Réforme de France Télévision : symbole d’une gouvernance !

La disparition de la publicité sur France Télévision et la désignation de son président par le chef de l’Etat, voilà une réforme qui symbolise parfaitement la gouvernance de Nicolas Sarkozy.

Sous prétexte de moderniser et de rendre plus qualitative l’offre de la télévision publique (ce qui peut être traité de façon bien différente), le Président de la République atteint deux objectifs qui sont récurrents dans un grand nombre de mesures prises depuis son élection :

– Centraliser sur sa personne un maximum de pouvoir et  maitriser le plus possible les médias afin de contrôler le traitement de son image en limitant la critique et la caricature (dérives déjà observées en Italie avec Berlusconi).

– Œuvrer en priorité dans l’intérêt des « élites économiques et capitalistiques » du pays, les grands groupes, et plus particulièrement les « grands patrons » qui sont ses amis personnels. Cette réforme offre ainsi une manne financière inespérée aux chaines privées (car la disparition de la pub sur les chaines publiques fait monter la demande d’espaces pub dans le privé ainsi que les prix) et en particulier TF1 qui appartient à un certain Martin Bouygues !

Cette pratique du pouvoir ne fait pas l’unanimité dans les rangs de la majorité mais seules quelques voix se font entendre. C’est sur des sujets comme celui-là que le parlement doit jouer son rôle et défendre l’équilibre des pouvoirs et cela, toutes étiquettes politiques confondues…

Adrien DEBEVER

L’implosion du PS ?

C’est un bien triste spectacle que nous a offert le Parti Socialiste lors du renouvellement de sa direction nationale. C’est un parti plus que jamais sclérosé et incapable de se renouveler avec des pratiques d’un autre âge. En effet, que penser de ce vote qui se voulait un modèle de démocratie et qui, à l’arrivée, est une succession de tricheries où les fédérations départementales rivalisent en techniques de magouilles (à noter la belle performance de la fédération girondine !).

Derrière ce constat pathétique, il se dégage une réalité : le PS n’est plus capable de jouer son rôle de parti d’opposition, et de proposer un projet alternatif au pouvoir en place. Ce parti est profondément coupé en deux sur la base de conflits de personnes fratricides et sans doute irréversibles. Mais, plus grave encore, c’est la ligne politique qui n’existe plus, les socialistes sont aujourd’hui composés de courants si éloignés idéologiquement qu’un projet de société commun et cohérent est impossible.

Plus que jamais le Modem représente la solution à cette absence de propositions et de contre pouvoir. Sa modernité et son projet de société doivent maintenant prendre de l’ampleur et fédérer autour de lui toutes les personnes qui prônent un capitalisme social (cela concerne autant les héritiers du gaullisme que certains partisans de Ségolène Royal).

Il ne faut pas avoir peur du changement, car c’est dans la nouveauté que l’on trouvera l’énergie nécessaire pour surmonter nos difficultés actuelles…

Adrien DEBEVER

Retour de Cap Esterel

De retour de l’université de rentrée du Modem, le premier bilan c’est celui d’un parti qui fait preuve d’unité et qui respire la joie de vivre. L’ambiance fut en effet studieuse et très festive. Après un été qui aura vu la très forte présence médiatique de François Bayrou, le parti est en ordre de marche pour les prochaines échéances et en particulier les élections européennes pour lesquelles nous avons un rôle majeur à jouer.