Stabilité et pérennité des entreprises productives (partie 3)
Suite de : « Les acteurs adéquats pour une stratégie ciblée et de long terme«
Pour relancer une production française, nos entreprises doivent bénéficier d’un environnement favorable et d’une synergie entre acteurs locaux qui leur assurent les conditions de stabilité et de pérennité.
La stabilité des entreprises productives et leur pérennité dépendent également de leur taille ; on le constate dans le modèle allemand : son secteur industriel se compose d’un tissu de grosses PME d’au moins 100 salariés. En France, la taille critique commence au-delà de 50 personnes. Entre 50 et 500 salariés, ce sont ces Petites et Moyennes Entreprises qui mèneront le combat de la ré-industrialisation de la France.
Cette taille critique de l’entreprise industrielle doit s’armer d’une solidité financière, de fonds propres et de capacités d’investissement suffisants. Il faut encourager, plutôt que taxer, le développement d’un capital foncier, aider à l’acquisition et au renouvellement de l’outil de travail. Cela exige des partenaires financiers à la hauteur des enjeux. On a beaucoup disserté ces dernier temps sur le rôle des banques et leurs responsabilités dans la crise actuelle.
Les banques ont, par vocation, un rôle majeur à jouer, en particulier dans le secteur industriel qui demande souvent des investissements lourds. Ce rôle, les banques ne veulent plus l’assumer aujourd’hui : seul, le risque « minimum » (antinomique dans une stratégie de ré-industrialisation !) commande l’action des acteurs bancaires.
Sud Ouest : »Bordeaux : la présidentielle vue par les juniors «
Bordeaux école de management organisait hier soir un débat entre jeunes politiques de différents partis.
A68 jours du premier tour de la présidentielle, l’association des élèves de Bordeaux école de management a eu l’idée d’inviter les représentants des principaux mouvements politiques de jeunes pour un débat dans le grand amphithéâtre. Il y avait là Benjamin Lancar, président des jeunes populaires (UMP), le plus connu parce que souvent invité des médias ; Rama Sall, du mouvement des jeunes socialistes, même prénom et même couleur de peau que l’ex-ministre mais tout aussi percutante sur certains sujets ; Wandrille Jumeaux, le représentant des écologistes, quelque chose de Besancenot dans l’allure et le verbe mais en plus vert ; le Bordelais Adrien Debever (Modem), local de l’étape et le plus vieux du plateau avec ses 33 ans ; Maxime Verner, non inscrit mais, supériorité manifeste, seul du lot à être candidat à la présidentielle et en quête de parrainages (il en est à 350) ; enfin Julien Rochedy (Front National), bien décidé à jouer le « bad boy » de la soirée, curieusement placé un peu à l’écart des autres fauteuils, juste devant un panneau haute tension, par une intention sans doute involontaire des organisateurs, quoique plaisante. Il manquait seulement un jeune du Front de gauche, peut-être par un souci d’équilibre, puisqu’au tandem PS-Vert répondait celui de l’UMP et du FN avec au milieu le Modem et le non inscrit. Une absence malgré tout préjudiciable à la cohérence du débat.
Argumentaire clé en mains
De fait, le trublion de service fut le FN Julien Rochedy, très acide envers Benjamin Lancar alors que Rama Sall et Wandrille Jumeaux étaient manifestement en phase pour lui donner la réplique. Debever, en déjà vieux sage, tenta bien d’apporter le calme et la sérénité du centriste dans un débat parfois passionné, au risque de devenir un peu décalé dans l’atmosphère. Car le jeune public d’étudiants commerciaux, certes moins vindicatif que celui d’un amphi de socio, était quand même venu pour voir un peu de sang.
Force est de constater qu’il y en eut peu. Le débat commença sur les finances et les intervenants rivalisèrent d’analyses, montrant qu’ils connaissaient parfaitement leurs dossiers, ou plutôt leur argumentaire fourni clé en mains. En les écoutant, on pensait à ces matchs de juniors dans certains sports : même jeu, mêmes règles, mêmes maillots que les grands mais un manque de volume physique et de technique pour faire aboutir les intentions. Pas si simple de débattre en public de sujets aussi complexes que la mondialisation, le désendettement, la croissance, le chômage etc. Il faut plus que des heures de cours et de formation au sein des partis pour rendre le discours parfaitement intelligible.
Quelques bonnes formules tout de même comme celle d’Adrien Debever répondant à Julien Rochedy sur la régulation de l’économie : « On régule ? On recule plutôt. » Ou quand Wandrille Jumeaux répliqua sèchement à Benjamin Lancar qui venait de vanter la politique des heures supplémentaires : « Et tu leur dis quoi à ceux qui sont au chômage à cause de tes heures sup défiscalisées ? »
« Xénoméfiance »
Le seul moment où les débatteurs donnèrent vraiment l’impression d’être jeunes, ce fut quand l’immigration vint sur le tapis. Le représentant du FN joua parfaitement son rôle de provocateur façon Le Pen en qualifiant l’écologiste de « Robin des bois » et en parlant de « fermer et ouvrir les fenêtres » de l’immigration en fonction des besoins de la France. La militante du MJS lui cria son indignation et se fit applaudir. Le candidat non inscrit parla joliment de « xénoméfiance ». L’homme de l’UMP se laissa traiter de laxiste par celui du FN, citant les « 200 000 personnes qui arrivent chaque année en France et que nous n’avons plus les moyens de recevoir ». Osé devant un public où les étudiants étrangers étaient en nombre conséquent.
Mais en école de commerce (surtout pour les concours préalables), on apprend à conserver une certaine retenue et tout compte fait, la soirée se déroula dans un climat de bon aloi.
Source : Sud Ouest du 15/02/2012
Débat pour la présidentielle à l’IJBA
Débat national jeune à Bordeaux Ecole de Management
La Génération Bayrou est en marche !…
Notre pays vit des heures sombres. Il est au bord du gouffre, ses valeurs sont bafouées, sa justice sociale est en déliquescence, ses finances publiques sont exsangues et son économie est en panne…
Devant un tel constat, soit c’est la résignation, l’abandon, et le déclin inéluctable, soit c’est un sursaut de courage et d’ambition, une révolution de notre société avec pragmatisme et raison, loin des mécanismes primaires de peur et de colère qui n’engendrent que haine et chaos.
Le système de pouvoir alternatif entre la droite et la gauche, depuis 30 ans, a échoué, tant au niveau de ses résultats qu’au niveau de sa légitimité. C’est un fait dont on se doit de tirer les conséquences.
Dans les périodes de périls, il ne faut pas diviser pour mieux régner, mais au contraire, rassembler, unir les bonnes volontés pour réaliser un programme d’efforts et de reconstruction nécessairement exigeant et nécessitant une large acceptation démocratique.
François Bayrou représente la seule réelle possibilité de changement de notre système politique français. Il est le seul candidat qui ne s’inscrit pas dans le clivage droite/gauche et qui peut l’emporter par un grand rassemblement au second tour de l’élection présidentielle.
Les jeunes, si éprouvés actuellement, privés depuis trop longtemps d’espoir et de rêve, ne peuvent se résigner ! C’est le propre de la jeunesse d’aspirer au renouveau et à la reconstruction de notre « maison commune ».
C’est toute une génération qui, souvent engagée dans la vie associative ou simplement indignée dans son quotidien, aspire à se réapproprier la sphère politique, seule capable de traiter en profondeur les causes de nos maux.
Nous souhaitons demain avoir un pouvoir politique qui nous respecte, proche de nous, décentralisateur, faisant preuve de transparence, de justice sociale et d’intérêt collectif.
François Bayrou porte ce projet de Société et pour qu’il puisse le mettre en œuvre, la jeunesse s’organise et dans un large mouvement de rassemblement, nous créons une dynamique de terrain : Génération Bayrou !
Nous sommes à la veille d’une nouvelle ère : une génération se lève ! l’Histoire est en marche…
Adrien Debever
Sud Ouest : « La génération Bayrou se dévoile »
Bonne année 2012 !
Je vous souhaite à toutes et à tous une très bonne année 2012 !
Je vous transmets ici tous mes vœux de santé, bonheur et réussite pour vous et vos proches.
2012 sera une année essentielle politiquement avec les élections législatives mais surtout l’élection présidentielle. C’est le grand rendez-vous démocratique où le peuple français peut changer son destin !…
Plus que jamais, 2012 doit être une année de mobilisation citoyenne pour que chacun soit acteur de son avenir et participe à une dynamique collective, seule capable de relever les formidables défis qui se dressent devant nous en cette période si difficile et incertaine.
Avec mes amitiés,
Adrien Debever
Vidéo de fin d’année des Young Democrats for Europe (YDE)
Une année 2011 riche en événements, sous le signe de la jeunesse, une année 2012 pleine de promesses et de défis pour notre génération !…
Quelle folie d’instrumentaliser l’Histoire au détriment de la cohésion nationale et de notre diplomatie !
La semaine dernière une poignée de députés (une cinquantaine) a voté une proposition de loi d’une élue UMP pour pénaliser la négation des génocides.
Si cette loi, votée en période de fêtes et en catimini peut sembler très générale et sans grandes conséquences, il n’en est rien.
En effet, elle ne concerne en réalité que le génocide arménien puisqu’il n’existe que deux génocides reconnus par l’Etat français : la Shoah (mais dont la négation est déjà pénalisée) et le génocide des arméniens en 1915 reconnu en 2001 (et qu’il n’est pas question de remettre en cause ici).
Confier à la justice pénale le traitement de l’Histoire est bien périlleux surtout quand ce n’est pas l’Histoire de France, elle n’en a ni la vocation ni les moyens. L’Histoire doit être jugée et analysée par les historiens !
Comme l’a indiqué François Bayrou lors de son intervention pour expliquer son vote contre le texte, pénaliser le sujet du génocide arménien c’est courir le risque de créer ou de développer des conflits au sein de la communauté nationale entre les Français d’origine arménienne et ceux d’origine turque.
Par ailleurs, cette loi ciblée contre la Turquie met en péril les relations entre la France et Turquie, pourtant vieilles de plusieurs siècles. C’est un manque de respect pour le travail diplomatique entreprit par le Quai d’Orsay et le Ministre des Affaires Etrangères avec leurs homologues Turques, en particulier au Moyen-Orient et face à la situation syrienne.
La Turquie est un pays hautement stratégique pour l’Europe et la France tant en matière géo-politique qu’économique, alors pourquoi une telle initiative et maintenant ?
Il est fort à craindre que les conséquences graves de cette loi ne soient que les résultantes de motivations électoralistes visant à s’assurer le vote de la communauté d’origine arménienne pour la présidentielle. Un nouvel exemple de la gouvernance sarkozienne qui, depuis 5 ans, œuvre à la division et à l’exacerbation des différences entre les Français, avec cette fois, le consentement de la gauche en prime !
Adrien Debever