Grand succès du Forum Démocrate de Gironde !

Dimanche dernier, les Jeunes Démocrates de Gironde organisaient à Lacanau un grand Forum Démocrate.

Une journée de convivialité, ouverte à tous, avec deux grand temps fort :

  • Le matin un Politico-Tweets : débat sur les principaux sujets d’actualité avec les personnes présentent mais aussi celles à distance via Twitter (questions et remarques faites sur le livre-tweet #forumdemo). Ces échanges animés par Laurent Peyrondet (l’hôte de la journée et Conseiller municipal de Lacanau), Fabien Robert (Maire-adjoint de Bordeaux) et Pierre Braun (Conseiller municipal de Saint-Médard-en-Jalles), ont ainsi, entre autre, abordé les élections américaines, le chômage, l’emploi, la démocratie locale…
  • L’après-midi, ce fut le temps du grand débat sur : « Demain, quel Centre pour quels territoires, quelle France et quelle Europe ? ». Un dialogue direct et sans tabou s’est engagé entre les participants et les intervenants : Christine Espert (Secrétaire Générale adjointe du MoDem), Alain Cazabonne (Maire de Talence), Xavier Loriaud (Conseiller Général), Jacques Mangon (Conseiller municipal de Saint-Médard-en-Jalles et Conseiller à la CUB) et Joan Taris (Conseiller Régional). Les plus de 70 personnes présentent ont ainsi abordé les évolutions du Centre ces dernières semaines, les perspectives de partenariats, les échéances municipales et européennes, le renouvellement politique…

Adrien Debever (Président des Jeunes Démocrates de Gironde) a conclu les débats avant que la journée se termine par un dernier moment de convivialité autour des chants de nos amis basques et béarnais.

Une très belle journée au bord de l’océan et sous un soleil de début d’hiver qui aura démontré tout le dynamisme du MoDem Gironde et de ses jeunes en particulier. Si les temps sont incertains, cette force collective est la garantie d’un avenir radieux !…

   Retrouvez le programme                  Vidéo de l’After du Forum Démocrate

 

Retrouvez les photos de la journée

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Article de presse dans Aqui.fr

Article de presse dans Sud Ouest

Les jeunes du Modem tiendront leur forum démocrate dimanche

L’UDI de Jean-Louis Borloo ne fait pas peur aux Jeunes Démocrates girondins qui voient le mouvement créé par l’ancien ministre de l’écologie comme un allié évident et avec lequel ils comptent bien soutenir Alain Juppé aux municipales de 2017. Malgré une conjoncture post-présidentielle qui ne leur est pas forcément favorable, c’est en ordre de bataille pour les élections futures et avec l’ambition d’un centre dynamique et rassemblé qu’ils lancent leur forum démocrate de Gironde ce week-end à Lacanau, avec de nombreux élus et la perspective de débats animés dans une ambiance souhaitée conviviale et ouverte.

Non le Modem n’est pas mort. Mieux, il veut mobiliser et rassembler. Tel est le mot d’ordre que les Jeunes Démocrates espèrent transmettre dimanche prochain 28 octobre lors de leur forum à Lacanau. Après le succès du printemps des démocrates, en 2011, qui devait mobiliser les esprits en vue des présidentielles, ceux que l’on nomme les JDems souhaitaient renouveler l’expérience d’un événement voulu convivial et de grande ampleur pour confirmer l’ancrage local d’une formation qui, si elle a assez largement souffert des dernières élections, revendique encore 1500 adhérents et 150 jeunes en Gironde. Plusieurs pointures et cadres du parti sont d’ores et déjà annoncées afin d’assurer l’animation toute la journée, parmi lesquels Fabien Robert, Alain Cazabonne ou encore Joan Taris pour la région, mais aussi Christine Espert, secrétaire générale adjointe du Modem.

L’accueil se fera dès 10H au Cantabria Baccardi, à Lacanau Océan, avant d’entrer dans le vif de la journée qui s’articulera autour de deux temps forts. Un « politico-tweets » le matin, débat d’actualité en lien avec le reste de la France via twitter dont les commentaires seront suivis en direct. Il sera notamment question de chômage, d’emploi et de délocalisations, thèmes chers au Modem, mais aussi de fiscalité ou encore de politique étrangère.

L’UDI ne fait pas peur au Modem

La conférence de l’après-midi sur « demain, quel centre pour quels territoires, quelle France et quelle Europe » fera directement écho à l’actualité politique et au lancement de l’UDI de Jean-Louis Borloo. Un mouvement qui se veut lui aussi fédérateur mais dont la concurrence n’effraie nullement Adrien Debever, président des JDem de Gironde « le Parti Radical et le Modem sont déjà rassemblés ici, dans le département, au sein de l’association que nous avons créé à la fin de l’été, « Gironde au Centre ». Il est certain que nous soutiendrons conjointement, et ce dès le premier tour des municipales, Alain Juppé dont nous partageons le bilan et les projets ». Pour ce qui est du national, Adrien Debever rappelle que François Bayrou en a appelé, lors des journées d’été du Modem, à « une primaire du centre en 2017 pour sortir de la bipolarisation politique qui sclérose le pays et empêche toute réforme ».

Quant à savoir qui serait le candidat commun d’un centre rassemblé, nul ne peut encore le dire, mais le président des JDems affirme que « François Bayrou pourrait tout à fait ne pas se représenter. Après une cure de silence et d’autocritiques, il est sorti du « tout présidentiel » et se concentre actuellement sur les municipales, les européennes, et la gestion d’un parti affaibli financièrement ».

Source : Aqui.fr

Retour sur l’Université de Rentrée 2012 du MoDem à Guidel

Déjà ma 6ème Université de rentrée depuis mon adhésion en mai 2007 au MoDem, alors en création…. Cette année, le rendez-vous était donné à Guidel, en Bretagne. L’affluence y fut modeste et l’ambiance fraîche, tout comme l’était la température de cette fin septembre….

Néanmoins, cette Université de rentrée ne fut pas inutile, ni inintéressante. Bien au contraire ! Ce rendez-vous a permis de constater que : le parti était encore vivant,  et son leader, François Bayrou, tout autant ! L’occasion aussi de se positionner face à l’évolution du centre depuis la présidentielle et plus particulièrement depuis la création d’une nouvelle dynamique autour de Jean-Louis Borloo : l’UDI.

La clarification de notre positionnement politique était en effet vitale pour notre avenir, pour nos élus et nos militants avant d’aborder le défi des municipales dans 18 mois.

Ce qui restera de Guidel ? Le MoDem, n’en déplaise à certains finalement peu nombreux, n’est pas dans la majorité présidentielle. Le MoDem  n’a pas, non plus, vocation à être fusionné ni intégré dans la confédération centriste de l’UDI.

Par contre, le MoDem fixe l’objectif de créer et développer un partenariat privilégié avec l’UDI et ses composants. Cette main tendue de François Bayrou à Jean-Louis Borloo doit permettre d’éviter une guerre des centres avec des dilemmes inconciliables pour certains élus. C’est aussi la volonté d’imaginer un centre uni dans la perspective des municipales et des européennes.

Avec la création, à la fin de cet été 2012, de l’association « La Gironde au centre« , le MoDem Gironde était, ainsi, à l’avant-garde de cette nouvelle stratégie !

Co-fondée par le MoDem 33 et le Parti Radical 33, cette association a, en effet, pour vocation de réunir tous les courants centristes au sein d’un partenariat privilégié afin d’être unis lors des prochaines échéances locales.

Enfin, le rendez-vous de Guidel aura été aussi très important pour les Jeunes Démocrates. Outre le traditionnel apéro aquitain et  notre participation comme intervenant à certaines tables rondes (pour ma part sur celle de : « Emploi, chômage, prend-on les bonnes mesures ? »), eut lieu le Conseil National des JDem. Ce fut l’occasion de présenter le bilan de l’équipe de la mandature 2010-2012 qui touche à sa fin ; un bilan largement positif pour l’équipe qui a tenu ses engagements.

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Et maintenant ?

Depuis le 6 mai dernier,  nous avons donc un nouveau Président, un Président « normal » même !

Cela reste un concept assez curieux, mais en tout cas, les Français ont fait le choix d’une alternance « normale » : à la droite succède la gauche. Peut-être trop de normalité dans une période marquée par des difficultés qui, elles, sont hors normes …

Bref, Nicolas Sarkozy a laissé le pouvoir à un PS tout puissant qui contrôle dorénavant toute la politique en France : L’Elysée, le gouvernement, l’Assemblée Nationale, le Sénat, les régions, la majorité des Départements et des grandes villes du pays. Sale temps pour les adeptes du pluralisme politique et des contre-pouvoirs !

Inutile de revenir sur le choix des Français, il était clair dès le premier tour de la présidentielle : bipolarisation et conservatisme ; le tout baignant dans la peur de l’avenir avec, comme pensée unique, la politique de l’autruche. Le second tour de la présidentielle n’aura été qu’un vote « pour » ou « contre » la personne du Président sortant. Les législatives, un mois plus tard, n’ont-elles pas été une pure perte de temps ? Les Français n’y ont manifesté aucun intérêt et ceux qui sont allés voter, l’ont fait sans  imagination, de façon mécanique, bien éloignée des enjeux réels et majeurs de cette nouvelle mandature.

Le sarkozysme aura vécu et avec lui les ambitions de la droite soi-disant « populaire » aux valeurs si peu humanistes. Qui s’en plaindra ? Au regard des 5 années passées dans une opposition pragmatique et constructive au sein du Mouvement Démocrate, sûrement pas moi !

Néanmoins, le tout Etat PS ne fait pas rêver ; il ne fait déjà plus rêver grand monde. Les promesses de campagne sont bien lointaines et les premières mesures n’annoncent rien de bon : dépenses publiques, imposition des classes moyennes, alourdissement  des charges pour les entreprises…

Les perspectives des mois à venir semblent promettre toujours plus de chômage, avec son effet boumerang sur le pouvoir d’achat.

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Je voterai blanc au second tour de la présidentielle

Au lendemain de la déclaration de François Bayrou sur le second tour de la présidentielle où il ne donne pas de consigne de vote mais indique son vote personnel en faveur de François Hollande, j’ai décidé de rendre public mon vote pour dimanche prochain.

J’ai adhéré pour la première fois à un parti politique, le MoDem alors en création, dans l’entre-deux tour de la présidentielle de 2007 car j’adhérais complètement au programme économique de François Bayrou et je craignais les dérives de la présidence Sarkozy qui s’annonçait.

Les 5 années écoulées m’ont confirmé dans mon choix et dans mon engagement qui fut total et sans réserve aux cotés de François Bayrou.

Le dimanche 22 avril dernier, les Français n’ont pas souhaité mettre au deuxième tour de l’élection présidentielle, François Bayrou et son projet politique et de Société. C’est un profond regret que j’ai déjà exprimé.

Les deux finalistes issus de la bipolarisation classique de notre pays ne répondent ni l’un ni l’autre aux besoins actuels de notre pays.

Je déplore et n’adhère en rien à l’orientation de la campagne de Nicolas Sarkozy, je ne partage pas les valeurs qu’il porte et qui ont trop souvent influencées son action à la tête de l’Etat. Néanmoins, je ne verse pas pour autant dans les excès qui voudraient faire de Nicolas Sarkozy un danger pourla Républiqueet notre Démocratie. Ces périls là, notre pays les a connus dans un autre temps, nous ne sommes pas, heureusement, dans une telle situation !

Je ne cautionnerai pas, non plus, le programme de François Hollande, en particulier dans le domaine qui m’est cher, celui de l’économie, où le projet du candidat socialiste est suicidaire. Par ailleurs, je n’ai aucun enthousiasme à la perspective d’un « tout Etat PS » (exécutif, législatif, collectivités…) sans contre-pouvoir qui n’offre aucune garantie en terme de pluralisme et transparence politique.

En conséquence et en conscience, dimanche 6 mai, je voterai blanc, ce qui n’est en rien un vote facile ou satisfaisant mais un vote d’attente dans l’espoir de reconstruire rapidement une force politique centrale et pragmatique au service des Français et de notre pays…

Adrien Debever

Président des Jeunes Démocrates de Gironde

1er Vice-président national des Jeunes Démocrates

Coordinateur de la campagne Génération Bayrou

Les coqs sont devenus autruches !

Hollande et Sarkozy au second tour et presque 30% des votants sur les extrêmes. Ainsi se sont exprimés les Français lors du premier tour de la présidentielle 2012.

Nous sommes au cœur d’une des plus terrible crise économique et sociale que notre pays est connu et la réponse des Français est donc : conformisme dans l’éternel duel droite/gauche et réactions passionnelles de peur et de replis sur soi avec une forte poussée des extrêmes.

Comme ne pas se dire que l’on a raté un rendez-vous majeur avec notre histoire et notre avenir ? Comment ne pas trouver cette réponse démocratique, et donc incontestable, pas à la hauteur des enjeux et des défis que nous avons à relever ?

La situation du pays réclamait en principe un sursaut, un changement profond aussi bien de notre fonctionnement politique que de nos priorités en matière économique, sociale et financière. Or qu’en est-il réellement ?

Les électeurs de Marine Le Pen et Jean-Luc Melanchon ont manifesté par leur vote un raz le bol du système, la volonté d’un changement brutal et leur souffrance face aux difficultés actuelles. Tout cela est louable et même compréhensible mais que reste-t-il, aujourd’hui, de leur vote ? Et demain ?

En réalité les deux finalistes tentent une danse du ventre qui demande beaucoup de souplesse pour obtenir leurs voix le 6 mai prochain mais aucune illusion à avoir. Dès le 7 mai, le vainqueur gouvernera avec ses amis et son programme. Les 30 % de Français ayant voté pour les extrêmes seront oubliés !

Et pour les plus de 50% de votants qui ont opté pour Hollande ou pour Sarkozy, cela est-il réellement par adhésion au bilan du Président sortant ou par croyance utopique dans les trop belles promesses du programme de François Hollande ?

Cela ne fut-il pas plutôt l’expression d’un réflexe plus ou moins conditionné de rejet de l’un ou pour un pseudo vote utile ? Un vote utile pour qui d’ailleurs ?

Pour la France ? On peut en douter quand le résultat sera le statut quo puisque le vainqueur sera issu de ceux qui gouvernent ce pays depuis 30 ans.

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