Sauver notre industrie !

Samedi avait lieu à Paris, au salon de l’automobile, la marche des salariés de FORD-FAI. Cette manifestation avait pour objectif de remettre la pression sur la multinationale américaine afin qu’elle ne se désengage pas de son site girondin sans avoir assuré la pérennisation d’une activité industrielle de substitution.

Le MoDem de la Gironde est depuis plusieurs années impliqué dans ce combat; à deux reprises, Jean Lassalle est venu rencontrer des salariés sur le site de Blanquefort. Samedi dernier,  nous étions donc une nouvelle fois présents à Paris aux cotés des salariés avec la présence de Joan Taris (Conseiller Régional et Conseiller municipal de Blanquefort), de Martine Moga (Conseillère régionale) et de moi même au nom des Jeunes Démocrates de la Gironde. Au niveau national, Les Jeunes Démocrates ont soutenu cette action et nous avons été rejoints sur le salon de l’automobile par les Jeunes Démocrates de Paris.

L’enjeu est considérable car c’est une bonne partie de l’industrie girondine d’aujourd’hui et de demain qui va dépendre du sort réservé au site de Blanquefort : ce sont pas moins de 1 600 emplois directs et 10 000 indirects qui sont ainsi en cause!

A travers cette action, le Mouvement Démocrate montre sa capacité à s’impliquer au plus près du terrain et réaffirme la priorité que représentent la sauvegarde et le retour d’une industrie en France. Message également délivré par François Bayrou il y a dix jours, lors de l’Université de rentrée à Giens (Var).

Enfin, cette implication démontre que la gauche n’a pas le monopole des combats pour sauver les emplois des salariés et des travailleurs de notre pays. C’est un message fort, qui permet de transcender les clivages politiques et aussi d’espérer une plus grande efficacité face à ce défi national.

Adrien Debever

Pour développer l’emploi, protégeons nos entreprises.

jean-lassalleQuelque soit le résultat de dimanche prochain, Jean Lassalle aura marqué cette campagne régionale de son empreinte.

Personnage déjà bien connu du grand public, il s’est illustré par des ralliements très médiatiques tel que celui de Marouane Chamakh, ou par des propositions d’avenir spectaculaires comme l’Exposition Universelle à Bordeaux en 2020 ou les Jeux Olympiques dans les Pyrénées en 2022.

La tentation pour ses adversaires fut donc très forte de le caricaturer en « farfelu » des montagnes (voir les déclarations, entre autres, de Gilles Savary). Malheureusement pour ces détracteurs, le programme économique de Jean Lassalle a balayé tout cela.

Compétence probablement la plus importante de la Région, Forces Aquitaine propose une petite révolution dans l’approche du rôle économique du Conseil Régional.

En effet, nous voulons tourner la page des subventions ponctuelles, distribuées à la tête du client, et trop souvent réservées à l’élite économique de l’Aquitaine et aux grandes sociétés.

Fini le temps d’une Région spectatrice : avec Jean Lassalle, le Conseil Régional deviendra acteur à part entière de l’économie aquitaine.

Nous ciblerons notre soutien vers les PME/PMI (petite et moyenne entreprise et industrie) et TPE (très petite entreprise, artisan) qui représentent plus de 80 % de nos emplois d’aujourd’hui et de demain. Elles fondent durablement le tissu économique de notre région.

A court terme, nous apporterons une aide d’urgence aux secteurs les plus touchés par la crise (en particulier le monde agricole).

Nous favoriserons la création de 10 000 emplois dans  les PME/TPE en assumant, pendant deux ans, pour ces entreprises les charges des 2 premiers emplois créés.

Pour soutenir durablement notre industrie, nous lui assurerons une pérennité d’un chiffre d’affaires  généré par la commande publique (Small Business Act) dans le respect des règles des marchés publics (nous ferons un lobbying à Bruxelles pour les rendre plus souples).

Nous aiderons au développement du secteur tertiaire souvent oublié par la majorité sortante. En particulier les activités non délocalisables afin de constituer un réservoir d’emplois moins exposés aux fluctuations de l’économie mondiale.

Enfin, face aux carences du secteur bancaire et à la brutalité de l’économie mondiale, nous envisageons d’impliquer directement le Conseil Régional dans l’économie.

Nous sommes, ainsi, prêts à entrer dans le capital de sociétés stratégiques pour l’Aquitaine : par exemple celles qui assurent de nombreux emplois (Comme FIRST), qui agissent dans un secteur innovant, qui exploitent un savoir-faire ou bien encore qui font vivre des  infrastructures précieuses….

Cette procédure est possible lorsque la participation reste minoritaire (maximum 33%) et après validation du Conseil d’Etat (ou par l’intermédiaire d’une agence régionale de développement).

Les principaux intérêts de cette mesure se résument ainsi :

  • renforcer les capitaux propres de la société
  • être un message fort et incitatif envoyé aux partenaires financiers
  • être une aide dans le cadre d’une reprise d’entreprise
  • pallier  la défaillance d’investisseurs privés ou  leur volonté de retrait
  • offrir des garanties au Conseil Régional dans l’utilisation de ses fonds : droit d’information, lutte contre les OPA sauvages et les délocalisations brutales (minorité de blocage assurée par le CR)…
  • constituer des recettes pour la collectivité à travers de possibles versements de dividendes

Ce programme économique est à l’image de la liste Forces Aquitaine que mène Jean Lassalle. Il est très novateur et  s’inscrit dans une vision à long terme pour notre région. Il est, par ailleurs, d’un grand pragmatisme car débarrassé des idéologies « droite/gauche ». Nous rassemblons au-delà des clivages, des femmes et des hommes de tous horizons qui n’ont pas peur d’oser se battre et entreprendre à une époque où le politique est trop souvent démissionnaire.

Nous allons réveiller notre région et c’est à partir de cette vieille et riche terre d’Aquitania que nous allons construire une Société nouvelle !

Adrien Debever
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