Un an après l’élection du Président « normal », le changement tant annoncé a laissé place à la dure réalité.
Comment cela aurait-il pu en être autrement ?
Les Français, par naïveté, par peur, ou juste par manque d’imagination, ont encore fait le choix de la bipolarisation, de l’éternelle alternance droite/gauche qui depuis 30 ans ne résout aucun des problèmes de notre Société.
La gouvernance brutale et élitiste de Sarkozy a donc laissé place à la gouvernance molle de Hollande, écartelé par toutes ses promesses contradictoires et souvent populistes.
Comme d’habitude, un an après, les observateurs avisés constatent que François Bayrou avait raison sur ses thèmes de campagne : l’union nationale, la moralisation de la vie publique, le produire en France…
Comme d’habitude celui qui porte la vérité et la novation n’a pas été élu et la situation a continué à empirer face aux atermoiements d’une gauche confisquant tous les pouvoirs nationaux comme locaux.
Après les promesses place donc au record du chômage, à l’accélération de la désindustrialisation, au matraquage fiscal, aux dépenses publiques non-maîtrisées, au ministre indigne…
Comment face à un tel constat croire encore à une solution miracle au niveau national ?
Beaucoup des grands problèmes macro-économiques ne trouveront leur solution qu’à l’échelon européen.
Pour le reste, pour le quotidien, pour les maux profonds de notre Société française, c’est une œuvre de longue haleine, peut-être même d’une génération.
Le préalable est sans aucun doute le retour du citoyen dans l’engagement politique local, celui de nos communes, premier et essentiel maillage du vivre ensemble.
C’est ce lien social et humain qu’il faut recréer, cela est d’autant plus important dans les périodes de crises si éprouvantes.
Les mois à venir sont donc plus que jamais sous le signe de l’investissement local et municipal. Ce sera aussi le sens de mon engagement personnel tant avec Génération Aquitaine qu’avec Vivons Lacanau…
Adrien Debever