Sud Ouest du 30 octobre 2010

Le MoDem s’est recentré, cela n’est pas un acte d’exclusion comme on peut l’interpréter mais bien au contraire une volonté de partage et de rassemblement autour de fondamentaux républicains.

« Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » tel peut être le premier constat de notre traversée du désert qui, à l’approche de 2012, va toucher à sa fin…

« Le match n’est pas fini »

Nouveau président girondin des jeunes MoDem, Adrien Debever est à la fois lucide et combatif.

Comment conserver l’enthousiasme militant quand tout bat de l’aile autour de vous ? C’est la question qui se pose aux jeunes démocrates, même si le Modem se porte mieux en Aquitaine qu’ailleurs. Avec une franchise et une lucidité assez rare dans le milieu politique, Adrien Debever, 31 ans, successeur d’Aymeric Bersihand à la présidence des jeunes du parti centriste girondin, reconnaît que l’objectif de son parti (faire exploser la bipolarisation de la vie politique française) s’est soldé par un échec. Lui qui n’a jamais été membre de l’UDF et a adhéré au Modem entre les deux tours de la présidentielle « parce que je n’avais jamais trouvé chaussure à mon pied », reconnaît que son parti « flotte entre les deux grandes composantes de la politique, comme cela a toujours été ».

Magali Fronzes, 28 ans, secrétaire adjointe des jeunes, elle aussi engagée sur la liste Force Aquitaine des régionales, estime avec lui « qu’il faudra du temps pour proposer une autre alternative que la gauche et la droite ».

Pour autant, tous deux considèrent que « le match n’est pas fini ». Les cantonales leur donnent une occasion de militer à nouveau : « L’absentéisme massif, notamment chez les jeunes, c’est terrible, et nous devons nous efforcer de le combattre avant tout, même avec nos homologues de l’UMP et du PS s’ils souhaitent s’associer à notre lutte », dit Adrien Debever.

Mais c’est d’abord leur spécificité que les Jeunes démocrates veulent mettre en avant. Ils entendent « tourner la page de la société de l’argent, du règne du court terme et des inégalités croissantes », valeurs qu’ils partagent avec la gauche au moment où François Bayrou aurait des velléités de se rapprocher de la majorité actuelle. Pas facile de séduire dans ces conditions une jeunesse déboussolée par le chômage : « Mais nous leur proposons une structure d’accueil pour pouvoir en débattre. »

Cible privilégiée : les jeunes ruraux après des élections régionales qui ont révélé un électorat conséquent.

Par : Hervé Mathurin

Source : Sud Ouest du 04/06/2010

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Une semaine forte en émotions !

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La semaine dernière fut riche en émotions diverses et elle fut sans doute la première semaine où la campagne régionale s’est installée en haut de l’affiche.

Lundi, Jean Lassalle a présenté sa liste FORCES AQUITAINE en Gironde. A titre personnel, ce fut un moment d’autant plus important que j’ai l’honneur mais aussi la responsabilité de faire partie de cette liste menée par Jean.

Puis mardi et mercredi, ce fut probablement le plus gros événement médiatique de ce début de campagne avec l’annonce de notre porte-bonheur n°13 : Marouane Chamakh.

Avec l’arrivée parmi nous de cet aquitain de naissance et de cœur, joueur emblématique des Girondins et acteur associatif bien connu des quartiers de l’agglomération bordelaise, nous avons changé de dimension :  avec le déferlement de la presse locale et nationale, c’est une prise de conscience par le grand public de l’éminence des élections régionale qui dépasse le cadre partisan et les frontières de la région.

Jeudi, tradition girondine incontournable : la fête des « Bœufs gras » à Bazas. Comme l’année dernière, Jean Lassalle ne pouvait rater ce rendez-vous. Elections obligent, cette année, il n’était pas seul, puisque Alain Rousset et Xavier Darcos avaient également fait le déplacement.

Mais ces deux derniers étaient surtout motivés par leur intronisation et la médaille remise par leur hôte, le Maire de Bazas, qui avait par ailleurs eu la grande inélégance d’oublier Jean Lassalle (clivage droite/gauche quand tu nous tiens !…).

Pas très grave tout cela : Jean Lassalle, lui, préféra manger au milieu de la salle avec le peuple plutôt qu’à la table des notables. Il ouvrit le bal, fit danser les dames, chanta et accompagna les musiciens et passa de table en table, accueilli avec joie et plaisir par les convives.

Pendant ce temps, le « techno » parisien était déjà reparti avec sa cour (avant même le fromage !) et sans avoir salué aucune table tandis que le « techno » de l’Hôtel de Région, lui, fit un peu mieux, saluant au moins les tables les plus proches et feignant l’improvisation d’un chant, heureusement couvert par la voix du chanteur basque !

Dans le domaine de la proximité, les faits parlent donc d’eux-mêmes pour illustrer les comportements des principaux candidats au Conseil Régional.

La fin de semaine apporta la rançon de la gloire. En effet, en une semaine, Jean Lassalle s’est hissé au niveau des deux candidats présentés jusque-là comme étant les principaux.

FORCES AQUITAINE est devenue la liste surprise et donc dangereuse pour certains. Les réactions n’ont pas tardé, mais elles se sont exprimées sur des terrains qui n’embellissent pas la politique !

Ainsi, on nota un changement de ton dans l’hégémonique média local : Sud-Ouest. Très lié financièrement au Conseil Régional et donc à la majorité sortante, ce journal (dont TV7 fait aussi partie) ressemble, dans cette campagne électorale, de plus en plus à un service de communication du Président sortant : des commentaires et des analyses toujours très orientés et, plus grave encore, des comptes-rendus factuels biaisés voire complètement faux.

Un des exemples de la semaine concerne l’article d’hier sur la fête des « Bœufs gras ». Celui-ci raconte que face à Alain Rousset et Xavier Darcos, Jean Lassalle a « rasé les murs avant d’aller s’assoir au fond de la…salle ». Jeu de mot pathétique et mensonge bien indigne du journalisme !

Mais en matière de bassesse, on peut encore faire mieux et il semble que les porte-flingues socialistes ne reculent devant rien. Le Canard Enchainé a, ainsi, relayé une dénonciation calomnieuse (sans, bien sûr, vérifier ses source. Encore du vrai journalisme !) portant sur le financement de billets d’avion. Mensonge qui ne passa pas la nuit puisque furent produites, dès le lendemain, les factures en règle de ces fameux billets d’avion.

Voilà donc les pratiques des personnes qui gouvernent de nos jours, adeptes de l’adage : «calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ». De la politique de caniveaux, juste bonne à gonfler les rangs de l’abstention.

Mais, peu nous importe : la liste FORCES AQUITAINE de Jean Lassalle trace sa route avec honnêteté, indépendance et courage. Nous proposons aux Aquitains une autre façon de faire de la politique : plus proche d’eux et pour eux.

Soyez nombreux à relayer notre message dans les jours à venir.

L’Aquitaine ne le sait pas encore mais elle va voter pour nous !

Adrien Debever

Les Jeunes Démocrates symbole de la modernité du MoDem

MODEM. Un nouveau bureau des jeunes a été constitué pour préparer les échéances électorales

Les européennes pour se faire connaître

À écouter Ayrmeric Bersihand, nouveau président des jeunes du MoDem, Adrien Debever, son secrétaire général et Cécile Migliore, déléguée à l’IEP, on se dit que la relève du parti de François Bayrou évoque moins le centrisme que le PS d’après Épinay, quand une nuée de futurs cadres prenaient leur carte d’adhérent aux étudiants socialistes. Même désir de plaire, de casser une vieille image, « de montrer qu’on est plutôt des mecs sympas qui ne mettent pas le couteau sous la gorge pour prendre une carte », dixit Aymeric Bersihand.

Libéralisme ringard

Les oripeaux de la démocratie chrétienne ont été depuis longtemps jetés aux orties. Quant au libéralisme, qui a quand même servi de socle au centrisme depuis toujours, il est devenu franchement ringard : « Le capitalisme est un bon système pour créer des richesses mais il faut qu’il soit encadré par un système politique fort pour en limiter les excès », dit Adrien Debever, jeune chef d’entreprise de 30 ans. « Nous voulons un autre modèle de société dans lequel l’argent ne serait pas le but unique », poursuit Aymeric Bersihand.

Les jeunes du Modem vont évidemment profiter des élections européennes pour se faire connaître auprès des étudiants du campus, leur cible privilégiée : « On avait un peu laissé tomber à cause de nos élections internes mais maintenant, tout le monde est en ordre de marche et les proches de Véronique Fayet nous ont rejoints », précise Aymeric Bersihand, qui se situe dans la mouvance de Joan Taris, Fabien Robert et le précédent président des jeunes Pierre Braun, dont il loue le travail : « Il a permis à plusieurs d’entre nous d’être élus et mon objectif pour les futures régionales sera aussi d’obtenir des places éligibles à l’occasion des primaires ». Renouvelé à 80 %, le bureau des jeunes du Modem est prêt à l’action.

Auteur : H. M.

Source : Sud Ouest