Echanger pour mieux se connaître !

La semaine dernière, la Chambre de Commerce Franco-Turque de Bordeaux – Aquitaine fêtait son inauguration à la cité mondiale de Bordeaux.

L’objectif principal de cette Chambre (dont les activités ont véritablement commencé fin 2008) est de développer les relations économiques et commerciales entre les entreprises d’Aquitaine et leurs homologues turques (16ème économie du monde avec une croissance de 7,5%).

Cette démarche s’appuie sur la forte communauté d’origine turque en Gironde (17 000 personnes) et leurs entreprises (472).

Les activités de cette Chambre sont variées : œuvrer à l’installation d’un Consulat Turc à Bordeaux,  missions économiques en Turquie, accueil de chefs d’entreprise turcs en Gironde, œuvrer à la mise en place d’une ligne aérienne régulière entre Bordeaux et Istanbul, organisation de conférences-débats, communication via un site internet

La Turquie est un pays à l’histoire et la culture très riches et anciennes et ses liens avec la France remonte au 16ème siècle !

C’est également un pays-clé en matière de géo-politique pour une Union Européenne qui se veut influente et puissante.

L’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne reste un vaste débat mais il est certain que celui-ci sera d’autant plus serein et constructif que les peuples se connaîtront et leurs élites auront l’habitude d’échanger entre elles…

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Adrien Debever

Recréer le lien…

Il est incontestable que le lien entre la jeunesse et le pouvoir politique est aujourd’hui rompu ou presque.

La jeunesse ne trouve pas de réponse à ses problématiques et à son inquiétude de l’avenir auprès des gouvernants actuels. Mais cette défiance est aussi vraie vis-à-vis des organismes de jeunesse (syndicats, associations…) qui laissent, bien souvent, la majorité silencieuse indifférente.

 

La jeunesse est dans l’attente d’autre chose, d’une véritable alternative à tout ce qui a échoué depuis des décennies. Elle demande à être considérée comme une priorité nationale.

C’est sans doute cette volonté qu’elle décèle chez François Bayrou et qui la pousse à le mettre en tête de ses intentions de vote pour les Présidentielles de 2012 (sondage IFOP de novembre sur les 18-24 ans).

L’éducation et la formation de la jeunesse de notre pays sont les ingrédients indispensables pour espérer voir la France retrouver son rang de grande nation dans les années futures.

Cela passe donc par une politique éducative de grande ampleur qui ne pourra être efficace que si elle est le fruit d’un large consensus entre pouvoir politique, étudiants, corps enseignant et administratif et acteurs économiques locaux.

Il y a donc un besoin de passerelle entre tous ces protagonistes afin de permettre un échange apaisé et démocratique où la voix de chacun peut être entendue.

C’est là toute l’ambition des Jeunes Démocrates en initiant la création d’un grand réseau national dans les Universités et les Ecoles française : HOMERE NETWORK !

Homère Network s’inspire de structures comme celle du Parti Démocrate dans les Universités américaines tout en s’adaptant aux spécificités de la vie étudiante française. C’est un lieu d’échange et de communication qui s’appuie sur des relais d’élus universitaires et d’animateurs locaux, constituant à terme un large maillage dans toutes les Universités et Ecoles françaises.

Il est urgent de trouver un lieu dépassionné et pragmatique pour faire avancer les réflexions et permettre à tous et à toutes de mieux se connaitre et faire entrer notre éducation supérieure française dans le 21ème siècle. Souhaitons qu’Homère Network apporte cette opportunité…

 

 

Adrien Debever

Une Vème République crépusculaire !…

Cette semaine a donc vu l’installation d’un « nouveau » Gouvernement. C’est finalement un non-événement, tout était déjà dit et il n’y a pas eu de réel chamboulement.

Jamais un remaniement ne se fit attendre aussi longtemps : plus de 5 mois d’annonce, de bruits de couloir, de luttes internes et surtout de ralentissement voir de blocage du fonctionnement du Gouvernement. Mais sous Nicolas Sarkozy cela est-il encore un problème ? Le Gouvernement n’est-il pas davantage un outil de communication qu’un organe de gouvernance ?

Car, depuis 5 mois, c’est du spectacle pour journal people : qui entre ? Qui sort ? Qui a le plus d’influence ?  Bref, de la télé-réalité ou plutôt de la télé hors des réalités des vrais problèmes de notre pays (chômage, dette publique, désindustrialisation…)

Le show a donc fini par la démission de François Fillon et 12 heures de suspense plus tard, la nomination de….François Fillon !

Du nouveau Gouvernement, on peut néanmoins tirer quelques enseignements malgré l’apparente continuité.

Au niveau des personnes, le rapport entre Nicolas Sarkozy et François Fillon a sans doute évolué ces dernières semaines, cela reste ambigu mais il faudra observer s’il  en découle des évolutions dans la gouvernance d’ensemble.

On note, bien sûr, le retour d’Alain Juppé au Gouvernement. Probablement l’un des hommes d’Etat les plus brillants de sa génération et un gestionnaire de grande qualité (à Bordeaux, personne, de bonne foi, oserait dire le contraire). Mais sa stratégie personnelle laisse perplexe… Il est, en effet, assez curieux de le voir prendre des risques en entrant dans ce gouvernement dont les 18 mois à venir ne seront guère sereins et peuvent fragiliser sa position à l’approche des législatives de 2012. Par ailleurs, le ministère qui lui est confié n’est pas à la hauteur de son envie d’action : le budget de la Défense va devoir subir des coupes sombres et représente un domaine bien éloigné des sujets-clés des prochains mois (économie, budget, emploi…).

L’autre enseignement concerne le choix d’une radicalisation droitière du Président de la République. Cela n’a rien d’étonnant aux vues des thématiques développées depuis quelques temps. Ainsi, des personnalités de la droite « dure » font leur entrée dans le gouvernement,  tels que Frédéric Lefèvre et Thierry Mariani (à noter que le monde de l’entreprise – PME et industrie – auront comme interlocuteurs Eric Besson et Frédéric Lefèvre !)

Cette radicalisation se traduit, aussi, par la fin de la pseudo-ouverture faite aux mercenaires de gauche, et surtout, par le « débarquement » de vassaux centristes, éconduits comme des courtisans qui auraient lassé le Prince… Ces centristes tireront-ils les leçons de leur humiliation ?…

La semaine dernière, quelques jours avant ce remaniement, Nicolas Sarkozy était à Colombey pour rendre un hommage au Général de Gaulle (40ème anniversaire de sa mort). Jamais un leader de droite n’a été aussi grotesque dans sa revendication de filiation au gaullisme !

En effet, Nicolas Sarkozy est aux antipodes de la pensée politique du Général (mode de gouvernance, rapport au monde de l’argent, politique étrangère, relation avec les partis politiques…) et il pourrait bien être, aussi,  le fossoyeur de la Vème République ; en achèvant de saper les fondements de nos institutions, déjà bien malmenées par ses prédécesseurs.

L’instrumentalisation médiatique du Gouvernement en est l’illustration, tant on est loin du rôle constitutionnel que de Gaulle avait voulu pour le gouvernement, comme on est loin, aussi, de la répartition des tâches entre les deux têtes de l’exécutif sous la présidence gaullienne.

Le plus grave, sans doute, est de constater que le régime actuel s’est rendu incapable de réformer durablement notre pays, ne pouvant plus s’appuyer sur le consensus. Seul,  règne aujourd’hui un affrontement binaire entre deux camps, drogués du Pouvoir pendant que le lien avec les citoyens ne cesse de se distendre…

Jacques Chaban Delmas, lui aussi à l’honneur la semaine dernière (10ème anniversaire de sa mort), appelait de ses vœux une « nouvelle société ». En 2010, il semble que cela passe avant tout par une nouvelle République

Adrien Debever

Sud Ouest du 30 octobre 2010

Le MoDem s’est recentré, cela n’est pas un acte d’exclusion comme on peut l’interpréter mais bien au contraire une volonté de partage et de rassemblement autour de fondamentaux républicains.

« Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » tel peut être le premier constat de notre traversée du désert qui, à l’approche de 2012, va toucher à sa fin…

On ne joue pas avec le feu !

Honte à ceux qui manipulent une jeunesse en souffrance et qui doute !

Honte à ceux qui divisent un pays et un peuple pour mieux régner !

Honte à ceux qui instrumentalisent la colère pour cacher leur impuissance et leur lâcheté !

Malheur à celui qui sème le vent de la haine, de la déraison, de l’affrontement…il récoltera la tempête qui emportera tout sur son passage et n’engendrera que désolations et lamentations !

Pauvre France, abandonnée à la rue comme ultime lieu d’expression où la démocratie n’est plus qu’un leurre.

Triste classe politique, enfermée dans un jeu de rôle droite/gauche  où, chacun à son tour, on se repasse le pouvoir…ou plutôt les miettes d’un pouvoir que l’on exerce encore sur les événements.

Les uns jouent en offrant des bouc-émissaires et en stigmatisant les différences. Les autres sombrent dans la démagogie crasse, dans des solutions de bar PMU, pour finir par appeler les lycéens à quitter l’école pour la rue !

Toutes ces manipulations, tout ce cynisme, toute cette folie…Pourquoi ?

Pour préserver les privilèges d’une petite élite vieillissante, présente à droite comme à gauche. Les uns et les autres pensent, sans doute, réussir de cette manière. Mais leur erreur est tragique : ils jouent avec le cœur d’un peuple et ne maitrisent rien. Ni le fascisme rampant pour les uns, ni la colère sourde des jeunes pour les autres.

Les leaders de gauche pensent, peut-être, que la jeunesse descend dans la rue pour refuser la réforme des retraites et les ramener au pouvoir ?

Mais on en est plus là ! Les jeunes se moquent des retraites, car il faudrait déjà qu’ils puissent trouver un emploi, avant d’espérer un jour une retraite ! Ils hurlent, en réalité, leur raz le bol de la politique, ils n’y croient plus : trop de mensonges et de promesses non tenues. Ils ne votent plus et se réfugient dans la radicalité.

Voilà où nous en sommes. Et nous avons terriblement besoin, pour éviter le pire, d’hommes et de femmes politiques, d’hommes et de femmes d’Etat, qui se dressent au-dessus de la mêlée et qui sortent du caniveau politico-médiatique pour offrir à notre pays le dessein d’une société nouvelle. Nous avons besoin d’un large rassemblement  de femmes et d’hommes de bonne volonté au sein d’un mouvement d’union nationale pour balayer les vieux clivages et les vieilles mentalités et réformer notre pays par le consensus, la transparence et les urnes.

C’est la seule réponse digne et crédible qui doit être apportée à une jeunesse dont la patience est à bout !…

Adrien Debever

La dynamique est lancée !

Le week-end dernier avait lieu le premier Bureau national de la nouvelle direction des Jeunes Démocrates.

Ce fut l’occasion de mieux se connaître, dans une ambiance à la fois conviviale et studieuse. La première impression que donne cette nouvelle équipe, c’est la volonté de ses membres de se mettre rapidement au travail et de dépasser tout aussi rapidement les clivages issus de l’élection et les intérêts personnels. Cela devra se confirmer dans les prochaines semaines, mais c’est sans doute le premier ingrédient, essentiel, pour le succès de cette mandature.

L’enjeu est important et la pression montera au fil des mois en se rapprochant du rendez-vous,  si longtemps attendu au Mouvement Démocrates : les Présidentielles de 2012. C’est là que se jouera réellement le destin de notre génération.

En attendant, il faut nous préparer à cette campagne majeure, ce qui suppose une remise à la tâche des Fédération, une adaptation de nos statuts et une communication savamment réfléchie.

C’est pour lancer ces grands chantiers que le BN s’est entouré durant tout le week-end de groupes de travail sur les sujets les plus urgents à traiter : Elections dans les fédérations, communication interne et externe, réflexion sur les statuts, finances…

Enfin, lors de ce premier Bureau fut nommée et élue une première vague de responsables chargés d’aider notre Président, François-Xavier Pénicaud, dans la gestion des Jeunes Démocrates.

Nommé 1er Vice-président national et Trésorier, j’en profite pour remercier ceux et celles qui me font confiance dans ce rôle transversal et stratégique. Je félicite en même temps Jérôme Pouwels également nommé ce week-end Trésorier adjoint et souhaite que mon équipe du pôle Trésorerie et moi-même soyons à la hauteur du challenge qui nous attend !

Plus que jamais la dynamique est donc lancée !

La liste des élections et des nominations internes du week-end :

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Sauver notre industrie !

Samedi avait lieu à Paris, au salon de l’automobile, la marche des salariés de FORD-FAI. Cette manifestation avait pour objectif de remettre la pression sur la multinationale américaine afin qu’elle ne se désengage pas de son site girondin sans avoir assuré la pérennisation d’une activité industrielle de substitution.

Le MoDem de la Gironde est depuis plusieurs années impliqué dans ce combat; à deux reprises, Jean Lassalle est venu rencontrer des salariés sur le site de Blanquefort. Samedi dernier,  nous étions donc une nouvelle fois présents à Paris aux cotés des salariés avec la présence de Joan Taris (Conseiller Régional et Conseiller municipal de Blanquefort), de Martine Moga (Conseillère régionale) et de moi même au nom des Jeunes Démocrates de la Gironde. Au niveau national, Les Jeunes Démocrates ont soutenu cette action et nous avons été rejoints sur le salon de l’automobile par les Jeunes Démocrates de Paris.

L’enjeu est considérable car c’est une bonne partie de l’industrie girondine d’aujourd’hui et de demain qui va dépendre du sort réservé au site de Blanquefort : ce sont pas moins de 1 600 emplois directs et 10 000 indirects qui sont ainsi en cause!

A travers cette action, le Mouvement Démocrate montre sa capacité à s’impliquer au plus près du terrain et réaffirme la priorité que représentent la sauvegarde et le retour d’une industrie en France. Message également délivré par François Bayrou il y a dix jours, lors de l’Université de rentrée à Giens (Var).

Enfin, cette implication démontre que la gauche n’a pas le monopole des combats pour sauver les emplois des salariés et des travailleurs de notre pays. C’est un message fort, qui permet de transcender les clivages politiques et aussi d’espérer une plus grande efficacité face à ce défi national.

Adrien Debever