Jean Lassalle, lueur d’espoir pour la jeunesse !

dsc02873_Jeudi dernier, Jean Lassalle, candidat à la Présidence du Conseil Régionale d’Aquitaine en mars prochain, a rencontré les Jeunes Démocrates de Gironde et leurs sympathisants.

Cette rencontre fut l’occasion pour les JDEM de remettre à Jean leur projet pour les régionales : « Aquitaine terre de défis ».

Un échange s’est instauré, entre la tête de liste de FORCES AQUITAINE et les jeunes, autour des thématiques qui leurs sont chères : logement étudiant, insertion et formation professionnelles, création et reprise d’entreprises ou bien encore les risques psycho-sociaux du travail.

Au delà de ces sujets concrets, Jean Lassalle nous a surtout parlé de son parcours, de ses valeurs, de sa vision d’un responsable politique.

Le contact avec les jeunes, lui est naturel. Il parle avec émotion et convivialité des choses simples mais essentielles de la vie.

Nous avons découvert un homme humble mais déterminé, au service des autres mais conscient qu’un dirigeant politique doit savoir montrer le chemin et ne pas être seulement un « suiveur d’opinion ».

Il veut installer un Conseil Régional qui soit « l’ami » du peuple, un facilitateur de proximité et pas simplement l’outil d’une élite.

Si ce personnage hors norme de la classe politique française a tous les aspects de l’homme providentiel, il s’en défend, considérant que l’on ne peut réussir qu’en équipe.

En entrant dans ce restaurant des Capucins, beaucoup de jeunes ne connaissaient de Jean Lassalle que l’image médiatique et ils l’abordaient avec beaucoup d’interrogations.

A la fin de la soirée, de nombreux regards avaient changé, on pouvait sentir un petit quelque chose en plus… peut-être bien une lueur d’espoir, suscitée par cette rencontre avec un homme de cœur et de courage, indépendant et prêt à construire l’avenir avec nous, les jeunes !

Adrien Debever

Retrouvez également le compte-rendu de la soirée sur le site des JDEM 33

Le Modem, une certaine façon de gouverner…

cubQuand on est adhérent au Mouvement Démocrate, on porte profondément en soi des valeurs d’humanisme, de liberté, d’égalité et de justice sociale. Cela se décline dans un programme économique et social que nous avons largement précisé lors du Congrès d’Arras (Télécharger le projet humaniste).

Cependant, très souvent, on nous reproche de ne pas pouvoir donner d’exemple concret de la politique que nous prônons. Il est, en effet, assez difficile de mettre en avant des résultats quand on n’a pas le pouvoir et que l’on est dans l’opposition.

Nous prétendons faire de la politique différemment. Par ce terme un peu présomptueux, nous entendons surtout faire preuve de pragmatisme, ne pas être contraints par des idéologies ou des lobbys, agir dans l’intérêt collectif et ainsi dépasser les vieux clivages politiques.

Au niveau local, nous avons des exemples concrets de cette conception. Pas plus tard que jeudi dernier avec la prise de position d’Alain Cazabonne, chef de file des élus Démocrates à la CUB (Communauté Urbaine de Bordeaux), sur le projet du Grand Stade (voir l’article de Sud Ouest).

Il souhaite, ainsi, réunir le projet de la salle de spectacle ARENA et celui du Grand Stade en un même bâtiment multifonction, situé à Bordeaux-Lac.

Cette proposition est d’ailleurs portée depuis plusieurs semaines par les Jeunes Démocrates de Gironde et je l’avais également évoquée il y a quelques mois, dans un précédent article, en m’appuyant sur l’exemple du projet lillois.

A ce jour, quelle est la situation ? Deux projets distincts menés par la co-gestion de la CUB (qui trouve sans doute là ses limites) :

  • Une salle de spectacle ARENA, à financement privé (donc surfaces commerciales), à Floirac en «territoire socialiste».
  • Un projet de Grand Stade, dont le financement pose problème (la majorité socialiste du CG en refusant de co-financer pousse encore à une solution commerciale!), situé à Bordeaux-Lac en «territoire UMP».

Bref, deux projets qui pourraient ne faire qu’un et qui au lieu de cela entrainent doublons, surcoûts et une multiplication des grandes surfaces commerciales (dont la CUB est déjà championne de France) qui seront de nouvelles attaques contre le commerce de proximité.

Face à cette situation, les seules voix à s’être élevées contre ces aberrations en proposant des solutions intelligentes tout en restant ambitieuses, sont celles du MoDem.

En premier lieu, par Jean Lassalle, candidat à la Présidence du Conseil Régional, qui est le seul candidat majeur à avoir clairement défendu le co-financement public du projet afin d’éviter la sur-abondance de surfaces commerciales.

Puis par Alain Cazabonne, jeudi, en proposant la solution pragmatique d’un projet unique fusionnant les deux en cours. Mais pour cela, il fallait sortir des petits arrangements entre Droite et Gauche sur le territoire de la CUB !

Une gouvernance qui fait passer l’intérêt collectif avant les arrangements partisans, voilà qui est intéressant, y compris pour le futur Conseil Régional qui sera élu en mars prochain…

Adrien Debever
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L’un assèche, l’autre gaspille !

compteurcgLa réforme des collectivités territoriales et de la Taxe Professionnelle n’en finit plus de faire débat ou plutôt d’alimenter le combat entre élus de tous bords.

Si cette réforme reste encore peu compréhensible par le grand public, car technique et peu « glamour », elle n’en demeure pas moins très importante pour le fonctionnement et l’efficacité de la politique locale dans les années à venir.

Après de multiples versions, le volet financier dégage une philosophie assez claire (la partie sur les modes de scrutin et les cantons n’est pas encore arrêtée) :

en effet, avec la suppression de la T.P, le gouvernement procède à une redistribution des produits de la fiscalité locale (taxe d’habitation, taxe foncière sur les propriétés bâties, taxe foncière sur les propriétés non bâties). Les privilégiés sont les blocs communaux (Communauté de communes/Communes), qui obtiennent globalement plus de moyens et cela au détriment des Conseils Généraux (CG) et des Conseils Régionaux (CR), grands perdants de la réforme.

Cela a pour conséquence de réduire le lien et la relative dépendance des communes vis-à-vis des Conseils Généraux, et, à un degré moindre, des Conseils Régionaux, qui jusqu’ici subventionnaient fortement les communes.

Cette volonté et cette stratégie politique sont très discutables, en particulier du point de vue de la solidarité départementale (entre communes riches et pauvres), du poids des régions françaises en Europe, ou bien des projets transversaux à l’échelle d’un département ou d’une région. Sans oublier la pertinence d’une telle réforme actuellement (voir un précédent article).

Par contre, il est vrai que cela limite le risque de mise en place d’un système « clanique » et de baronnies au niveau départemental.

La Gironde est le parfait exemple de ce risque. A la tête du Conseil Général, son Président, Philippe Madrelle, règne en maître absolu depuis 30 ans. Il dirige d’une main de fer sa majorité écrasante grâce à un système de chantage globalisé : subvention contre allégeance politique. C’est un procédé aussi efficace qu’il est anti-démocratique et contraire à l’intérêt général.

Ainsi, depuis quelques semaines, Philippe Madrelle est entré en guerre ouverte avec le Gouvernement et cela avec les moyens du Conseil Général et donc des contribuables girondins. Cet affrontement partisan se fait à grand coup de dépenses de communication dont le dernier épisode est l’installation d’un grand compteur de façade indiquant en temps réel la dette de l’Etat vis-à-vis du Département (voir photo).

Ces comptes d’apothicaire et ces duels de clochers n’intéressent pas la population. Tout cela concerne l’argent public, celui des contribuables. Savoir qui le possède est secondaire, c’est l’efficacité de son utilisation qui est importante.

Philippe Madrelle parle de la misère et de la détresse actuelle des girondins mais sa réponse est une prise en otage de ces mêmes girondins en menaçant de couper tous les investissements du C.G en 2010. Dans le même temps, la collectivité qu’il dirige est incapable de baisser ses dépenses de fonctionnement en période de crise ; elle  fait exploser les dépenses de communication, gaspillant ainsi allégrement les moyens dont elle dispose. Le C.G est sans doute moins miséreux qu’il ne le dit : son faible endettement en est d’ailleurs une preuve.

Vouloir défendre le Département est très louable mais cela ne doit pas virer au conservatisme ni à la protection d’intérêts partisans. Il faut au contraire moderniser cette collectivité. Et le débat de fond doit avoir lieu de façon démocratique au Parlement (Philippe Madrelle est Sénateur) et par les urnes (les Régionales sont dans deux mois…).

Entre un Etat qui va assècher, de fait, les Conseils Généraux et Régionaux, et une majorité socialiste qui gaspille à des fins partisanes, il y a sans doute un juste milieu dans l’intérêt collectif et celui de la démocratie locale…une position plus pragmatique et centriste…

Adrien Debever

Pour vous forger votre opinion vous pouvez également aller voir le site spécialement créé et financé par le C.G 33 ainsi que la position du Président du groupe d’opposition, Yves d’Amécourt.

Copenhague, l’échec des gouvernants !

copenhagueUne mobilisation médiatique et populaire rarement vue autour de la protection de notre planète et du climat. Voilà tout ce qui restera du sommet de Copenhague.

En effet, jamais un sommet international sur le climat n’avait suscité un tel intérêt mais aussi une telle attente.

Or après des mois de battage médiatique, Copenhague a finalement donné lieu à une immense déception et à un constat d’échec cuisant.

Le résultat est incontestable : aucun accord chiffré sur une baisse des émissions de CO², aucun système contraignant de contrôle, pas de réelle aide d’envergure pour les pays en voix de développement et un blocage politique évident quand il faut négocier à 193.

Les raisons de ce terrible bilan sont multiples :

  • L’échec personnel de Barack Obama qui n’a pas été à la hauteur de ce rendez-vous et de l’espoir placé en lui. Il est resté prisonnier de son Congrès.
  • La position de la Chine (et de l’Inde également) qui refuse de ralentir sa croissance malgré les risques de surchauffe.
  • L’échec de l’Europe, sans doute la plus volontariste dans le discours mais toujours incapable de peser d’une seule voix dans le débat mondial.
  • Enfin, l’échec de la gouvernance mondiale : le concept de grande négociation à 193 est techniquement impossible, cela a été fait dans un vaste capharnaüm ouvert aux quatre vents et donc aux influences extérieures multiples, en particulier aux puissants lobbys dont les intérêts peuvent être divergents (lobbys pétrolier, automobile, fonds de placement…).

Les égoïsmes ont ainsi empêché de traiter le péril collectif.

Il faut croire que le péril n’était pas assez anxiogène pour les dirigeants du monde. Quand il a été nécessaire de sauver les banques et le système financier, nos dirigeants furent, là, beaucoup plus performants. Des conséquences plus lointaines (les générations futures) et des victimes plus loin d’eux (les futurs réfugiés climatiques les concernent moins que les détenteurs d’actifs financiers) peuvent peut-être expliquer cette différence…

En attendant, cet échec est une terrible responsabilité vis-à-vis de l’Humanité et des générations futures.

On ne peut en rester là, il faut rapidement revoir la copie. Cela passe, sans doute par une autre méthodologie mondiale.

Comme pour l’économie et la finance mondiale, le besoin de structure et de Droit mondial est urgent, il faut encadrer, dans l’intérêt collectif, les libertés individuelles. C’est la base de toute Société humaine et il faut maintenant prendre conscience que nous sommes entrés dans l’ère de la Société mondiale.

Pour la protection de notre planète commune, il serait donc souhaitable de créer un organisme international, sous l’égide de l’ONU, qui devra travailler à plein temps sur les futurs accords internationaux. Par ailleurs, des leaders doivent montrer l’exemple en premier tel que le G 20, avant de passer à des accords à 193.

Devant la médiocre performance de nos dirigeants, il faut maintenir et même augmenter la pression populaire dans le monde démocratique afin que Copenhague ne soit qu’un accident de parcours dans la sauvegarde de notre environnement.

Adrien Debever
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Appel des bloggeurs démocrates pour la citoyenneté

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Nous, bloggeurs militants, acteurs de la vie de la cité, nous réjouissons que de nouveaux espaces de débats d’opinion et de constructions des choix collectifs fassent évoluer la démocratie.

Néanmoins nous clamons que l’acte démocratique garant de nos libertés, de nos valeurs républicaines, de notre modèle de société et de l’égalité de tous devant les choix qui s’offrent à nous reste LE VOTE !

Ainsi, 2010 sera une année où nous devrons à nouveau nous exprimer pour choisir dans chaque région les projets et les équipes qui auront à répondre aux enjeux de mobilité et de transports, d’éducation et de jeunesse, de formation professionnelle, de logement, d’aménagement durable et de développement économique.

Nous appelons aujourd’hui tous nos concitoyens qui ne l’auraient pas encore fait à s’inscrire sur les listes électorales avant le 31 Décembre 2009, pour être acteurs et décideurs de l’avenir de nos régions les 14 et 21 mars prochains. Agir pour ne pas subir!

S’inscrire sur les listes électorales, c’est simple, ça ne prend pas plus de cinq minutes et ça peut tout changer. Il suffit de se rendre au service élection de votre mairie, de vous munir d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile : http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F1367.xhtml

Pour relayer au mieux cet appel nous incitons nos lecteurs à transmettre largement ce billet autour d’eux et à arborer fièrement l’avatar citoyen sur leurs profils sociaux ou leurs blogs.

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Stop à la pensée unique !

Tout le monde (ou presque) a maintenant entendu parler ou  vu le clip des jeunes UMP mettant en scène un certain nombre de ministres du gouvernement.

De ce point de vue, le « buzz » médiatique est réussi. Il s’est construit autour du caractère consternant et pathétique de cette vidéo. Les commentaires ont fusé de toute part, même un ancien ministre de droite comme Luc Ferry a qualifié cela de « dégoulinant de bêtise ».

Je ne m’étendrai donc pas davantage sur cet aspect de la forme qui, à travers son « bling-bling » triomphant, son abécédaire de clichés, ses playbacks ratés et sa chorégraphie de « sous « star académie » », nuit  à l’image et à la crédibilité, déjà bien écornée, de la classe politique.

Je préfère mettre en lumière les multiples messages que porte ce clip. Car, s’il met en scène toutes les diversités et spécificités possibles (de couleur, de handicap, de sexualité ou bien encore de corpulence), c’est pour mieux les fondre dans un ensemble unique : l’UMP.

Ce clip, c’est l’apologie de la pensée unique, le trou noir de toutes les différences dans une fusion générale.

Le mélange des genres y est roi. Le monde associatif est présent avec l’Association Laurette Fugain, la prévention routière, Sœur Emmanuelle, les pièces jaunes, la lutte contre le Sida ; pourquoi celles-ci et pas d’autres ?

Il y a également le monde des médias avec des journaux tels que l’Express et le Nouvel Observateur ; ce sont des journaux plutôt de gauche qui sont ainsi absorbés avec, toujours, cette volonté de contrôler la presse.

La fameuse « identité nationale » est, elle aussi, aspirée par cette pensée unique, puisque l’on croise bonnet phrygien et maillot de l’équipe de France.

Enfin, le plus clair et peut-être le plus grave : les partis politiques sont intégrés dans cet UMP, que ce soit la touche verte de l’écologie, ou le socialisme avec cette militante PS qui change de « peau » pour devenir UMP, suivant ainsi son guide, le traître Besson, comme ultime étape d’un processus de mutation politique.

L’UMP devient, ainsi, l’hyper parti, qui absorbe toute la Société.

Ils veulent changer le monde. Moi aussi … mais sûrement pas pour en faire un monde UMP aussi enrobé de guimauve soit-il !

François Bayrou et le MoDem veulent dépasser le clivage droite/gauche pour offrir une troisième voie. Nicolas Sarkozy veut, lui aussi, dépasser ce clivage droite/gauche mais pour ne créer qu’une seule voie : le parti unique.

Pour ceux qui ont eu la chance d’avoir encore des cours d’Histoire en terminale, cela doit évoquer quelques souvenirs…

Adrien Debever

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« Plus qu’une mauvaise réforme, une régression pour l’Humanité »

histoire-de-france-napoleonJe vous retransmets, ici, la prise de position des Jeunes Démocrates au sujet de la volonté du gouvernement de supprimer l’histoire-géo en terminale S :

Communiqué de presse du Mouvement des Jeunes Démocrates

Le Gouvernement, fidèle aux dogmes de l’UMP, semble considérer qu’un enseignement n’a de valeur que s’il a une utilité immédiate, et essentiellement d’un point de vue vénal, économique. Les Jeunes Démocrates considèrent au contraire que l’éducation, parce qu’elle développe la personne humaine au plus haut niveau de son potentiel, est un facteur de progrès, y compris économique.

La filière scientifique, qui regroupe la majorité des élèves du lycée général, vise bien sûr à former de futurs savants, ingénieurs et techniciens. Mais il s’agit d’abord d’une formation générale et elle doit, à ce titre, donner aux jeunes gens qui étudieront en terminale scientifique, les clés dont ils auront besoin, en tant que citoyens, pour comprendre le monde qui les entoure. La science est la clé de la compréhension du monde matériel et de ses lois. Mais elle n’est qu’une froide connaissance parfaitement incomplète si ell e s’en tient là. La compréhension du monde dans le temps, c’est l’Histoire. La compréhension du monde dans l’espace, c’est la Géographie. Ces deux clés ne sauraient être refusées aux lycéens.

Notre pays souffre trop de la distinction absurde entre la science et les humanités. Alors que le Gouvernement cherche à creuser plus encore ce fossé, et ainsi faire reculer notre civilisation, nous prônons une formation générale complète pour faire des citoyens et des hommes libres, conscients et éclairés.

En plein débat sur l’identité nationale, une telle proposition semble marquer un manque de cohérence certain au sein du Gouvernement. Il n’y a pas d’identité sans Histoire et sans Géographie ; il n’y a ainsi pas d’identité nationale sans enseignement de l’Histoire-Géographie.

Par ailleurs, elle s’inscrit dans un mouvement plus général de « grignotage » systématique et illogique des grilles horaires hebdomadaires de nombreuses matières : moins de mathématiques (quatre heures au lieu de cinq) et moins de physique-chimie (trois heures au lieu de quatre heures trente) en Première S, moins d’économie en seconde pour tous les lycéens (une heure trente au lieu de deux heures trente). Et les seules deux heures hebdomadaires « d’accompagnement » ne sauraient compenser les pertes mentionnées.

Enfin, cette tendance à la réduction des heures et au regroupement de certaines matières pour toutes les séries de Première nous laissent craindre une diminution programmée, qui s’ajoute aux précédentes, des postes d’enseignants à l’horizon 2011, ce qui irait une fois de plus à l’encontre de l’intérêt des élèves. Cette question de l’Histoire-Géographie trahit l’existence d’un mal global. Ce dernier va bien plus loin que le nécessaire rééquilibrage des filières au lycée. C’est par une refonte cohérente et ambitieuse de notre système éducatif dans son ensemble, de la maternelle à l’enseignement supérieur, en passant par les trois lycées, que nous parviendrons à le corriger.

Retrouvez aussi ce communiqué de presse sur le blog de Fabien.

Démission !

ex-comite-de-la-4emeEn adhérant au MoDem et pour la première fois à un parti politique, je suis venu apporter mon énergie et mon envie de voir triompher nos valeurs et nos idées.

La volonté affirmée de faire de la politique différemment fut également un élément déclencheur de ma démarche.

C’est pour rester fidèle à ces idéaux, qu’aujourd’hui, je démissionne du comité MoDem de la 4ème circonscription de la Gironde.

Quand on exerce des fonctions et des responsabilités, on doit toujours se demander si l’on est fidèle aux objectifs et au cadre qui nous ont été fixés. Si cela n’est plus le cas et qu’il n’y a pas d’amélioration possible, il faut avoir le courage d’en tirer les conséquences.

Dans ma vie professionnelle comme dans ma vie personnelle, j’ai toujours assumé ces situations.

Il en va donc de même, aujourd’hui, concernant mon rôle de membre du comité de la 4ème circonscription.

Ma démarche s’inscrit également dans un acte collectif, puisque nous sommes 7 sur 9 à démissionner de ce comité.

La fin, de facto, du comité est sans doute un grand gâchis mais c’est aussi la volonté de repartir sur des bases saines pour le bien du MoDem et de ses valeurs, sur la rive droite.

Si nous en sommes arrivés à ce point de non retour, c’est en réaction aux agissements de notre déléguée de circonscription : Anne-Lise Jacquet.

En effet, depuis un an et demi, elle n’a cessé de tenir une ligne politique basée sur des alliances automatiques avec, en particulier les municipales de 2014 en perspective. Cela est contraire à la génétique du MoDem, qui est un parti indépendant, autant vis-à-vis de la gauche que de la droite.

Des alliances sont possibles, comme cela a pu être le cas lors des dernières municipales, mais cela ne peut se faire que sur la base d’accord de programme, publiquement débattu. Il n’y a donc jamais de caractère définitif et perpétuel, sinon le débat sur les programmes serait purement fictif et notre liberté illusoire.

Notre déléguée est donc en opposition avec la ligne de François Bayrou, celle du MoDem de Gironde (qui l’a réaffirmé lors de son Conseil Départemental du 14 septembre dernier) et celle de 80% de son comité de circonscription qu’elle a la charge d’animer.

Car, à ce problème grave de ligne politique, s’ajoute une absence de concertation avec son comité et une animation du MoDem de la rive droite des plus discrètes.

Notre déléguée est élue, comme nous, pour 3 ans et dans la mesure où elle ne tire pas les conséquences de sa situation ultra-minoritaire, c’est à nous d’agir afin de clarifier, aux yeux de la population et des électeurs, la position indépendante du MoDem. Surtout que nous sommes à quelques semaines des élections régionales qui illustreront ce positionnement politique à travers la liste autonome du MoDem.

En politique comme ailleurs, les ambitions individuelles ne sont pas critiquables à condition qu’elles soient au service d’une volonté collective de porter un projet pour le plus grand nombre. C’est là le rôle primordial des partis politiques et ce n’est qu’ainsi que l’on peut espérer changer le monde !…

Adrien Debever

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