Tout est en place…

La veille du Congrès du MoDem, le samedi 11 décembre dernier, les Jeunes Démocrates étaient également réunis en Congrès à Paris.

Troisième Congrès de l’histoire de la structure jeune, il fut sans doute aussi le plus apaisé et le plus concluant.

L’organisation et la mobilisation des jeunes furent un réel succès. Seulement 3 mois après son l’élection, la nouvelle équipe de direction des JDem a imprimé une évolution nette dans la structuration et la reconnaissance interne de la structure jeune du MoDem.

Le Congrès a ainsi mis en lumière les éléments suivants :

  • Une structure enfin en ordre de marche : adaptation statutaire, représentation au niveau européen (YDE), reconstitution d’un maillage territorial…
  • Un réel consensus interne avec la disparition des grands clivages et conflits larvés internes dont l’un des symboles forts fut l’adoption à l’unanimité du budget 2011.
  • Concrétisation d’un travail de fond de qualité et d’une réelle force de proposition. L’efficacité ainsi démontrée des pôles de réflexion avec la production de contributions pour le Mouvement Démocrate.
  • Donner une image désormais positive des JDem aux cadres du parti, pour preuve la longue présence de François Bayrou, Marc Fesneau et de Fadila Mehal lors du Congrès des JDem.
  • Une présence média, liée aussi à ce changement de regard interne, en pleine progression à travers l’importante production de communiqués de presse (repris parfois par le MoDem) et des lancements de projets importants tel que l’Homère Network…

Tout est donc en place pour aborder l’année 2011. Elle sera capitale pour les Jeunes Démocrates comme pour le MoDem, indissociables dans cette aventure qui concerne toute une génération. C’est, en effet, l’année de préparation pour le grand rendez-vous de 2012 !

Et selon Sun Tzu : « Tout le succès d’une opération réside dans sa préparation »…

 

Adrien Debever

 

Recréer le lien…

Il est incontestable que le lien entre la jeunesse et le pouvoir politique est aujourd’hui rompu ou presque.

La jeunesse ne trouve pas de réponse à ses problématiques et à son inquiétude de l’avenir auprès des gouvernants actuels. Mais cette défiance est aussi vraie vis-à-vis des organismes de jeunesse (syndicats, associations…) qui laissent, bien souvent, la majorité silencieuse indifférente.

 

La jeunesse est dans l’attente d’autre chose, d’une véritable alternative à tout ce qui a échoué depuis des décennies. Elle demande à être considérée comme une priorité nationale.

C’est sans doute cette volonté qu’elle décèle chez François Bayrou et qui la pousse à le mettre en tête de ses intentions de vote pour les Présidentielles de 2012 (sondage IFOP de novembre sur les 18-24 ans).

L’éducation et la formation de la jeunesse de notre pays sont les ingrédients indispensables pour espérer voir la France retrouver son rang de grande nation dans les années futures.

Cela passe donc par une politique éducative de grande ampleur qui ne pourra être efficace que si elle est le fruit d’un large consensus entre pouvoir politique, étudiants, corps enseignant et administratif et acteurs économiques locaux.

Il y a donc un besoin de passerelle entre tous ces protagonistes afin de permettre un échange apaisé et démocratique où la voix de chacun peut être entendue.

C’est là toute l’ambition des Jeunes Démocrates en initiant la création d’un grand réseau national dans les Universités et les Ecoles française : HOMERE NETWORK !

Homère Network s’inspire de structures comme celle du Parti Démocrate dans les Universités américaines tout en s’adaptant aux spécificités de la vie étudiante française. C’est un lieu d’échange et de communication qui s’appuie sur des relais d’élus universitaires et d’animateurs locaux, constituant à terme un large maillage dans toutes les Universités et Ecoles françaises.

Il est urgent de trouver un lieu dépassionné et pragmatique pour faire avancer les réflexions et permettre à tous et à toutes de mieux se connaitre et faire entrer notre éducation supérieure française dans le 21ème siècle. Souhaitons qu’Homère Network apporte cette opportunité…

 

 

Adrien Debever

Giens : le temps des propositions…

Le week-end dernier a eu lieu l’Université de rentrée du Mouvement Démocrate à Giens dans le Var.

Volontairement sur un site plus petit que les précédents, cette université fut marquée par un recentrage à la fois politique mais aussi humain sur les forces vives et aguerries du parti, tout cela dans une ambiance très conviviale et festive mais néanmoins studieuse, avec un éventail d’intervenants particulièrement brillants.

En annonçant quelques jours plus tôt la création très médiatique d’un Shadow Cabinet, François Bayrou amorçait le message développé à Giens : le temps des propositions est venu.

Ainsi, cette équipe complémentaire et resserrée sera la cheville ouvrière du futur programme présidentiel et permettra d’offrir, le moment venu, une alternative de gouvernance aux français.

Derrière les écrans de fumée du Président de la République et les multiples dérives anti-républicaines qui finissent par nuire gravement à l’image de la France, il faut savoir garder l’esprit clair et aller au cœur des problématiques du pays.

François Bayrou indique, ainsi, deux domaines à traiter en priorité, tant leur effet d’entraînement est important :

  • L’éducation, gage de notre richesse productive et créative de demain mais aussi de la cohésion nationale actuelle.
  • L’industrie, qu’il faut relocaliser dans notre pays et dont on doit développer les aspects durables et compétitifs, car c’est une condition indispensable à la création de richesse et à la lutte contre le chômage de masse et ses conséquences.

Enfin, cette Université de rentrée fut, également, l’occasion de présenter à tout le Mouvement Démocrate, la nouvelle équipe nationale des Jeunes Démocrates : son Président, François-Xavier Pénicaud, et le nouveau Bureau.

La jeunesse aura, elle aussi, un rôle majeur à jouer, et cette fois sur le devant de la scène, quand il faudra aborder le formidable défi de 2012 !…

Adrien Debever

Indépendance et pragmatisme

Ces dernières semaines, les prises de position et les rencontres de François Bayrou ont pu susciter l’interrogation de certains, voire la surprise d’autres.

En matière de communication politique il faut toujours prendre soin de ne pas tirer de conclusion hâtive et de ne pas s’arrêter aux premières impressions.

Il convient de prendre un peu de recul, de replacer les événements dans leur contexte et de faire une analyse stratégique.

Troisième Homme lors du premier tour de l’élection présidentielle de 2007, François Bayrou décide dans l’entre-deux tour de ne soutenir aucun des deux candidats finalistes et en particulier Nicolas Sarkozy, candidat de la droite pourtant alliée historique de l’UDF.

Par cette décision, François Bayrou va au bout de sa démarche engagée quelques années plus tôt : l’indépendance du centre ! Pour porter ce projet d’une troisième voie, ni de droite, ni de gauche, il crée le Mouvement Démocrate (MoDem).

Ce choix n’est pas celui de la facilité car il s’attaque au système bipolaire de la politique française. Cette action frontale condamne à une inévitable et éprouvante traversée du désert. C’est dans un premier temps le départ de beaucoup d’élus importants et proches de François Bayrou, puis le bannissement de l’espace médiatique avant de connaitre une érosion de ses militants.

Parallèlement, le contexte politique depuis trois ans n’a pas simplifié le positionnement du MoDem et l’idée de la troisième voie. Avec un Président de la République qui, par sa gouvernance et ses réformes (bouclier fiscal, suppression des juges d’instruction, politique éducative, nomination du Président de France télévision, retour dans le gouvernement intégré de l’OTAN…), vous pousse chaque jour à vous écarter de lui, et une gauche sans leadership qui incite à tenter un rapprochement, l’image du MoDem s’est ternie. La direction du parti a également plusieurs erreurs à son actif, tant en terme de gestion interne que de communication externe.

Résultat de tout cela : des élections Européennes et Régionales ratées et un positionnement politique qui se brouille comme un mirage en plein désert, quand on perd sa lucidité et que l’on est tenté par les oasis éphémères.

Si le bilan de l’aventure du Mouvement Démocrate ne pourra être tiré qu’à l’échéance des présidentielles 2012 (but ultime annoncé dès 2007 car la vie politique française est rythmée par cette élection), il convient de faire deux premiers constats de cette démarche novatrice sur l’échiquier politique français :

  • Le Mouvement Démocrate a gagné son indépendance (ce qui n’implique pas l’isolement) et le prix payé fut élevé.
  • Le Mouvement Démocrate n’a pas réussi à imposer une troisième voie dans le paysage politique suite aux présidentielles de 2007. Les français n’ont pas souhaité sortir de la bipolarisation lors des Européennes et des Régionales.

Si je continue de penser que la sortie du clivage droite/gauche est la seule solution d’avenir pour la gouvernance de notre pays, il semble que cela n’a pas encore fait son chemin auprès du plus grand nombre. C’est peut-être une question de temps mais aussi de méthode.

L’option solitaire du MoDem lors des trois dernières années a échoué, et cela pousse à l’isolement voire à la disparition.

Face à ce constat, il faut, plus que jamais, entretenir des échanges avec tous les partis républicains afin de rendre possible d’éventuelles alliances de gouvernance le jour venu. Faire alliance n’est en rien un échec ou un renoncement, c’est même assez normal quand on aspire à gouverner. L’idée d’un parti suffisamment puissant pour gouverner seul me semble plutôt dangereux et peu démocratique.

Ce qui compte, ce sont les conditions de l’alliance : celle-ci ne doit pas être perpétuelle et acquise par avance (comme ce fut le cas entre RPR/UMP et l’UDF) sinon ce n’est qu’un leurre pour se partager les postes et ne permet aucune négociation programmatique. Une alliance doit se réaliser pour une mandature donnée et suite à un accord de compromis sur le programme qui respecte les valeurs et l’identité de toutes les parties prenantes.

Ce sera tout l’enjeu des présidentielles de 2012 où une alliance de gouvernement devra se constituer autour du futur Président de la République.

François Bayrou après avoir entretenu des relations avec des personnalités de gauche, ne ferme pas la porte à celles de droite, même à Nicolas Sarkozy qui dans le contexte de la réforme des retraites est moins éloigné du MoDem que précédemment (le PS sous-estimant ce problème et s’enfermant dans des solutions idéologiques irréalistes). Le Mouvement Démocrate reste dans l’opposition par rapport au  gouvernement actuel, mais de façon constructive, et non pas de façon sectaire ni systématique.

En 2012, François Bayrou sera candidat à la Présidence de la République. Le dynamisme qu’il créera autour de son programme et le vote des français influenceront les choix de gouvernance qu’il devra opérer avec pragmatisme pour faire avancer ses valeurs et son projet de Société, mais avec le poids et la force de son indépendance conquise à nos cotés durant cette traversée du désert.

Adrien Debever

La Grande Motte: pas un virage, une nouvelle frontière!

grande-motteLe week-end dernier a eu lieu l’Université de rentrée du MoDem à la Grande Motte (Hérault).

Cette Université était très attendue après la main tendue de Marielle de Sarnez à la gauche en août et c’était surtout le retour médiatique de François Bayrou après les Européennes. Cet intérêt accru fut visible par la couverture de la presse et le succès populaire (+ 1600 participants).

Il y eut de nombreux débats et conférences avec des intervenants de grande qualité tels que : Philippe Dessertine, Jean Peyerelevade, Sylvie Goulard, Patrick Pelloux, Guy Verhofstadt ou bien encore Jean-François Kahn.

Ces moments studieux furent bien sûr entrecoupés de moments de détente et de convivialité autour de la piscine ou lors des apéro des départements. Exercice où la Gironde s’est, comme chaque année, distinguée grâce en particulier à un fort contingent de Jeunes Démocrates 33.

Le moment culminant du week-end fut évidemment la matinée de dimanche avec les discours politiques des dirigeants du parti et spécialement celui de François Bayrou (Découvrir le discours et les vidéos de François Bayrou).

Les propos du Président du MoDem ont été clairs : il n’y a pas de virage à gauche, le Mouvement Démocrate n’est pas de gauche ! Il n’est pas plus du centre (Jean-François Kahn l’avais très bien expliqué la veille). Ce parti veut sortir du clivage archaïque droite/gauche. Aujourd’hui, le constat, c’est l’existence d’une nouvelle frontière entre le sarkozisme (attelage hétéroclite avec des souverainistes, des progressistes socialistes, une grande partie de l’UMP…) et son opposition.

Cette opposition est jusqu’à maintenant divisée avec pour seul point commun le combat et le refus du modèle de Société  imposé par le pouvoir en place.

François Bayrou a montré dimanche qu’il avait tiré les leçons des Européennes. Il reste en total opposition avec la politique du Président de la République et avec ses pratiques de gouvernance, mais il a compris qu’il ne pourrait lutter seul et surtout proposer une alternative seul.

Il fait donc passer aujourd’hui sa candidature à la présidentielle en second plan et donne la priorité à la construction d’un programme alternatif de gouvernement à proposer au français en 2012.

C’est tout le sens de l’appel de François Bayrou et sa proposition d’Etats Généraux de l’opposition, ouvert à tous, sans condition et devant les français. Il se place ainsi, bien au dessus de la vision terre à terre de Martine Aubry, qui ne pense qu’à mettre des étiquettes à tout le monde. « Tous ceux qui prendront la responsabilité de dire :  » Nous n’avons rien à voir avec vous », qui que soit le « nous » et qui que soit le « vous », tous les sectaires, tous ceux qui diront :  » Je n’accepterai de parler avec vous que le jour où vous m’aurez rallié, c’est-à-dire le jour où vous vous serez renié », regardez- les biens tous ceux-là, en fait, ils travaillent qu’ils le veuillent ou pas, pour que le régime actuel dure 10 ans en France».

Il n’y a pas d’alliance actuellement possible sans que ce travail programmatique ait eu lieu. Il ne sera pas facile et le succès n’est pas garanti. En attendant le Mouvement Démocrate garde toute son indépendance et présentera donc en toute logique des listes propres dans chaque région de France lors des prochaines élections.

Enfin, à noter également durant ce dimanche, le franc succès de Corinne Lepage qui a tracé les lignes de la Société de demain, qui ne pourra être que soutenable (eh oui au MoDem aussi l’écologie est primordiale). Elle a aussi souligné le rôle prépondérant de l’Europe dans cette évolution, seul niveau réellement efficace et pertinent comme ce qui concerne la fiscalité écologique (reprise de l’idée d’une taxe environnementale sur les produits importés…).

Le prochain grand rendez-vous du Mouvement Démocrate sera le Congrès programmatique d’Arras, début décembre, qui permettra de travailler sur les programmes régionaux mais également sur les valeurs et les idées que nous souhaitons apporter aux Etats Généraux de l’opposition.

La balle est maintenant dans le camp des partis issus de la gauche qui ne souhaitent pas voir le régime actuel durer 10 ans…

Adrien Debever

Wikio

Abus de pouvoir

Je vous invite à découvrir ce livre dont tout le monde parle. Que vous soyez convaincus par François Bayrou et le MoDem, hésitants et déçus de la politique et même opposants a priori ; ce livre vous offre une vision claire de ce qui oppose François Bayrou à Nicolas Sarkozy.

Nous sommes là en présence de deux modèles de société bien différents. Le Président du MoDem offre ainsi une réelle alternative à moyen et long terme au régime et à l’idéologie de Nicolas Sarkozy (ce qui n’est pas forcement synonyme de celle de l’UMP).

C’est précisément ce que le PS et la gauche française n’ont pas su faire depuis plus de 7 ans…

En attendant de lire son livre découvrez un extrait de la prestation de François Bayrou sur le plateau de « On n’est pas couché » sur France 2 hier soir :

Toute la dimension de François Bayrou…

Je vous invite à découvrir ou redécouvrir l’émission «ce soir ou jamais» de mardi dernier, présentée par Frédéric Taddaï sur France 3.

C’est un débat politico-philosophique (rare à la télé) entre François Bayrou, le philosophe Régis Debray, l’historien Jean-François Sirinelli et le politologue Olivier Duhamel.

Entre le philosophe engagé, de gauche, ancien soutien de Jean-Pierre Chevènement, et le politique agrégé des lettres classiques, s’établit un dialogue passionnant sur les valeurs, sur « l’inscription culturelle du politique ». Par ses réflexions et son questionnement, le philosophe parvenait à extraire du politique le fondement de son engagement, nous éclairant ainsi sur des éléments déterminants bien mieux qu’aucun journaliste politique jusqu’ici. Sous cet angle, la colonne vertébrale politique de François Bayrou : « l’humanisme », acquiert une épaisseur inattendue, et un contraste passionnant avec les visions Sarkozystes (bien plus terre à terre) ou socialistes.

Relancé par Jean-François Sirinelli, puis de façon plus pressante par Olivier Duhamel sur ses options futures de gouvernement et de positionnement politique, François Bayrou répond en prenant, un positionnement très gaulliste. Il évoque ses différences de valeurs avec le Président de la République, le clivage droite-gauche et l’existence d’un modèle de société « des inégalités croissantes » ces 20 dernières années.

Cette émission permet donc de mesurer toute l’envergure culturelle, intellectuelle et spirituelle de François Bayrou. Cette densité personnelle est, sans conteste, une caractéristique commune à tous les grands hommes d’Etat et qui manque cruellement à une bonne partie des leaders politiques actuels…

François Bayrou à Bordeaux

Jeudi dernier, nous avons eu le plaisir de la visite de François Bayrou en Gironde. Venu pour rencontrer les enseignants-chercheurs et visiter une PME du département (SPIE), il a fait une rapide halte dans le 5ème canton de Bordeaux.

Après une conférence de presse au Saint Aubin, en compagnie de nos deux têtes de listes pour les européennes : Robert Rochefort et Anne Laperrouze, François a rejoint les militants au Byron Bay.

Il nous a donné sa vision de la crise actuelle, malheureusement durable, et il a de nouveau appelé de ses vœux une refonte de notre société.

Robert Rochefort, en apportant son œil d’expert, nous a montré combien les mesures actuelles du gouvernement étaient insuffisantes et à trop court terme.

Ce fut donc une rencontre impromptue et brève mais très intéressante et qui augure bien de la campagne européenne.

Adrien DEBEVER