France Bleu Gironde: « Régionales 2015, Virginie Calmels présente sa liste en Gironde »

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La tête de liste de la droite et du centre en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes a dévoilé vendredi après-midi la composition de la liste qu’elle mène en Gironde pour le scrutin des 6 et 13 décembre. Une équipe selon ses mots, « forte, unie et renouvelée »

Virginie Calmels a choisi vendredi après-midi un lieu plutôt insolite pour présenter sa liste girondine pour les élections régionales des 6 et 13 décembre : la guinguette Alriq, sur les bords de Garonne, rive droite à Bordeaux, a servi de cadre à cette présentation.

La tête de liste de la droite et du centre en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes qualifie elle-même cette équipe de « forte, unie, renouvelée », avec comme la loi l’exige, la parité parfaite : 24 femmes, 24 hommes.  En cas de victoire, 25 à 30 de ces candidats pourraient siéger  en cas de défaite, les 12 premiers pourraient être élus.

Cette liste répond à un savant dosage, en respectant d’abord les équilibres entre les Républicains, l’UDI, le MODEM, CPNT et la société civile,  ensuite entre élus de terrain, représentant tout le territoire géographique, et membres de la société civile. 

FBG2« Chacun dans son domaine apporte son expertise, avec beaucoup de nouveaux venus, face aux gens du système (NDLR : la liste d’Alain Rousset) » Virginie Calmels

Parmi ceux qui s’engagent pour la première fois en politique : Betty Ourry. Cette chef d’entreprise de 40 ans dirige une société d’équipement électronique à Gradignan.

« Il faut arrêter de râler dans son coin, à un moment donné, il faut agir. Celà fait 15 ans que je suis chef d’entreprise, dans un contexte économique difficile, et je pense que je peux amener quelque chose » Betty Ourry, 21ème de la liste de la droite et du centre en Gironde.

D’anciens sportifs figurent aussi sur cette liste :  Outre Pierre Durand, l’ancien champion olympique d’équitation qui occupe la 2ème position, on trouve aussi  Matthieu Bisseni, ancien international de basket, ou bien encore Mohamed Jamai, entraîneur du club de boxe de Pessac-Saige

« Je suis comme disait Djamel Bourras français de branche, et les gens pourront s’identifier à mon parcours. Moi ce qui m’intéresse, dans le domaine sportif comme dans la vie, c’est de faire bouger les choses » Mohamed Jamai, 15ème de la liste.

6 conseillers régionaux sortant font partie des 48 candidats : Helène Estrade, maire de Lapouyade, n°3; Martine Moga, n°7; Nicolas Florian en 10ème position, Alexandra Siarri en 11ème place, Sophie Mette 13ème, et Dominique Ducassou, en 48ème et dernière position. Virginie Calmels explique qu’elle a choisi des candidats qui une fois élus, siégeront quoi qu’il se passe dans la nouvelle assemblée régionale.

« J’ai choisi des personnes qui ont envie comme moi d’être engagé demain dans leur mandat régional. Comme moi d’ailleurs, je le répète : si je suis élue présidente de la région, j’abandonnerai mon mandat d’adjoint au maire de Bordeaux » Virginie Calmels.

Source : France Bleu Gironde du 30/10/15

Sud Ouest : « L’union, avec modération »

Le Modem girondin se déclare prêt à l’union avec l’UMP sur une ligne « juppéiste ».

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«Reconstruire la France », c’est le vaste programme que s’est assigné le Modem pour son Université d’été qui se déroulera samedi et dimanche à Guidel, en Bretagne, au terme d’une semaine particulièrement chargée sur le plan politique avec le discours de politique générale de Manuel Valls, la conférence de presse de François Hollande et le retour, désormais certain, de Nicolas Sarkozy dans la vie politique active.

Un retour qui ne surprend pas les cadres girondins du Modem mais qui, pour l’élu bordelais Fabien Robert, va contribuer, dans un phénomène « Tout sauf Sarkozy », à ressouder une gauche actuellement en morceaux.

Pour le président départemental Joan Taris qui faisait hier matin sa rentrée, avec l’exécutif du Modem, le come-back de l’ancien président est presque anecdotique tant il était programmé. Et Nicolas Sarkozy ne trouve toujours pas grâce aux yeux des centristes. « Pour lui, explique Joan Taris, la fin continue de justifier les moyens et ce n’est pas notre ligne. »

Alain Juppé peut-il dès lors être le candidat des centristes ? La question peut se poser tant la main tendue par François Bayrou au maire de Bordeaux est devenue un bras tendu. « Question de circonstances, répond Joan Taris. Alain Juppé a d’abord son chemin à parcourir. » Mais il ne nie pas que le Modem est évidemment plus en phase avec Juppé qu’avec Sarkozy.

« Le Département à portée »

L’UMP en Gironde convient d’ailleurs bien au parti centriste qui refuse de se prononcer sur une quelconque préférence pour la présidence des cousins de l’UDI. Et les bayrouistes du département ne voient aucune objection à se ranger derrière l’UMP Yves d’Amécourt, « Modem-compatible » pour se lancer, en mars prochain, à la conquête du Département.

« Avec le redécoupage cantonal qui va diminuer la prime au sortant, les résultats des municipales et le vote-sanction du gouvernement, je suis persuadé que le Département est à notre portée si nous parvenons à faire l’union avec l’ensemble de l’opposition départementale. »

Joan Taris va même plus loin en pariant sur la conquête à droite du canton de Carbon-Blanc, le fief de Philippe Madrelle, fissuré lors des dernières municipales.

Si le Modem laisse sans état d’âme le leadership départemental à Yves d’Amécourt, il le revendique en revanche pour les régionales de décembre 2015 avec le député béarnais Jean Lassalle. « C’est le seul en mesure de faire basculer l’Aquitaine, a priori élargie au Limousin et au Poitou-Charentes. » L’idée est lancée, elle doit cheminer. Comme Jean Lassalle.

Source : Sud Ouest du 17/09/14

Version papier

Modem girondin: appel du pied et main tendue à l’UMP de Gironde

AquiFabien Robert, Adjoint à la Mairie de Bordeaux, Alain Cazabonne, Maire de Talence, Xavier Loriaud, Conseiller général de Blaye, Laurent Peyrondet, nouveau Maire de Lacanau et son adjoint, Adrien Debever, Martine Moga, Conseillère régionale, Muriel de Portbail, élue à Saint-André de Cubzac, Pierre Braun à Saint Médard en Jalles… Le Président départemental du Modem,également élu régional, Joan Taris était accompagné de nombreux cadres et élus girondins ce mardi matin, pour évoquer la position du Modem sur les grands enjeux et étapes politiques à venir. Au programme, université du Modem, présidentielle, cantonales et régionales.

L’organisation de l’Université du Modem ce dimanche se fera dans le contexte d’une rentrée politiquement riche, souligne Joan Taris: déclaration de politique générale de Manuel Valls ce mardi, conférence de presse de François Hollande jeudi 18 septembre, annonce estivale d’Alain Juppé sur la candidature à la candidature présidentielle, le retour politique de Nicolas Sarkozy… Dans tout ça, si «nul n’est devin sur le discours de François Bayrou à Guidel, la thématique de l’Université de Guidel sera celle du Rassemblement», assure Joan Taris. «Nous ne sommes pas dans le  »moi je », mais dans le  »nous ». Le  »nous » d’un rassemblement à construire et, poursuit-il, la Présidentielle se fera sur notre espace».

Pour l’heure, «il y a clairement une main tendue à Alain Juppé», pour autant, avertit le Président girondin, «il serait prématuré de dire que notre candidat c’est Juppé, tout dépend de la méthode qui sera employée.» Mais s’il y a rassemblement, «ce ne sera que sur une ligne républicaine réformatrice et humaniste», prévient-il… Une chose est sûre, les cadres du parti girondin, ne voient pas d’un bon œil le retour de Nicolas Sarkozy. Pour Fabien Robert, l’ancien Président est «le meilleur candidat de la gauche», une sorte de réflexe «tous contre Sarkozy» qui permettrait de dépasser les clivages internes actuels du PS.

Cantonales et régionales « à portée de main »

Une proximité avec l’UMP girondin, que ne nie pas le Modem. Bien au contraire, pour les élections cantonales et les régionales «la stratégie d’union est très claire, et c’est à portée de main dans les deux cas». Même «s’il faut en discuter», pas d’objection a priori pour le Modem girondin à voir un Yves D’Amécourt, UMP mais «Modem compatible», en chef de file des élections cantonales. En outre, pour ce vote, les cartes sont rebattues, analyse Joan Taris: « en plus du redécoupage cantonal qui va diminuer la prime au sortant, c’est un vote qui va valoriser les nouvelles équipes municipales en place mais qui va aussi porter une sanction contre le gouvernement.» L’équipe est donc plutôt optimiste, le président girondin, se disant même «convaincu que le canton de Philippe Madrelle peut tomber».

Sur les régionales, prévues en décembre 2015, le Modem, et plus encore dans une région élargie, parie cette fois sur leur propre camp, à travers la personnalité du député béarnais Jean Lassale, «de loin notre meilleur candidat». Faut-il encore que celui-ci s’annonce disponible pour relever le défi que lui suggère Joan Taris.

Source : Aqui.fr

Il faut reconquérir l’Europe…dès dimanche !

main_visuel_europeenne_bandeau__638x303Dimanche ce n’est pas que la fête des mères, cela doit aussi être la fête de l’Europe !

Notre avenir en dépend, ne laissez pas les autres en décider pour vous.

Dans la période actuelle, le réflexe de repli sur soit est compréhensible mais suicidaire, L’Europe n’est pas la cause de nos problèmes mais la solution.

Cela nécessite cependant de ne pas se satisfaire de l’Europe actuelle mais d’œuvrer pour plus d’Europe, pour mieux d’Europe. Plus de justice sociale, fiscale et économique. Une ambition retrouvée et un collectif protecteur et démocratique.

Cela commence dimanche dans les urnes en votant pour la seule liste qui porte cet idéal depuis son origine, au lendemain de la deuxième guerre mondiale.

Dimanche votons pour les candidats centristes et démocrates : Les Européens autour de Robert Rochefort et Fabien Robert dans le grand Sud-Ouest !

Adrien Debever

Université de rentrée 2013 : Le temps de la raison

15L’Université de rentrée 2013 du Mouvement Démocrate restera marquée par un positionnement politique rassembleur et pragmatique.

C’est en Bretagne à Guidel, pour la deuxième année consécutive, que c’est déroulée la rentré politique du MoDem et de François Bayrou. Ce dernier a acté sa déception vis-à-vis de la présidence Hollande qui n’a pas respecté ses engagements de campagne et se retranche dans une politique partisane et frileuse. Comment ne pas dénoncer le matraquage fiscal, l’absence de moralisation de la vie publique, l’absence de politique industrielle…

François Bayrou a donc ouvert un nouveau temps politique pour son mouvement, celui d’une opposition pragmatique et objective au Gouvernement et cela sur fond de réunion des courants centristes. Depuis plusieurs semaines, en effet, il a renoué les liens avec Jean-Louis Borloo et son nouveau parti l’UDI. C’est un rapprochement de raison qui s’appuie sur le constat de la déliquescence du centre quand il est divisé et sur la nécessité de faire front commun lors des Européennes pour faire exister nos voleurs et notre projet.

Ce rapprochement ne signifie par une fusion des familles centristes mais un travail collectif autour d’un futur projet commun.

Cette évolution de stratégie du MoDem au niveau national, peut surprendre et être critiqué mais il s’appuie sur la réalité de la gouvernance du pays depuis la Présidentielle. Certains avaient d’ailleurs anticipé dès le départ ce risque et avaient entretenu un travail au centre important. Il y a 1 an, lors de l’Université de rentrée 2012 du MoDem, la fédération de Gironde avait ainsi présentée, non sans critique, sa démarche de « Gironde au Centre ». Une intuition largement validée par les faits aujourd’hui !

Les autres grands moments du week-end :

  • La passionnante intervention d’Antoine Sfeir expliquant la situation au Moyen-Orient.
  • L’échange entre Jean Lassalle et Axel Kahn, partis chacun à la rencontre des Français, qui livrent un constat très préoccupant de la situation de nos territoires et de l’état d’exaspération de ceux qui n’ont jamais la parole. Reste malgré tout quelques pistes d’espoir pour le futur…
  • La présentation de la nouvelle équipe nationale des Jeunes Démocrates où l’influence girondine est encore forte.
  • Et bien sûr le traditionnel grand moment de convivialité de l’Université avec l’apéro Aquitain, cette année sous les couleurs du réseau Génération Aquitaine. Beaucoup de monde dont François Bayrou et l’équipe du Petit Journal pour profiter des spécialités de notre région !

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Reconstruire par la base…

FranceUn an après l’élection du Président « normal », le changement tant annoncé a laissé place à la dure réalité.

Comment cela aurait-il pu en être autrement ?

Les Français, par naïveté, par peur, ou juste par manque d’imagination, ont encore fait le choix de la bipolarisation, de l’éternelle alternance droite/gauche qui depuis 30 ans ne résout aucun des problèmes de notre Société.

La gouvernance brutale et élitiste de Sarkozy a donc laissé place à la gouvernance molle de Hollande, écartelé par toutes ses promesses contradictoires et souvent populistes.

Comme d’habitude, un an après, les observateurs avisés constatent que François Bayrou avait raison sur ses thèmes de campagne : l’union nationale, la moralisation de la vie publique, le produire en France…

Comme d’habitude celui qui porte la vérité et la novation n’a pas été élu et la situation a continué à empirer face aux atermoiements d’une gauche confisquant tous les pouvoirs nationaux comme locaux.

Après les promesses place donc au record du chômage, à l’accélération de la désindustrialisation, au matraquage fiscal, aux dépenses publiques non-maîtrisées, au ministre indigne…

Comment face à un tel constat croire encore à une solution miracle au niveau national ?

Beaucoup des grands problèmes macro-économiques ne trouveront leur solution qu’à l’échelon européen.

Pour le reste, pour le quotidien, pour les maux profonds de notre Société française, c’est une œuvre de longue haleine, peut-être même d’une génération.

Le préalable est sans aucun doute le retour du citoyen dans l’engagement politique local, celui de nos communes, premier et essentiel maillage du vivre ensemble.

C’est ce lien social et humain qu’il faut recréer, cela est d’autant plus important dans les périodes de crises si éprouvantes.

Les mois à venir sont donc plus que jamais sous le signe de l’investissement local et municipal. Ce sera aussi le sens de mon engagement personnel tant avec Génération Aquitaine qu’avec Vivons Lacanau…

Adrien Debever