Pour le Mouvement Démocrate, et François Bayrou, c’est à l’Ecole que tout commence : cohésion sociale, réduction des inégalités, apprentissage de la langue, intégration, transmission des valeurs, laïcité et emploi.
Tout commence ici et c’est donc ici que tout doit être mis en œuvre pour offrir à chaque enfant la chance et l’opportunité de s’épanouir, de réussir et de trouver sa place dans la société.
Étiquette : Education
Recréer le lien…
Il est incontestable que le lien entre la jeunesse et le pouvoir politique est aujourd’hui rompu ou presque.
La jeunesse ne trouve pas de réponse à ses problématiques et à son inquiétude de l’avenir auprès des gouvernants actuels. Mais cette défiance est aussi vraie vis-à-vis des organismes de jeunesse (syndicats, associations…) qui laissent, bien souvent, la majorité silencieuse indifférente.
La jeunesse est dans l’attente d’autre chose, d’une véritable alternative à tout ce qui a échoué depuis des décennies. Elle demande à être considérée comme une priorité nationale.
C’est sans doute cette volonté qu’elle décèle chez François Bayrou et qui la pousse à le mettre en tête de ses intentions de vote pour les Présidentielles de 2012 (sondage IFOP de novembre sur les 18-24 ans).
L’éducation et la formation de la jeunesse de notre pays sont les ingrédients indispensables pour espérer voir la France retrouver son rang de grande nation dans les années futures.
Cela passe donc par une politique éducative de grande ampleur qui ne pourra être efficace que si elle est le fruit d’un large consensus entre pouvoir politique, étudiants, corps enseignant et administratif et acteurs économiques locaux.
Il y a donc un besoin de passerelle entre tous ces protagonistes afin de permettre un échange apaisé et démocratique où la voix de chacun peut être entendue.
C’est là toute l’ambition des Jeunes Démocrates en initiant la création d’un grand réseau national dans les Universités et les Ecoles française : HOMERE NETWORK !
Homère Network s’inspire de structures comme celle du Parti Démocrate dans les Universités américaines tout en s’adaptant aux spécificités de la vie étudiante française. C’est un lieu d’échange et de communication qui s’appuie sur des relais d’élus universitaires et d’animateurs locaux, constituant à terme un large maillage dans toutes les Universités et Ecoles françaises.
Il est urgent de trouver un lieu dépassionné et pragmatique pour faire avancer les réflexions et permettre à tous et à toutes de mieux se connaitre et faire entrer notre éducation supérieure française dans le 21ème siècle. Souhaitons qu’Homère Network apporte cette opportunité…
Adrien Debever
« Plus qu’une mauvaise réforme, une régression pour l’Humanité »
Je vous retransmets, ici, la prise de position des Jeunes Démocrates au sujet de la volonté du gouvernement de supprimer l’histoire-géo en terminale S :
Communiqué de presse du Mouvement des Jeunes Démocrates
Le Gouvernement, fidèle aux dogmes de l’UMP, semble considérer qu’un enseignement n’a de valeur que s’il a une utilité immédiate, et essentiellement d’un point de vue vénal, économique. Les Jeunes Démocrates considèrent au contraire que l’éducation, parce qu’elle développe la personne humaine au plus haut niveau de son potentiel, est un facteur de progrès, y compris économique.
La filière scientifique, qui regroupe la majorité des élèves du lycée général, vise bien sûr à former de futurs savants, ingénieurs et techniciens. Mais il s’agit d’abord d’une formation générale et elle doit, à ce titre, donner aux jeunes gens qui étudieront en terminale scientifique, les clés dont ils auront besoin, en tant que citoyens, pour comprendre le monde qui les entoure. La science est la clé de la compréhension du monde matériel et de ses lois. Mais elle n’est qu’une froide connaissance parfaitement incomplète si ell e s’en tient là. La compréhension du monde dans le temps, c’est l’Histoire. La compréhension du monde dans l’espace, c’est la Géographie. Ces deux clés ne sauraient être refusées aux lycéens.
Notre pays souffre trop de la distinction absurde entre la science et les humanités. Alors que le Gouvernement cherche à creuser plus encore ce fossé, et ainsi faire reculer notre civilisation, nous prônons une formation générale complète pour faire des citoyens et des hommes libres, conscients et éclairés.
En plein débat sur l’identité nationale, une telle proposition semble marquer un manque de cohérence certain au sein du Gouvernement. Il n’y a pas d’identité sans Histoire et sans Géographie ; il n’y a ainsi pas d’identité nationale sans enseignement de l’Histoire-Géographie.
Par ailleurs, elle s’inscrit dans un mouvement plus général de « grignotage » systématique et illogique des grilles horaires hebdomadaires de nombreuses matières : moins de mathématiques (quatre heures au lieu de cinq) et moins de physique-chimie (trois heures au lieu de quatre heures trente) en Première S, moins d’économie en seconde pour tous les lycéens (une heure trente au lieu de deux heures trente). Et les seules deux heures hebdomadaires « d’accompagnement » ne sauraient compenser les pertes mentionnées.
Enfin, cette tendance à la réduction des heures et au regroupement de certaines matières pour toutes les séries de Première nous laissent craindre une diminution programmée, qui s’ajoute aux précédentes, des postes d’enseignants à l’horizon 2011, ce qui irait une fois de plus à l’encontre de l’intérêt des élèves. Cette question de l’Histoire-Géographie trahit l’existence d’un mal global. Ce dernier va bien plus loin que le nécessaire rééquilibrage des filières au lycée. C’est par une refonte cohérente et ambitieuse de notre système éducatif dans son ensemble, de la maternelle à l’enseignement supérieur, en passant par les trois lycées, que nous parviendrons à le corriger.
Retrouvez aussi ce communiqué de presse sur le blog de Fabien.