Dans les quartiers comme ceux de Génicart à Lormont, la jeunesse est souvent laissée à elle-même.
Ainsi, quand nous souhaitons occuper nos temps libres, nous ne disposons pas de réelles infrastructures à notre disposition. Le foyer populaire a des horaires d’ouvertures inadaptés (10h-12h30 et 14h-18h) car indisponible en fin de journée. C’est également le même problème avec les structures sportives.
Quant il s’agit de s’insérer dans la vie active, les difficultés sont encore plus grandes. Ainsi dans la recherche de stage (souvent conditions obligatoires pour valider nos diplômes) nous nous heurtons à une discrimination liée à notre lieu d’habitation, notre nom ou bien encore à notre lycée d’origine.
Au lieu de toujours penser répression, il serait bon de traiter les problèmes à la source…
Mohamed ZAHI
Co-animateur de la rive droite des Jeunes Démocrates 33
Mohamed,
Tu as raison, souvent par facilité, la répression est la seule réponse donnée aux problèmes des quartiers.
A l’heure de la communication à outrance, la stigmatisation de cette jeunesse crée un cercle vicieux de l’exclusion. Pour changer cela, il faut une action commune des médias, des acteurs économiques locaux et des dirigeants politiques.
Dénoncer le nombre insuffisant de logements sociaux dans certaines villes est une bonne chose mais il ne faut pas non plus tomber dans l’excès inverse et créer des ghettos de logements sociaux (à l’image de la politique municipale à Lormont!).
La diversité doit rester l’objectif…
Amitiés,
Adrien