissé une trace dans la mémoire collective, c’est  qu’il était visionnaire et d’une grande modernité. Chaban y fait une analyse sans concession des problèmes de l’époque et  présente son projet de  » Nouvelle Société « .

40 ans après, on constate que les problèmes n’ont pas changé, ils se sont même largement aggravés. Concernant les solutions à y apporter et la « Nouvelle Société« , les paroles de Chaban raisonnent encore aujourd’hui.

Sa Nouvelle Société voulait une économie forte (particulièrement l’industrie), débarrassée de la lourdeur et des freins d’un Etat omnipotent. Chaban Delmas dénonçait ainsi le centralisme et les dérives budgétaires (qui plus tard entraîneront nos déficits publiques abyssaux). Mais cette économie se voulait aussi sociale, en respectant l’Homme et surtout le travailleur. La « Nouvelle Société » devait lutter contre l’augmentation des inégalités et des différences entre les plus riches et les plus pauvres. Sur le plan politique, Chaban aspirait à un dépassement des clivages droite / gauche dans l’intérêt du pays.

Le projet de Jacques Chaban Delmas était donc profondément humaniste, à la croisée des chemins entre le Gaullisme et la Sociale Démocratie. Ce qui n’est pas très étonnant quand on sait que Jacques Delors était un de ses principaux conseillers.

Chaban n’eut jamais vraiment le temps ni les moyens de réaliser ce projet de société. Il fut victime de son propre camp : une droite plus conservatrice et trop attachée à ses acquis.

Aujourd’hui, cette vision  n’est pas morte, car il y a de ces filiations …Il ne faut certes pas chercher du coté de Nicolas Sarkozy : celui-ci construit en France une société aux antipodes de celle voulue par Chaban ! C’est plutôt du coté du MoDem et de son projet de société que l’on retrouve les valeurs et les aspirations de la « Nouvelle Société« .

Finalement, il est possible que François Bayrou, en créant une rupture avec la logique de l’UDF, ait évité d’être étouffé par la droite conservatrice qui jadis eut raison de Chaban. Le MoDem est peut-être l’outil qui a manqué à Jacques Chaban Delmas pour mener son projet dans la durée…

Adrien Debever

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Retrouvez le discours de politique générale de Chaban Delmas du 16/09/69

La Direction du MoDem 33 clarifie ses positions

conference-de-presse-modem-33Faisant suite aux universités d’été du MoDem, la Direction du Mouvement Démocrates de Gironde tenait, hier, place de la Victoire à Bordeaux une conférence de presse.

Etaient présents auprès de leur Président (Joan Taris), les Vice-présidents ( Jacques Mangon, Sophie Mette et Muriel De Portbail), ainsi qu’Alain Cazabonne (Maire de Talence et Président de l’Association des élus Démocrates à la CUB), Pierre Braun (Délégué départemental), Xavier Loriaud (Conseiller Général et Président de la FED), Adrien Debever (Trésorier départemental), Aymeric Bersihand (Président des Jeunes Démocrates 33), Philippe Meynard (Maire de Barsac et Secrétaire départemental chargé des élections) et Marie-Eve Michelet (Secrétaire départementale chargée des relations presse).

L’échange se fit essentiellement autour des prochaines élections régionales, et tout particulièrement sur  les possibles alliances, manifestement sujet principal de l’intérêt des journalistes ! Il n’est d’ailleurs pas certain que les citoyens aient la même hiérarchie des priorités…

Il fut confirmé et ainsi officialisé que le MoDem serait autonome au premier tour dans toutes les régions de France.

Concernant « l’entre-deux » tour en Aquitaine, une alliance avec l’UMP est rendue impossible du fait de l’identité même de sa tête de liste, Xavier Darcos, candidat parachuté en Gironde en direct de l’Élysée. C’est cette particularité qui explique qu’il ne faut pas voir dans cette position d’éventuelle conséquence sur le partenariat de projet établi avec Alain Juppé.

Ce qui n’entraîne pas, pour autant, une alliance automatique avec Alain Rousset, comme  certains journalistes cherchaient à le faire dire, hier. Cette éventualité paraît même assez compliquée en l’état… Il est évident pour tout le monde que les options possibles, au soir du premier tour, seront différentes et se détermineront selon les résultats obtenus par les principales listes. Aussi, la liste MoDem peut poursuivre son chemin de façon autonome (surtout si elle atteint son objectif de dépasser largement les 10%) ou bien décider de s’allier avec les Verts, ou  avec le PS, ou bien encore de se retirer…

Mais quelque soit le scénario, et quoi qu’il puisse arriver, les décisions du MoDem se prendront au regard de la défense de nos idées et de notre programme, en privilégiant la capacité et la volonté des différentes têtes de listes à travailler ensemble.

Le MoDem girondin a d’ailleurs rappelé son souhait de voir une liste conduite par le duo de choc que forment Jean Lassalle et Geneviève Darrieussecq.

Maintenant le MoDem 33 a comme priorité la construction d’un programme pour les aquitains, pour répondre à leurs préoccupations quotidiennes et pour donner les moyens à notre région de mieux vivre ce 21ème siècle.

Ce sont certainement là les deux sujets d’intérêt principal…mais du point de vue des citoyens cette fois !

Adrien Debever

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Télécharger l’article de Sud Ouest

Voir l’article sur le site MoDem 33

« BASSENS OÙ EN EST-ON ? CEREXAGRI »

Près d’une centaine de personnes du monde associatif, politique ou citoyen : le projet de conditionnement du méthyl parathion, toujours en instruction, fédère… contre lui

Une alchimie d’opposants

Les débats sur la forme à donner au mouvement d'opposition au méthyl parathion. (PHOTO Y. D.)

Ils avaient prudemment disposé une trentaine de chaises devant la table des intervenants. Et ont donc été les premiers surpris du succès de la réunion : le syndicat des riverains de la Roseraie et les militants d’Europe Écologie ont rassemblé mercredi soir une petite centaine de personnes dans la salle des fêtes de Bassens. Le sujet se trouvait quelques centaines de mètres plus bas : l’atelier d’encapsulation de méthyl parathion que l’entreprise Cerexagri désire installer sur son site.

Plus que l’affluence à une réunion finalement très peu annoncée, c’est la variété de l’assistance qui était notable. Les associations tout d’abord sont venues en nombre : la Sepanso, Sabarèges, les Amis du fleuve, Greenpeace, le collectif des associations de la presqu’île d’Ambès… Intéressant de voir aussi des militants politiques : outre Europe Écologie et les Verts qu’on avait vus devant Cerexagri pendant la campagne des Européennes, l’été a vu arriver le MoDem par exemple dont Adrien Debever a proclamé le soutien à la cause anti-méthyl.

Mairie : des hauts et débats

Des élus PS d’Ambarès ou d’Artigues étaient là aussi. On remarquait Jacqueline Madrelle, femme et assistante parlementaire de son sénateur de mari : « Je suis venue en tant que citoyenne concernée », mais son époux ayant été évoqué, elle tenait à préciser qu’il était « très impliqué » sur le dossier et qu’une demande de question orale au Sénat avait été déposée.

Côté mairie de Bassens, l’élue communiste Christiane Aleu rappelait son opposition depuis le début, le premier vote du Conseil bassenais ayant été favorable d’une courte tête en mars (1). « Il y a aussi 30 emplois sur le site et il ne faut pas l’oublier », soulignait Mme Aleu. Jean-Pierre Turon était représenté par sa directrice de cabinet, Cécile Boucard, qui rappelait la deuxième délibération prise par le Conseil en juillet sur Cerexagri : le refus du conditionnement du méthyl parathion, la suggestion d’une exploitation d’un autre produit autorisé en Europe celui-là et l’avis défavorable à toute extension liée au projet des servitudes d’utilité publique. « Le maire a rencontré récemment le directeur de Cerexagri, le secrétaire général de la préfecture et le directeur de la Drire (2) sur le sujet », précisait-elle. « C’est le premier vote, consigné dans le rapport d’enquête publique, qui aura le plus de poids », lui objectait-on du côté des associations habituées à ce genre de dossier.

Nouveau collectif

Après que l’on a rappelé une nouvelle fois les dangers de cet insecticide hautement toxique (par inhalation ou ingestion) et interdit d’utilisation en Europe depuis 2003, il s’est agi de savoir quelle forme donner à ce rassemblement opposé au projet de Cerexagri. Intégrer une structure existante et compétente comme le collectif de la presqu’île d’Ambès au risque d’être moins lisible dans l’urgence ou fonder sa propre coordination qui aura l’avantage et l’inconvénient de la fraîcheur ? La question a été débattue pendant deux heures, au risque de décourager certains qui quittaient la salle, lassés…

La création d’un nouveau collectif autour des riverains était finalement décidée, « auquel sera associé celui de la presqu’île d’Ambès », précisait Charles Attard, animateur de la soirée et trésorier du syndicat des riverains de la Roseraie. Les actions seront décidées en aval, la première étant déjà dans les têtes : sensibiliser la préfecture…

(1) 12 voix pour, 10 abstentions, sept contre au sein d’une assemblée issue d’une seule et même liste électorale en 2008. (2) Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement

Après le rapport d’enquête publique (favorable, assorti de trois recommandations), le dossier Cerexagri est en instruction dans les services de l’État. Dernier rebondissement, assez classique sur ce genre de sujet « très sensible » : la Drire a commandé une tierce expertise qui est en cours de réalisation. Dans quelques semaines, le comité départemental des risques technologiques (Codert) devrait être en mesure de rendre son avis. Le préfet, en suite, prendra sa décision.

Auteur : YANNICK DELNESTE

Source: Sud Ouest du 11/09/09

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Sur ce sujet, lire également l’article suivant : Le développement durable à l’épreuve du terrain…

Voici venir le temps des rentrées politiques…

Cette chaude fin d’été voit se préparer les rentrés politiques des principaux partis.

Certains s’adonnent aux parachutages gouvernementaux en Gironde, d’autres s’essayent à l’alchimie en tentant de transformer un « buzz » médiatique de printemps en parti politique pendant que les troisièmes ne changent rien : continuent à s’entre-déchirer et à tergiverser sur leur ligne politique actuelle et future !

Pour sa part, le MoDem lancera sa rentrée lors de l’Université de rentré à la Grande Motte (Hérault) les 4, 5 et 6 septembre.

L’automne sera marqué par la deuxième phase de notre introspection sur notre échec aux européennes (avec en point d’orgue un Congrès en fin d’année) et l’élaboration d’un programme pour les régionales.

Il faut venir nombreux à l’Université de rentrée en septembre. Nous avons besoin de nous retrouver et de travailler dans la bonne humeur sur un programme qui approfondisse notre projet de Société. Il faut être plus clair sur nos valeurs et nos propositions, mieux communiquer avec la population.

Je vous donne donc rendez-vous à La Grande Motte…

S’inscrire à l’Université de rentrée

Retour sur la Convention Départementale

Convention Départementale du 27 juin 2009Cette période de vacances, un peu plus calme, permet de revenir avec un peu de recul sur les derniers événements qui ont rythmé la vie du MoDem Gironde.

Après le score décevant des élections européennes, les adhérents du mouvement départemental avaient besoin de baume au cœur et de retrouver espoir dans l’avenir et en particulier dans les prochaines échéances régionales. La Convention Départementale annuelle, organisée cette année à Barsac (chez Philippe Meynard), tombait donc à pic…

C’est en effet par une belle journée ensoleillée de cette fin juin que s’est déroulé le programme chargé mais très festif de ce grand rendez-vous militant. Les 200 personnes présentes participèrent ainsi à l’AG annuelle du MoDem Gironde (rapport d’activité, présentation des comptes…), puis les Jeunes Démocrates 33 présentèrent leur bilan d’activité (lire mon discours) avant de finir la matinée par un débat avec J. Lassalle, G. Darrieussecq, Joan Taris et notre nouvel adhérant girondin : R. Rochefort, Député européen.

Après la nourriture de l’intellect, ce fut l’heure de la nourriture du corps avec l’apéro des circonscriptions puis le repas servi par les Jeunes Démocrates. Tout le monde dégusta paëlla, fromage et tarte aux pommes à de grandes tablées conviviales, dans une ambiance musicale assurée par le groupe d’Alain Geneste (5ème circonscription).

C’est donc dans la bonne humeur que l’après midi fut occupé par des ateliers de réflexion et la réunion des bureaux d’Aquitaine, avant d’être clôturé par la réunion de la FED (Fédération des Elus Démocrates) présidée par Xavier Loriaud.

Cette belle journée, dont l’organisation assurée par les Jeunes Démocrates fut l’objet de multiples éloges, permit de tourner la page des Européennes et de retrouver motivation et espoir avant de partir en vacances (bien méritées) et d’aborder la campagne régionale.

Adrien Debever

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