Sud Ouest: « Virginie Calmels a dévoilé sa liste en Gironde »

Tête de liste de la droite et du centre pour les régionales, Virginie Calmels a présenté sa liste girondine ce vendredi.

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Virginie Calmels, la tête de liste de la droite et du centre, pour les régionales en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, a présenté sa liste girondine ce vendredi à la Guinguette chez Alriq, à Bordeaux.
Voici les 48 noms de cette liste. Les 12 premiers sont élus en cas de défaite. En cas de victoire, et selon les résultats, cette liste pourra compter entre 25 et 30.

1. Virginie CALMELS, Adjointe au Maire de Bordeaux en charge de l’économie, de l’emploi et de la croissance durable, Chef d’entreprise, 2 enfants, 44 ans.
2. Pierre DURAND, Champion Olympique de sauts d’obstacles à Séoul en 1988 avec Jappeloup, un enfant, 60 ans.
3. Hélène ESTRADE, Maire de Lapouyade, pharmacienne, 2 enfants, 59 ans.
4. Joan TARIS Adjoint au Maire du Bouscat en charge des finances, de l’économie et de l’emploi, directeur de cabinet du Maire de Saint-Médard-en-Jalles, 39 ans.
5. Nathalie DELATTRE, Maire Adjoint de Bordeaux Maritime, Conseillère communautaire, 2 enfants, 47 ans.
6. Yves D’AMECOURT, Maire de Sauveterre-de-Guyenne, Président de la communauté de communes du Sauveterrois, viticulteur, 6 enfants, 47 ans.
7. Martine MOGA, Conseillère régionale, membre du bureau la LICRA Bordeaux-Gironde, 3 enfants, 66 ans.
8. Eddie PUYJALON, Vice-président national de Chasse, Pêche, Nature et Traditions (CPNT) délégué départemental de CNPT, un enfant, 56 ans.
9. Marie Angélique LATOURNERIE, Conseillère municipale de Langon, Directrice d’un laboratoire d’analyses médicales, 4 enfants, 52 ans.10. Nicolas FLORIAN, Conseiller Régional, Adjoint au Maire de Bordeaux en charge des finances, de l’administration générale, des ressources humaines, un enfant, 46 ans.
11. Alexandra SIARRI, Conseillère régionale, Adjointe au Maire de Bordeaux en charge de la cohésion sociale et territoriale, fonctionnaire territoriale, 3 enfants, 43 ans.
12. Aurélien SEBTON, Adjoint au Maire de Talence en charge de la vie associative, de la jeunesse, de la politique de la ville, de la lutte contre les discriminations, chef d’entreprise dans l’hôtellerie et la restauration, 30 ans.
13. Sophie METTE, Conseillère régionale, Conseillère municipale de Bazas, élue communautaire de la Communauté de communes du Bazadais, 3 enfants, 56 ans.
14. Bernard LUMMEAUX, Adjoint au Maire d’Arcachon délégué aux affaires culturelles, Vice Président de la Communauté d’agglomération du bassin d’Arcachon Sud (COBAS), 66 ans.
15. Christelle LAPOUGE, Adjointe au Maire de Latresne en charge du Développement économique et communication, Directrice administrative d’une PME dans l’agro alimentaire, 2 enfants, 43 ans.
16. Mohamed JAMAI, Fondateur, entraineur et éducateur du club de boxe de Pessac Saige, 3 enfants, 49 ans.
17. Sylvie CAZES, Présidente de la fondation de la Cité du Vin, viticultrice, 3 enfants, 60 ans.
18. Nicolas BRUGERE, Adjoint au Maire en charge de la santé, des séniors et de l’autonomie, Vice-Président du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Bordeaux, médecin généraliste, 4 enfants.
19. Aurélie DI CAMILLIO, Adjointe au maire de Pessac secteur 4, déléguée à l’événementiel, collaboratrice d’élus au groupe Communauté d’Avenir à Bordeaux Métropole, 32 ans.
20. Xavier PARIS, Adjoint au Maire de Gujan-Mestras en charge des finances, Vice Président de la Communauté d’agglomération du bassin d’Arcachon Sud (COBAS), agent général d’assurance, 47 ans.
21. Betty OURRY, Chef d’entreprise, Présidente de la délégation régionale de la FCE (Femme Chef d’Entreprise), élue à la CCI de Bordeaux, 4 enfants, 40 ans.
22. Pierre BRAUN, Adjoint au Maire de Saint Médard en Jalles en charge du Sport, de la Jeunesse, de la vie associative et de la communication, 32 ans.
23. Mylène VILLANOVE, Conseillère municipale déléguée de Bordeaux auprès du Maire en charge des relations avec les territoires, Conseillère métropolitaine, 3 enfants, 55 ans.
24. Stephan DELAUX, Adjoint au Maire de Bordeaux en charge du tourisme, de l’animation de la ville, des grands évènements et de la vie du fleuve, Président de l’Office de Tourisme et des Congrès de Bordeaux Métropole, 3 enfants, 63 ans.
25. Catherine VIANDON, Maire de Saint Germain du Puch, Vice Présidente de la Communauté de communes du Libournais, 62 ans.
26. Bernard LAURET, Maire de Saint Emilion, Président de la Communauté de communes du Grand Saint Emilionnais, cadre agricole, 2 enfants, 58 ans.
27. Chantal DUGOURD, Conseillère municipale à Saint Denis de Pile et Conseillère à la Communauté d’Agglomération de Libourne (CALI), 46 ans.
28. Adrien DEBEVER, Adjoint au Maire de Lacanau en charge des finances et de la communication, 37 ans.

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France Bleu Gironde: « Régionales 2015, Virginie Calmels présente sa liste en Gironde »

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La tête de liste de la droite et du centre en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes a dévoilé vendredi après-midi la composition de la liste qu’elle mène en Gironde pour le scrutin des 6 et 13 décembre. Une équipe selon ses mots, « forte, unie et renouvelée »

Virginie Calmels a choisi vendredi après-midi un lieu plutôt insolite pour présenter sa liste girondine pour les élections régionales des 6 et 13 décembre : la guinguette Alriq, sur les bords de Garonne, rive droite à Bordeaux, a servi de cadre à cette présentation.

La tête de liste de la droite et du centre en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes qualifie elle-même cette équipe de « forte, unie, renouvelée », avec comme la loi l’exige, la parité parfaite : 24 femmes, 24 hommes.  En cas de victoire, 25 à 30 de ces candidats pourraient siéger  en cas de défaite, les 12 premiers pourraient être élus.

Cette liste répond à un savant dosage, en respectant d’abord les équilibres entre les Républicains, l’UDI, le MODEM, CPNT et la société civile,  ensuite entre élus de terrain, représentant tout le territoire géographique, et membres de la société civile. 

FBG2« Chacun dans son domaine apporte son expertise, avec beaucoup de nouveaux venus, face aux gens du système (NDLR : la liste d’Alain Rousset) » Virginie Calmels

Parmi ceux qui s’engagent pour la première fois en politique : Betty Ourry. Cette chef d’entreprise de 40 ans dirige une société d’équipement électronique à Gradignan.

« Il faut arrêter de râler dans son coin, à un moment donné, il faut agir. Celà fait 15 ans que je suis chef d’entreprise, dans un contexte économique difficile, et je pense que je peux amener quelque chose » Betty Ourry, 21ème de la liste de la droite et du centre en Gironde.

D’anciens sportifs figurent aussi sur cette liste :  Outre Pierre Durand, l’ancien champion olympique d’équitation qui occupe la 2ème position, on trouve aussi  Matthieu Bisseni, ancien international de basket, ou bien encore Mohamed Jamai, entraîneur du club de boxe de Pessac-Saige

« Je suis comme disait Djamel Bourras français de branche, et les gens pourront s’identifier à mon parcours. Moi ce qui m’intéresse, dans le domaine sportif comme dans la vie, c’est de faire bouger les choses » Mohamed Jamai, 15ème de la liste.

6 conseillers régionaux sortant font partie des 48 candidats : Helène Estrade, maire de Lapouyade, n°3; Martine Moga, n°7; Nicolas Florian en 10ème position, Alexandra Siarri en 11ème place, Sophie Mette 13ème, et Dominique Ducassou, en 48ème et dernière position. Virginie Calmels explique qu’elle a choisi des candidats qui une fois élus, siégeront quoi qu’il se passe dans la nouvelle assemblée régionale.

« J’ai choisi des personnes qui ont envie comme moi d’être engagé demain dans leur mandat régional. Comme moi d’ailleurs, je le répète : si je suis élue présidente de la région, j’abandonnerai mon mandat d’adjoint au maire de Bordeaux » Virginie Calmels.

Source : France Bleu Gironde du 30/10/15

L’affaire de tous !

fond_dotationLes communes de France subissent de plein fouet la décision du Gouvernement de pratiquer une baisse massive et brutale des dotations de l’Etat aux collectivités locales. Et pourtant, dans le même temps les charges et règlements nouveaux ne cessent de venir alourdir les budgets de nos villes et de nos villages.

Les conséquences de cette politique gouvernementale sont multiples : hausse de la fiscalité locale, chute de l’investissement public, atteinte au périmètre des services publics de proximité et enfin à terme, risque de faillite pour de nombreuses communes.

Face à une telle adversité, plusieurs stratégies existent pour les équipes municipales en responsabilité. Celle de l’autruche qui consiste à occulter la réalité et à continuer comme avant mène tout droit à la catastrophe financière et la mise sous tutelle de la préfecture. Celle du repli sur soi avec la réduction des services publics et l’arrêt des investissements entraîne à moyen terme un cercle vicieux qui sclérose l’économie et l’emploi du territoire. Reste la stratégie courageuse de continuer à investir, à développer l’attractivité de son territoire et de tenir l’équilibre financier par une optimisation du fonctionnement interne de la collectivité et le développement de nouvelles sources de recettes.

En matière de recettes nouvelles pour l’action communale, il faut définitivement faire tomber le tabou de l’investissement et de la participation de partenaires privés. Le développement économique et social d’un territoire est l’affaire de tous : élus, acteurs associatifs, entreprises, commerçants et bien sûr habitants !

Ainsi face à de grands enjeux, l’action municipale peut être appuyée par la levée de fonds privés. C’est dans ce cadre que nous avons créé en 2015, à Lacanau, le fonds de dotation « Lacanau Durable ».

La commune, accompagnée de personnalités et d’acteurs locaux, a ainsi participé à la création d’un outil moderne permettant de mobiliser des fonds privés en offrant en particulier des avantages fiscaux à ses donateurs.

Le fonds de dotation, Lacanau Durable, pourra ainsi venir en appui financier sur des projets d’investissement menés par la commune dans le domaine de la préservation de son littoral, de son environnement naturel et de son patrimoine bâti historique.

Cette nouvelle forme de mécénat doit permettre à tous les acteurs du territoire, les amoureux de notre station balnéaire et même aux grandes entreprises qui s’engagent dans la protection de l’environnement de participer à la préservation de notre cadre de vie et à sa transmission aux générations futures.

N’hésitez plus, devenez acteur et aidez-nous à préserver Lacanau et notre littoral aquitain !  

Cliquez-ici pour accéder au site du fonds Lacanau Durable

Surf : Lacanau, le rêve olympique

La station balnéaire du Médoc a annoncé son souhait d’accueillir la compétition de surf si la candidature de Paris est retenue.

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Jeudi soir, en séance de conseil municipal, les élus de la ville de Lacanau ont adopté à l’unanimité une motion de soutien à la candidature de la commune comme ville hôte de l‘épreuve de surf aux Jeux Olympiques de 2024. La motion apporte aussi son soutien, évidemment, à Paris pour sa candidature à l’organisation des JO et au travail réalisé par la Fédération française de surf qui défend l’intégration du surf au programme olympique.

« Notre savoir -faire »

« Je ne pensais pas que notre démarche allait faire autant le buzz. Mon téléphone n’arrête plus de sonner » confie Laurent Peyrondet, le maire de Lacanau. L’élu de poursuivre : « Sur un tel projet, nous allons tous travailler ensemble. Il y a un coup fantastique à jouer pour la ville. Notre identité surf est affirmée à travers Le Lacanau Pro. Avec les écoles de surf et les magasins, toute une économie s’est développée autour de la glisse. Nous avons un savoir-faire que personne ne peut nous contester. C’est le moment de se lancer. Nous n’en retirerons que des bénéfices ».

Adrien Debever, l’adjoint aux finances de la ville de Lacanau et Jérémy Boisson, en charge du développement économique, ont aussi rappelé la position géographique stratégique de la station balnéaire. L’aéroport de Bordeaux-Mérignac est à proximité.

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Sud Ouest : « Stationnement payant en ville : le maire assume »

SO26.06Il y avait du monde vendredi soir au pôle de l’Ardilouse pour assister à la réunion publique des quartiers Nord et Sud de Lacanau-Océan ainsi que du Huga.

L’adjointe Hélène Crombez, déléguée à la vie des quartiers, a brièvement rappelé le rôle des conseils de quartier, le nouveau découpage et a présenté les élus et représentants des quartiers concernés. C’est ensuite Martin Renard, chargé de mission dans le domaine de l’urbanisme, qui a pris la parole pour expliquer le nouveau règlement local de publicité. Un règlement que la municipalité a souhaité réviser afin de pouvoir se conformer au nouveau règlement national qui interdit les pré-enseignes à partir du 13 juillet prochain. La police municipale procède actuellement à un contrôle de tous ces panneaux sur le territoire de la commune.

Stationnement payant

L’adjoint Adrien Debever, délégué aux finances, a expliqué les raisons pour laquelle la municipalité a décidé d’augmenter le nombre de places de stationnement payant dans le centre de Lacanau-Océan. Depuis le 15 juin, il y en a 2 200 contre 600 auparavant. L’objectif étant « d’améliorer la qualité et le nombre de places », ainsi que de « promouvoir le stationnement de longue durée en priorité sur les îlots » et non dans les rues commerçantes. Une décision qui ne fait pas l’unanimité et a suscité quelques réactions. Tout comme le prix de 25 euros pour le macaron qui permet à tout résident de la commune de se garer à l’océan, partout et sans limite de durée. Le maire, Laurent Peyrondet, dit « assumer » sa décision, persuadé que ce nouveau système va libérer des places dont les Canaulais pourront profiter.

L’autre grand sujet abordé était celui de la tranquillité sur la voie publique. L’adjudant Stéphane Rivière, qui gère le poste de gendarmerie saisonnier de l’océan, a présenté le dispositif qui sera mis en œuvre pour limiter les nuisances sonores et le vandalisme. Quant à la municipalité, elle a procédé à l’installation de dix caméras supplémentaires de vidéo surveillance. Pour terminer, le maire a répondu aux multiples questions de la salle.

Mais contrairement à ce qui s’est souvent produit dans le passé, l’ambiance est restée cordiale et le débat parfois vif mais sans tension. Une réunion constructive donc où chacun a pu s’exprimer et échanger.

Source : Sud Ouest du 26/06/15

Sud Ouest : « Le casse-tête du premier budget »

SO16.04.15

Il aura été largement question du budget, lors du conseil municipal du 9 avril dernier à Lacanau. 25,6 millions d’euros c’est le montant du budget total entre fonctionnement, investissements et budget annexe. L’enjeu est de diminuer les dépenses, agir pour augmenter les recettes et investir tout en faisant baisser le niveau de la dette (14,5 millions)… un vrai casse-tête.

Haro sur les dépenses : l’objectif de la municipalité est de poursuivre la baisse engagée depuis avril 2014. Chaque dépense à caractère général (gestion des déchets, entretien espaces verts, feux d’artifice), est étudiée pour faire des économies. Les dépenses de personnel (56% du budget de fonctionnement) « Nous allons les réorganiser pour les stabiliser voire les faire baisser» a annoncé l’adjoint aux finances, Adrien Debever. Pour donner le ton, les élus ont voté une diminution de 3% du montant de leurs indemnités. En revanche, les subventions aux associations ne bougeront pas ni le budget du CCAS qui est sanctuarisé.

Diversifier les recettes : Les taxes portant sur les ménages augmentent à hauteur de 6%, mais «pour ne pas en demander toujours plus aux Canaulais et rien à ceux qui aiment notre station et viennent en profiter» le maire Laurent Peyrondet et les élus ont réfléchi à la diversification des recettes. Parmi elles, la création de près de 1500 places payantes de parking qui devrait générer 100 000 euros de bénéfices par an.

Désendetter et investir : L’objectif est de rembourser la dette, un million en 2015 puis 300 000 euros tous les ans pour arriver à une remise à niveau en 2017, et de mettre en place un plan pluriannuel d’investissement (11 millions sur 3 ans) qui va concerner de nouveaux projets, notamment l’aménagement de la traversée du Huga, la construction d’une crèche, la construction d’une halle et équipements publics à La Gaîté, 1758 000 euros dont 41% revenant à la gestion du patrimoine et 2% attribués au sport et à la culture.

Source : Sud Ouest 16/05/15

Sud Ouest – Budget : des tensions avec l’opposition

Adrien Debever Lacanau.
Après la présentation de la création d’un fonds de dotation sur la commune (lire notre édition du 26 février), c’est le débat d’orientations budgétaires (DOB) qui a largement dominé le Conseil, jeudi soir dernier. Adrien Debever, adjoint aux finances, a tout d’abord annoncé que le budget de la commune sera présenté au Conseil début avril. Un choix de date qui est « lié au contexte d’incertitude financière » et au manque d’information de la part de l’État « en matière de dotations aux collectivités ou de fiscalité ».

La dette

L’adjoint a proposé « une philosophie budgétaire » qui se décline autour de plusieurs axes pour le futur budget 2015. Vient en première place « une politique de maîtrise de la dette » afin de la stabiliser et d’aller vers un désendettement progressif. Dette que la municipalité considère avoir héritée de l’équipe municipale précédente avec notamment « un investissement totalement surdimensionné » de 2 millions d’euros pour le pôle de l’Aiguillonne.

Vient ensuite la restructuration de la section de fonctionnement, avec la mise en place d’un système de rationalisation des achats et une modernisation des techniques de travail.

Le soutien aux associations restera « une priorité mais il ne se quantifiera pas uniquement en matière financière ». La municipalité a aussi « engagé un travail d’actualisation des bases de fiscalité afin d’offrir une plus grande justice et équité face à l’impôt ».

Après une pause fiscale en 2014, elle entend bien « faire un rattrapage du niveau de fiscalité » considérée comme « abusive » durant le mandat précédent.

Enfin, au niveau des investissements, un plan pluriannuel sera présenté pour « offrir plus de visibilité » et permettre « un lissage » dans le temps de leur réalisation.

« Aucun chiffre »

Jean-Yves Mas, conseiller d’opposition du groupe Lacanau à cœur, n’adhère pas à cette nouvelle présentation du DOB. Il estime que trois pages sur sept sont un « copié-collé d’une commune de la CUB » et qu’il n’aborde « aucun chiffre, aucun ratio, aucun budget annexe ». Et d’ajouter : « Vous ne parlez que de la dette, dont on ne connaît même pas l’annuité. »

Pour Olivier Baccialone, conseiller d’opposition socialiste, « la majorité se pose en victime, dépense à la va-vite et ne traite rien dans le fond ». Il considère que le DOB ne présente que « des concepts vagues déjà vus et sans grand intérêt » et s’interroge sur la fiscalité. Il est clair que la présentation du budget en avril sera animée.

Version papier de Sud Ouest

Source : Sud Ouest du 02/03/15

Sud Ouest : Lacanau, la Ville fait appel au mécénat

SO26Pour faire face à la baisse des dotations de l’État, la station, qui doit faire face au coût des travaux de reconstruction  des défenses du front de mer, sollicite des fonds privés.

«L’élément déclencheur, c’est la problématique érosion. En mars dernier, lorsque nous nous sommes installés avec la nouvelle équipe municipale, nous avons été tout de suite confrontés aux travaux de reconstruction des défenses du front de mer.

Les travaux de reconstruction des défenses du front de mer ont coûté plus de 3 millions d’euros.

Dans un contexte de raréfaction des finances publiques, nous n’avions pas vraiment le choix. Il fallait de toute façon réaliser le chantier pour sauver la saison et puis se donner du temps afin de réfléchir à une solution sur le plus long terme », explique Adrien Debever, adjoint aux finances et à la communication de la Ville de Lacanau.

Le fonds de dotation de Lacanau fait donc appel au financement du mécénat. La loi du 4 août 2008 de modernisation de l’économie a lancé cet outil. Il donne la possibilité à des collectivités, mais pas seulement, de faire appel à des fonds privés. Au 31 janvier 2015, on dénombrait, sur l’ensemble du territoire national, plus de 2 000 fonds de dotation.

Des plages au bâti

Le fonds lancé par la commune médocaine, qui a été baptisé « Lacanau durable », a pour objet « la protection et la mise en valeur du patrimoine naturel et du patrimoine bâti ». Adrien Debever de poursuivre : « Ce qui nous permet de balayer les chantiers de nos plages, mais aussi la protection de la forêt et puis tout ce qui concerne notre bâti. À titre d’exemple, au bord du lac, nous avons cette maison du Commandant qui attend urgemment un financement pour être sauvée. »

Une communication ciblée

Les « cibles » visées par Lacanau durable sont les habitants de la commune, les entreprises et les touristes. Dès le mois de mars, un tract devrait être distribué à l’attention de la population. En ce qui concerne les entrepreneurs, une soirée de levée de fonds pourrait être organisée dans le courant du mois d’avril. Enfin, dès l’été prochain, les touristes seront sensibilisés par une communication adaptée. Un site Internet ne devrait d’ailleurs pas tarder à être lancé avec son bulletin de don téléchargeable.

Une structure légère

Toujours selon l’adjoint aux finances, « les frais de fonctionnement du fonds seront peu importants ». L’outil bénéficie aussi du régime fiscal du mécénat. Ce qui veut dire que les donateurs pourront bénéficier d’avantages fiscaux non négligeables. « Lacanau durable » sera présidé par le maire, Laurent Peyronde. Adrien Debever s’occupera des finances. Olivier Arnou-Laujeac, canaulais et professionnel de la communication, fera profiter à la structure de toute son expérience.

Et Patrick Baudry, l’astronaute français, qui réside à Lacanau, sera nommé président d’honneur. Une recrue de poids pour un outil qui aura besoin d’un bon ambassadeur et de son carnet d’adresse afin d’intéresser les mécènes à Lacanau.

Version papier de Sud Ouest

Source : Sud Ouest le 26/02/15